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Un homme de 72 ans condamné en secret après avoir été porté disparu pendant un an

8 janvier 2022 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Liaoning, Chine

(Minghui.org) Un an après la disparition d’un habitant de la ville de Fushun, province du Liaoning, sa famille a appris que cet homme de 72 ans avait été secrètement condamné à cinq ans de prison pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline spirituelle également connue sous le nom de Falun Dafa que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

M. Wang Pengyi a été porté disparu le 23 juin 2020. Sa famille avait depuis perdu tout contact avec lui. Récemment, ils ont appris que le tribunal de la ville de Fuxhun l’avait condamné et qu’il avait été emmené à la prison de Kangjiashan.

M. Wang, un officier militaire démobilisé, a travaillé dans une agence subordonnée au Bureau de l’alimentation de Fushun avant de prendre sa retraite. Avant sa dernière condamnation, il a été arrêté à plusieurs reprises et a purgé un an de travaux forcés et quatre ans de prison. Sa pension a également été suspendue.

La première arrestation de M. Wang a eu lieu à la mi-février 2002 du fait qu’il avait écrit dans la rue « Falun Dafa est une pratique juste ». Il a été détenu pendant deux semaines au centre de détention de la ville de Fushun. Une nouvelle arrestation a eu lieu fin mars, quand quelqu’un a signalé qu’il avait posé des affiches sur le Falun Gong. Au centre de détention de Fushun, il a fait une grève de la faim pendant sept jours et a été emmené à l’hôpital pour y être gavé. Treize jours plus tard, la police l’a emmené au camp de travaux forcés de Wujiabao pour qu’il y purge une peine d’un an.

Au printemps 2008, M. Wang a été arrêté à nouveau parce qu'il parlait du Falun Gong à des gens. Après avoir passé douze jours au centre de détention de la ville de Fushun, il s’est vu infliger une nouvelle peine d’un an et demi de travaux forcés, mais le camp de travaux forcés de Masanjia a refusé d’approuver son admission en raison de son hypertension.

Son arrestation suivante a eu lieu le 2 septembre 2015, quand quelqu’un a signalé qu’il collait des affiches concernant la vague des poursuites judiciaires contre Jiang Zemin, l’ancien chef du régime communiste qui a ordonné la persécution du Falun Gong. Il a été condamné à quatre ans de prison par le tribunal du district de Dongzhou, pour avoir « sapé l’application de la loi avec une organisation sectaire », le prétexte standard utilisé par les autorités pour criminaliser les pratiquants de Falun Gong. Il a été emmené à la prison de Dongling en avril 2016.

M. Wang a été emmené dans une salle de torture le 16 mai 2016. Quatre gardiens et un détenu y avaient torturé plusieurs pratiquants. Il a essayé de les persuader de ne pas persécuter les pratiquants. Ils ont refusé de l’écouter, l’ont agressé verbalement et l’ont privé de sommeil. Le gardien Sun Peng a frappé le visage et la tête de M. Wang avec ses chaussures pendant tout un après-midi. Son visage est devenu déformé et sa tête a enflé. Il a été désorienté et s’est mis à voir flou.

Le 1er septembre 2019, après sa libération, M. Wang s’est rendu à la banque pour chercher sa pension. Un caissier lui a dit que sa pension avait été suspendue et qu’il devait rembourser les onze mois de fonds déposés sur son compte avant l’arrêt du paiement.

M. Wang s’est rendu au Bureau de la sécurité sociale pour s’enquérir de la situation. Un membre du personnel lui a répondu qu’en vertu d’une nouvelle politique, les retraités ne devaient pas recevoir de pension pendant leur détention. M. Wang a fait valoir que sa pension avait été gagnée grâce à plus de trente ans de dur labeur et qu’il ne s’agissait pas d’un cadeau du gouvernement. En outre, après la faillite de son entreprise, il avait cotisé lui-même à sa pension et le Bureau de la sécurité sociale n’avait fait que gérer l’investissement pour lui, sans en être propriétaire. Il a ajouté que la peine de prison était une persécution contre sa croyance et qu’il était illégal de le condamner ou de suspendre sa pension.

M. Wang a écrit plusieurs lettres à la direction du Bureau de la sécurité sociale, les exhortant de rétablir sa pension, mais en vain.

Voir aussi :

Deux pratiquants torturés dans la prison de Dongling, ville de Shenyang

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Traduit de l’anglais