(Minghui.org) Bonjour, Maître ! Bonjour, compagnons de cultivation !

Peu après ma libération de prison en novembre 2019, la pandémie de la COVID a éclaté, et j’ai ressenti l’urgence de sauver les gens. Tout au long de ces années, j’ai vraiment senti que le Maître était à mes côtés pour me protéger, et j’ai aussi pris à cœur ce que Maître a dit :

« Les disciples de Dafa sont le seul espoir de salut pour les êtres. » (« Le seul espoir », Hong Yin III »).

I. Mon mari a dit : « Ma femme est la meilleure. »

Ma santé a souffert du fait d’avoir été persécutée pendant trois ans et demi en prison. Mes cheveux sont devenus gris et je les perdais. Ma vision était trouble. Mes vertèbres ont été fracturées, mais les gardiennes me forçaient tout de même à m’asseoir sur un petit tabouret. En conséquence, mes jambes étaient engourdies, un symptôme précoce de paralysie. J’avais tellement mal au dos après être restée assise, même pendant peu de temps, que je devais m’allonger sur le dos. Les gardiennes mettaient souvent secrètement des substances inconnues dans la nourriture des pratiquantes, et j’ai souffert de graves pertes de mémoire. Les gardiennes essayaient tout pour empêcher les pratiquantes de communiquer entre elles. Lorsque je suis rentrée chez moi, j’ai pensé que je pourrais enfin voir des compagnons de cultivation. J’étais si heureuse !

Mais quand je suis rentrée chez moi, la réalité était qu’en raison de la menace de la persécution, mon mari me surveillait tout le temps et refusait de me laisser sortir. Il m’a dit : « De nos jours, la police surveille tout. Il est préférable de ne pas contacter d’autres pratiquants. » Cela a été un coup dur pour mon cœur. Avant que je sois envoyée en prison pour ma croyance en Dafa, mon mari soutenait ma cultivation et il m’aidait même à faire certaines choses pour valider le Fa. Que s’était-il passé ?

Il m’a dit : « J’ai vendu notre magasin et notre maison. J’ai tout déménagé ici. » J’ai regardé les piles sur le plancher et je lui ai demandé : « Qu’en est-il des choses dont je t’ai demandé de t’occuper pour moi ? » Il a répondu : « Ces dernières années, j’ai même pensé à me suicider. Je n’avais pas l’énergie de m’occuper de ces choses ! »

Mon ressentiment a immédiatement fait surface. J’ai pensé : « Tu as fait tout ce que je t’ai dit de ne pas faire. Je t’ai demandé tant de fois de t’occuper des documents de clarification de la vérité pour sauver les gens, et maintenant ils ont disparu. Je t’ai dit de garder notre appartement, mais tu l’as vendu. Tu m’as promis de t’occuper de tout, mais tu ne l’as pas fait. » J’étais vraiment en colère et je me sentais mal. Je me suis calmée et j’ai étudié davantage le Fa. Je me suis dit de ne pas en vouloir à mon mari et de considérer tout cela comme de bonnes choses dans ma cultivation.

J’ai abandonné mon désir de voir d’autres pratiquants. En plus d’étudier le Fa et de faire les exercices chaque jour, j’ai commencé à trier les piles. Le violon que je possédais depuis quarante ans avait été trempé par la pluie et s’était brisé en morceaux ; l’appareil photo que je portais toujours sur moi avait disparu ; ma carte d’identité, mes vêtements préférés et les timbres que j’avais collectionnés pendant de nombreuses années avaient tous disparu ; la moitié des haut-parleurs du système de sonorisation qui avait coûté 10 000 yuans avait disparu. Bien que je ne me plaignais plus de mon mari, lorsque je pensais aux choses qui avaient disparu, je me sentais si triste que j’avais envie de pleurer.

Pendant que j’étais emprisonnée, mon mari était toujours de mauvaise humeur et manquait d’énergie. Les revenus et les dépenses de son travail étaient tous désorganisés. Je l’ai aidé à vérifier les reçus un par un, à les noter et à les organiser dans un livre. Ma condition physique ne me permettait de travailler que pendant un court moment, puis je devais m’allonger. La santé de mon mari n’était pas bonne non plus. Il restait le plus souvent au lit et était toujours de mauvaise humeur. Il se mettait soudain en colère et menaçait même parfois de divorcer.

Je ne pouvais pas contacter des compagnons de cultivation, ni ne me connecter au site web de Minghui, ni sortir pour sauver des gens. Je me sentais si anxieuse ! Chaque fois que j’avais du mal à endurer tout cela, je récitais silencieusement le Fa du Maître :

« Vous êtes gentil, moi aussi, tout le monde est assis là en bons termes et votre gong pourrait augmenter ? »(« Quatrième Leçon », Zhuan Falun)

Je me rappelais sans cesse : « Je ne dois pas me mettre en colère contre lui. Je dois le comprendre. Je dois me rappeler que cette souffrance est une bonne chose et ajuster ma mentalité. » Avec l’aide du Fa du Maître, mon cœur s’est calmé de plus en plus, et j’ai pu progressivement abandonner mon ressentiment et mes attachements.

Je n’étais plus affectée par le comportement de mon mari. J’ai réalisé que son état mental était aussi causé par la persécution du PCC, et que je devais donc être compréhensive. À cause de la persécution, j’ai quitté la maison, puis j’ai été emprisonnée. J’étais rarement à la maison.

J’ai réalisé que le fait d’être une bonne épouse fait aussi partie de la validation du Fa. Chaque jour, je lui préparais de délicieux repas. Quand il a souffert d’une épaule gelée et qu’il ne pouvait pas lever le bras, je l’ai aidé à s’habiller, à prendre un bain, à se laver les cheveux, etc. Un jour, il m’a dit du fond du cœur : « Ma femme est la meilleure. Merci ! »

Après avoir vu à quel point il avait changé, je lui ai dit : « Pendant que j’étais persécutée en prison, les autres pratiquants étaient tous très inquiets pour moi. Maintenant que je suis de retour, ils ne savent toujours pas comment je vais, et ils doivent être très inquiets. Je veux aller les voir. » Il a accepté à contrecœur et a dit : « Je vais t’accompagner, mais tu ne peux rendre visite qu’à une seule personne ! » Il a conduit, et après plusieurs tours et détours, j’ai finalement rencontré le pratiquant. Je n’ai pas pu contrôler mes émotions et j’ai pleuré. J’ai silencieusement remercié le Maître dans mon cœur. Les autres pratiquants m’ont donné beaucoup d’encouragements. Ils m’ont aussi donné les nouvelles conférences du Maître, la musique des exercices mise à jour et un nouveau logiciel pour traverser le blocus Internet. Je me sentais beaucoup mieux parce que j’étais retournée dans l’environnement collectif de cultivation.

Après être rentrée à la maison, j’ai fait écouter à mon mari les histoires de cultivation divine du site web de Minghui. Après avoir écouté pendant un moment, il a dit : « C’est très bien ! » Ensuite, je lui ai fait écouter tous les jours des histoires sur la radio Minghui, Sound of Hope, etc. Parfois, je lui lisais aussi des histoires de cultivation et les expériences miraculeuses que certaines personnes avaient vécues après avoir dit : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ». Je lui ai dit que cela l’aiderait s’il les récitait. Il a accepté. Cependant, lorsqu’il entendait des choses sur la nature perverse du PCC, il se mettait immédiatement en colère et disait : « Je ne veux pas entendre ça ! » Je savais que les facteurs du PCC en lui avaient peur, alors je ne le forçais pas. J’émettais la pensée droite pour nettoyer mon propre champ dimensionnel et désintégrer les facteurs négatifs qui interféraient avec lui.

Lorsque j’ai essayé d’écrire des articles pour dénoncer la persécution, il m’a dit : « Qu’est-ce que tu écris ? Tu ne peux pas envoyer ça à Minghui. » Chaque fois que je commençais à écrire, il venait me voir. Je me suis dit : « Je ne peux pas écrire derrière son dos tout le temps, car ce ne serait pas de la cultivation. » Alors un jour, j’ai pris le stylo juste devant lui. Il l’a vu et a dit : « Pourquoi écris-tu toujours ? » J’ai dit : « Tu pourras le relire quand j'aurai fini. »

J’ai écrit sur la façon dont mon père m’aimait et prenait soin de moi quand j’étais enfant, et après quand j'ai grandi, surtout après avoir commencé à cultiver ; les petites choses qui montraient à quel point j’étais dévoué à mon père. Les lignes étaient remplies de pensées aimables. Après avoir terminé, je lui ai lu le texte et lui ai demandé de le relire pour moi. Il m’a répondu : « C’est plutôt bien. Je ne sais pas ce qu’il faut changer. »

J’ai offert le court article à mon père pour son 88e anniversaire, ainsi qu’un dépliant sur la persécution. Mon père les a lus et était très heureux. À partir de ce moment-là, chaque fois que j’écrivais quelque chose, et qu’il se faisait tard, mon mari exprimait son inquiétude et disait : « Va te coucher tôt. Tu dois prendre soin de ta santé. »

Chaque fois que mon mari se mettait en colère, je me rappelais qu’il avait lui aussi souffert des politiques du PCC ces dernières années. Je ne me disputais pas avec lui et j’essayais de me défaire de mes attachements. Il a aussi changé progressivement lorsqu’il a vu que je ne me disputais plus avec lui. À mesure que mon xinxing s’élevait, le Maître m’a aidée et a nettoyé mon corps. Petit à petit, j’ai pu m’asseoir pendant longtemps sans avoir besoin de m’allonger après.

Le Maître m’a aussi aidée à trouver une pratiquante qui vivait à proximité. En mars 2020, mon mari et moi faisions une promenade dans notre communauté confinée. Une voisine parlait à un gardien, et ce qu’elle a dit correspondait à quelque chose que j’avais lu sur Minghui. Je savais qu’elle était une pratiquante. Quand je lui ai dit bonjour, elle m’a immédiatement reconnue. Elle m’a dit que la compagne de cultivation que je cherchais s’était rapprochée et qu’elles vivaient à moins de cent mètres l’une de l’autre ! J’étais si heureuse que j’ai remercié le Maître du fond du cœur ! Je n’ai pas pu suivre les progrès de la rectification du Fa pendant trois ans et demi, mais maintenant je recevais beaucoup d’aide d’autres pratiquants.

Je me suis constamment rectifiée avec le Fa, et mon mari a aussi beaucoup changé. Il porte maintenant une amulette de Falun Dafa et dit « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon », tous les jours quand il sort se promener. Sa santé s’est grandement améliorée et il ne reste plus au lit. J’ai dit : « Le Maître a aussi nettoyé ton corps, car lorsqu’une personne se cultive, toute la famille en bénéficie ! » Je lui ai suggéré de lire le Zhuan Falun et il a accepté. Après avoir lu quelques conférences, il a dit : « Ce livre nous apprend vraiment à être bons. » Il s’est progressivement senti plus énergique et a pu sortir pour rencontrer ses amis. J’ai dit : « Quand tu n’es pas à la maison, je vais aussi sortir me promener (pour parler aux gens du Falun Dafa). » Il a répondu : « Fais simplement attention ! »

Mon mari m’a récemment dit que son jeune frère avait une maladie de peau, mais que cela ne s’améliorait pas même après avoir utilisé des médicaments. Je lui ai dit : « Dis-lui de dire : “Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon” ». Il le lui a dit le lendemain.

Maintenant, mon mari va chez mes parents de 90 ans tous les soirs, ce qui me permet de passer plus de temps à valider le Fa et à sauver les gens.

II. Chérir les arrangements du Maître

1. Prendre l’initiative de trouver des parents et des amis pour clarifier la vérité

La veille du Nouvel An chinois en 2020, des dizaines de mes proches se sont réunis. Normalement, je n’aurais pas eu l’occasion de les voir et je ne connaissais même pas certains d’entre eux. Je savais que le Maître me les avait envoyés, je devais donc profiter de cette occasion. Une dame âgée était une fonctionnaire du PCC à la retraite. Je lui avais expliqué la vérité à plusieurs reprises, mais elle n’avait jamais accepté de démissionner du Parti. Je me suis assise à côté d’elle à la table et j’ai dit : « Vous m’avez complimentée depuis que je suis enfant. Vous avez vu qu’en grandissant je n’ai pas inquiété mes parents. Au travail, j’étais reconnue par tous comme la meilleure travailleuse. Mais le PCC m’a quand même persécutée et emprisonnée pour ma croyance. » Nous avons beaucoup parlé, et elle a finalement accepté de démissionner du PCC.

Les restrictions liées à la pandémie ont été assouplies par la suite. À l’époque, mon mari ne voulait toujours pas que je sorte seule. J’ai dit : « Je veux aller voir les parents que je n’ai pas vus pendant le Nouvel An chinois. » Ce soir-là, alors que je clarifiais la vérité aux membres de ma famille, mon mari est entré. Il était très en colère, disant que j’étais partie depuis trop longtemps. J’ai réalisé que cela était arrivé pour que je puisse éliminer mon attachement à sauver la face. Son attitude ne m’a pas troublée, et j’ai joyeusement aidé les proches à démissionner du PCC et de ses organisations affiliées. Puis je suis rentrée chez moi. À ce moment-là, mon mari s’était calmé et m’a dit : « Il faisait si sombre. J’avais peur que tu ne puisses pas voir, alors je suis allé te chercher. »

Lorsque le printemps est arrivé, j’ai dit à mon mari : « Allons avec mon ancienne collègue et sa famille à la campagne pour ramasser des légumes. » Il était heureux, mais il m’a dit de faire attention à ce que je leur dirais. Ma collègue de travail était heureuse de me voir. Je lui ai parlé de ma démission du PCC pendant que nous ramassions des légumes, et elle a accepté de démissionner. Elle m’a ensuite emmenée rencontrer une amie le lendemain. Je lui ai expliqué la vérité et elle a aussi démissionné. J’ai ensuite rencontré son fils et je l’ai aussi aidé à démissionner. Peu après, je suis allée voir la famille de l’ex-femme de son fils et je les ai aidés à démissionner.

Je voulais rendre visite à mes anciens voisins. Ce soir-là, mon mari et moi faisions une promenade dans notre ancien quartier. J’ai dit : « Je me souviens que la maison de M. Wang est par là, non ? » Il m’a répondu : « Après avoir passé le pont, c’est à l’intérieur d’un grand complexe. » Le lendemain, j’ai pris un taxi pour aller dans le complexe. Après avoir franchi la porte, juste au moment où je pensais ne pas pouvoir trouver dans quelle unité M. Wang vivait, j’ai vu une dame à moins de deux mètres qui ressemblait à la fille de M. Wang. Je l’ai appelée par son nom. Il lui a fallu un certain temps pour me reconnaître, mais elle m’a emmenée avec plaisir voir son père. Ce jour-là, j’ai aidé leur famille à démissionner du PCC et j’ai aussi noté les numéros de téléphone des autres parents de M. Wang. Il m’a emmenée voir un autre voisin.

Le voisin et sa femme étaient très heureux de me voir et ils m’ont dit : « Cela fait tant d’années. Nous avons l’habitude de sortir nous promener tous les jours, mais il se trouve que nous n’y sommes pas allés aujourd’hui. » La femme était très chaleureuse et amicale et m’a montré une photo de la famille de son fils. J’ai pris note du numéro de téléphone de son fils. Son mari avait été un travailleur modèle au niveau municipal pendant de nombreuses années avant de prendre sa retraite et d’être profondément empoisonné par le PCC. Il a finalement compris la persécution et a démissionné du Parti. Plus tard, j’ai appelé leur fils et je lui ai parlé. Ensuite, je suis allée sur le lieu de travail de sa femme. Ils ont tous démissionné du Parti.

Je suis aussi allée voir la sœur de M. Wang. Après avoir accepté de démissionner, elle m’a donné le numéro de téléphone de son fils, et j’ai aidé son fils et sa belle-fille à démissionner. Je suis aussi allée voir le fils de M. Wang, puis j'ai rendu visite à sa troisième fille, sa plus jeune fille, ainsi que sa quatrième fille à son travail , et je les ai tous aidés à démissionner. Deux autres parents de M. Wang ont aussi accepté de démissionner du PCC.

Je suis allée d’une famille à une autre comme ça, et j’ai aussi parlé à mes anciens collègues de travail. Je sortais tous les jours, et quand je prenais un taxi, je parlais au chauffeur de la démission du Parti et lui donnais une clé USB qui contenait la vérité sur Dafa et la persécution. Des compagnons de cultivation m’ont donné de nombreuses clés USB, et je les ai toutes distribuées.

Un jour, mon mari m’a dit : « Tu sors tous les jours. Où vas-tu donc ? » Je ne pouvais pas mentir, alors j’ai gardé le silence. Voyant que je ne le confrontais pas, il était d’abord mécontent, mais il a vite repris son humeur normale.

J’ai regardé à l'intérieur : « Pourquoi m’a-t-il dit ça ? » En apparence, il s’inquiétait de ma sécurité, mais en réalité, peut-être que le Maître me faisait signe que je devais me dépêcher et être plus diligente. J’ai été en prison et j’ai perdu plusieurs années. Pendant cette période, même si j’avais sauvé une personne par jour, cela aurait fait quand même plus de mille personnes ! Lorsque mon mari m’a demandé : « Où vas-tu donc ? » J’ai compris que je n’étais pas allée dans suffisamment d’endroits pour sauver des gens, et peut-être que ma méthode pour trouver des gens n’était pas assez complète. J’ai donc recopié tous les numéros de téléphone du carnet d'adresses de mes parents, de celui de ma sœur et de celui de mon mari. Je demandais aussi à un parent en lui parlant le numéro de téléphone du parent suivant. Le Maître a vu mon cœur et m’a aidée à rencontrer une pratiquante qui clarifiait la vérité en appelant les gens. Je suis donc allée chez elle, et nous avons passé des appels téléphoniques à des gens. Un jour, j’ai utilisé son téléphone portable et j’ai aidé quinze personnes à démissionner du PCC et de ses organisations affiliées.

Quand j’étais en prison, une prisonnière s’est secrètement occupée de moi. J’avais gardé le numéro de téléphone de sa sœur. Je l’ai appelée et lui ai parlé de démissionner du PCC et de ses organisations affiliées. Elle m’a ensuite donné le numéro de téléphone de son beau-frère. Je l’ai appelé et j’ai aidé leur famille à démissionner. J’ai aussi aidé la fille d’une autre prisonnière à démissionner.

La pratiquante avec qui je travaillais a trouvé une liste de numéros de téléphone des personnes qui travaillaient dans le camp de travail où les pratiquants étaient persécutés. Elle a appelé chaque numéro et leur a dit avec compassion : « Les désastres que nous vivons en ce moment sont tous dus à la tyrannie du PCC. Les cieux vont le détruire. Vous avez été obligés d’être liés au Parti et ce dernier persécute les pratiquants. Même si ce groupe de personnes aimables est persécuté, nous ne vous avons pas oublié. » Il y avait plus de 100 personnes sur la liste et environ 5% ont démissionné du PCC et de ses organisations affiliées.

Une autre fois, j’ai recueilli les numéros de téléphone de nombreux responsables gouvernementaux. J’ai donné la liste de 142 personnes à la pratiquante, et elle en a aidé 73 à démissionner. Parmi eux, il y avait quatre maires adjoints de district, quatre maires de ville et un maire adjoint d’une ville de district. Ils l’ont tous remerciée.

Elle et moi sommes allées dans un lieu de travail où nous connaissions beaucoup de monde. Le gardien à l’entrée était sympathique. Il a entendu dire que nous connaissions tant de gens, alors il m’a tendu l’annuaire téléphonique et j’ai pris une photo de celui-ci. Il y avait 137 personnes sur la liste et la compagne de cultivation a aidé 35 personnes à démissionner. Ces personnes étaient généralement difficiles à trouver, et il n’était pas facile non plus d'avoir une discussion avec elles de personne à personne.

Fin juin 2020, je me suis rendue chez une amie. Après notre conversation, elle a compris l’urgence de la situation actuelle, et elle a amené son frère, sa belle-sœur, son neveu, la femme de son neveu, ses enfants et ses petits-enfants et m’a demandé de tous les aider à démissionner du PCC et de ses organisations affiliées. Elle a aussi été très heureuse d’accepter les documents que j’avais apportés, notamment des clés USB, des logiciels de contournement du blocus Internet et le livre Le but ultime du Communisme.

J’ai aussi parlé à des fonctionnaires retraités avec lesquels j’avais travaillé dans le passé. J’ai apporté des cadeaux à certains d’entre eux et leur ai rendu visite à leur domicile. J’en ai invité d’autres à manger au restaurant. J’ai parlé au téléphone à ceux qui n’étaient plus dans ma ville. En leur parlant, je leur ai demandé de me donner les numéros de téléphone de leurs amis et de leurs parents. Ainsi, j’ai pu parler avec plus de 30 personnes. Après avoir parlé avec un ancien collègue, il m’a dit : « La prochaine fois que tu iras demander ton salaire, fais-le-moi savoir et je t’accompagnerai pour témoigner pour toi. »

2. Ne pas être sélective dans le sauvetage des êtres

La pandémie est arrivée par vagues. En pensant que tant de gens ne connaissaient toujours pas la vérité, je n’ai pas osé me relâcher un seul instant et je suis partie à la recherche de personnes à qui parler. Je faisais attention à ce qui se passait, je trouvais des sujets appropriés pour entamer une conversation, et je regardais les choses du point de vue de l'autre personne pour essayer vraiment de la comprendre et de me soucier d’elle du fond du cœur. Le Maître m’a donné la sagesse, et j’étais souvent capable de trouver tout de suite un bon sujet de conversation. J’ai parfois rencontré des personnes qui appelaient la police, des personnes qui ne voulaient pas écouter et se mettaient à crier, et des personnes qui prenaient des photos de moi. Mais je n’étais pas troublée et je regardais immédiatement à l’intérieur pour m’assurer que mon esprit restait très pur pour sauver les gens.

Le 1er novembre 2021, j’ai clarifié la vérité à un jeune homme qui attendait un bus. Il était membre du PCC, et après avoir entendu la vérité, il a accepté de démissionner du PCC. Puis il m’a dit : « Vous avez beaucoup de chance aujourd’hui ! » En entendant cela, j’ai tout de suite su qu’il devait être un policier. J’ai dit : « Vous avez encore plus de chance parce que vous avez fait le bon choix. Je suis tellement heureuse pour vous. » Quand il m’a demandé si je savais ce qu’il faisait dans la vie, j’ai répondu : « Si vous êtes en affaires, votre choix d’aujourd’hui va permettre à vos affaires de croître. Si vous êtes policier, votre avenir sera très brillant ! » Il a sorti un trousseau de clés de sa poche et m’a dit : « Vous les connaissez ? » J’ai répondu : « Un de mes proches est votre collègue. Je connais donc ces clés (passe-partout). »

Il a alors dit : « Je suis très déprimé en ce moment. Je n’ai presque rien. » J’ai compris que sa question était de savoir pourquoi sa vie n’allait pas bien alors qu’il n’était pas opposé à démissionner du PCC. Je lui ai dit : « Le choix que vous faites aujourd’hui sera bénéfique pour vous, vos parents et votre famille. Les bonnes et les mauvaises actions sont remboursées. Regardez les deux anciens directeurs du parquet de notre ville. Ils pensaient pouvoir éviter d’aller en prison en prenant une retraite anticipée. Mais leurs crimes ont quand même été découverts et ils ont été condamnés, non ? Pourquoi ? Les gens doivent assumer la responsabilité de ce qu’ils ont fait. C’est la loi du ciel et elle équilibre tout dans le monde, y compris notre destin, qui est déterminé par le ciel. Aujourd’hui, vous avez fait le bon choix et vous êtes le plus chanceux pour cela. »

Je lui ai raconté plusieurs histoires. Il m’a écoutée pendant plus d’une demi-heure et a fini par comprendre. Nous nous sommes serré la main avant de nous séparer.

En mars 2022, j’ai remarqué un jeune homme qui fumait devant une banque. Je l’ai salué et lui ai dit que fumer était mauvais pour sa santé. Il a souri, et je lui ai demandé quel âge il avait. Quand il a répondu qu’il avait dans les trente ans j’ai dit : « Vous avez l’air beaucoup plus jeune que ça ! » Il a répondu : « Je travaille à la Commission d’inspection disciplinaire. » Je me suis dit : « C’est difficile de rencontrer des gens dans ce service. Je dois le sauver. » J’ai souri et j’ai dit : « Oh ! Ce département est très spécial. C’est vraiment une bénédiction d’avoir un si bon travail à un si jeune âge. Vous voyagez souvent ? » Il a répondu : « Oui, je reviens d’une inspection. » J’ai dit : « De nos jours, il n’y a pas de fonctionnaires qui ne soient pas corrompus. Ces fonctionnaires de niveau national et ministériel sont encore plus corrompus. » Il a répondu : « Nous ne pouvons rien faire à ce sujet. Nous ne nous occupons que du niveau local. » J’ai dit qu’il y avait aussi beaucoup de corruption au niveau local et j’ai donné plusieurs exemples dans notre ville. Nous avons discuté pendant un bon moment.

Je lui ai dit : « N’oubliez pas d’être honnête, gentil et tolérant. C’est le critère fixé par le ciel. La raison de cette pandémie est que les gens ont maintenant désobéi au critère et ne sont pas en accord avec le ciel. Vous devez rester en sécurité pendant la pandémie. » Il m’a dit qu’il était membre du PCC. J’ai dit : « Vous êtes un jeune homme exceptionnel et vous avez donc été sélectionné. Mais vous devriez invalider le serment que vous avez fait au PCC. Ne lui donnez pas votre vie. Utilisez un surnom pour annuler ces trois serments, et tout ira bien. » Il a dit : « D’accord, merci ! » Je lui ai dit : « Dites toujours : “Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon” ». C’est la seule façon d’assurer votre sécurité. » Il m’a remerciée plusieurs fois et m’a aussi souhaité bonne chance.

Que je parle à des personnes âgées, à des personnes d’âge mûr, à des étudiants universitaires, des collégiens, des lycéens ou des enfants, je commence souvent la conversation par quelque chose qui est susceptible de les intéresser, comme la photographie par exemple. Je leur dis ensuite de dire : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon » et je les aide à démissionner du PCC et de ses organisations affiliées.

III. Des occasions d'élever ma cultivation

Clarifier la vérité pour sauver les gens fait également partie de notre cultivation, et c’est très sérieux. Si nous ne nous cultivons pas bien et n’éliminons pas nos attachements, non seulement nous ne serons pas en mesure de sauver les êtres, mais cela entraînera aussi des pertes.

En février 2022, j’attendais un bus dans une gare et j’ai clarifié la vérité à un jeune homme d’une vingtaine d’années. Au début, il a écouté. Je lui ai ensuite parlé du rocher aux caractères cachés à Pingtang, dans la province du Guizhou, et lui ai dit qu’il pouvait la consulter sur son téléphone portable. Il m’a soudain demandé quel était mon nom de famille. Puis il a rapidement composé un numéro sur le téléphone portable et a dit : « Il y a une Falun Gong ici ! » Je savais qu’il avait appelé la police, alors je me suis précipitée de l’autre côté de la gare et je l’ai dit à l’autre pratiquante. Elle est partie rapidement. Le jeune homme m’a attrapée et ne voulait pas me lâcher. Plus tard, avec la protection du Maître, j’ai pu partir.

Après cela, je savais que je devais avoir un attachement et qu’on en avait profité. J’ai repensé à mon processus de cultivation depuis le début quand j’ai commencé à clarifier la vérité de personne à personne. Du commencement où j'ai fait des percées et commencé à sortir de chez moi, jusqu'à réussir à aider quelques personnes à démissionner chaque jour, puis une douzaine de personnes, et 20 personnes par jour, et finalement atteindre le maximum de 31 personnes en une journée. Comme le nombre allait en augmentant, j’ai progressivement développé l’attachement à faire les choses. Parfois, en voyant la joie des gens après qu’ils ont compris la vérité, j’étais trop heureuse et j’ai progressivement développé l’attachement à l'exaltation.

L’année dernière, mon mari a commencé à lire le Fa avec moi, et j’étais heureuse pour lui. Mais parce qu’il n’avait pas encore vraiment cultivé solidement, il donnait souvent son avis et disait des choses comme si une certaine partie était impossible ou qu’il ne croyait pas certaines choses que le Maître disait. Cela me mettait très en colère. J’avais aussi peur qu’il subisse du karma pour avoir dit ces choses, alors je l’arrêtais avec des mots forts. Mais il s’en moquait. J’étais alors encore plus en colère et je disais beaucoup de choses pour l’accuser. J’oubliais complètement que c’était aussi mon environnement de cultivation. Après avoir trouvé mon problème, j’ai essayé de lui expliquer la nature sacrée de Dafa et pourquoi nous devrions respecter le Maître et le Fa. Il a compris qu’il avait tort et il a dit : « Je ne dirai rien d’irrespectueux envers le Maître. Si je ne comprends pas quelque chose, je laisserai tomber et je vais espérer la comprendre progressivement. »

Il y a un petit jardin en face de la gare locale. Les gens s’y assoient souvent sur un banc pour attendre les bus et les trains. Ils viennent de tout le pays. Je sais qu’ils sont tous des personnes prédestinées qui sont ici pour être sauvées. Je vais souvent là-bas et je leur explique la vérité. Je me suis rendu compte que la personne chargée du nettoyage était souvent là lorsque je clarifiais la vérité, et qu’elle balayait près de nous pour pouvoir écouter notre conversation. Je pensais qu’elle était là pour interférer. Parfois, lorsque je rencontrais quelqu’un qui ne voulait pas écouter, je pensais : « Est-ce un policier en civil ? »

Petit à petit, j’ai compris que ces pensées n’étaient pas bonnes et que je devais surveiller mon esprit et élever mon xinxing. Je devais remplacer ces pensées négatives par des pensées droites. Ce sont tous des êtres qui sont ici pour le Fa, et peut-être sont-ils venus pour aider. Après avoir réalisé cela, lorsque je rencontrais des personnes qui semblaient s’interposer ou ne voulaient pas écouter, je les traitais comme ma famille et j’espérais qu’elles fassent le bon choix. Dès que j’éliminais mes pensées négatives, le champ énergétique devenait calme et paisible.

(Dix-neuvième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale 2022)

Traduit de l’anglais