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La persécution a entraîné la mort de 31 pratiquants de Falun Gong en octobre et novembre 2022

11 décembre 2022 |   Écrit par un correspondant de Minghui

(Minghui.org) En octobre et novembre 2022, il a été rapporté que 31 pratiquants de plus sont morts en raison de la persécution.

Le Falun Gong également connu sous le nom de Falun Dafa est une discipline méditative et spirituelle ancestrale basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Depuis sa présentation publique en 1992, d’innombrables personnes ont été attirées par ses principes profonds et ses bienfaits pour la santé. Craignant sa popularité croissante, le régime communiste chinois a lancé une campagne nationale en juillet 1999 pour tenter d’éradiquer cette méthode.

Parmi les 31 décès nouvellement confirmés : un décès rapporté dans cet article s’est produit chaque année en 2007, 2008, 2012, 2013, 2015, 2019 et 2020. Trois décès sont survenus en 2016, quatre en 2021 et 17 en 2022.

Les 31 pratiquants, dont 18 femmes, vivaient dans 17 provinces ou municipalités. Le Liaoning et le Heilongjiang sont en tête de liste avec cinq cas chacun, suivis par quatre cas dans le Jiangsu et trois en Mongolie intérieure. Le Henan a enregistré deux cas. Les 12 autres régions, dont l’Anhui, le Guangdong, le Guizhou, le Hebei, le Hunan, le Jiangxi, le Jilin, le Shandong, Shanghai, le Shanxi, le Sichuan et le Yunnan, comptaient chacune un cas.

À l’exception de quatre pratiquants dont l’âge nous est inconnu, les autres pratiquants avaient entre 45 et 82 ans, dont sept septuagénaires et deux octogénaires. Ils venaient de tous les horizons, notamment un ingénieur, un bijoutier, un ancien officier de police et un enseignant. Certains des pratiquants âgés ont vu leur pension suspendue et se sont retrouvés sans ressources avant de décéder.

Trois des pratiquants sont morts alors qu’ils étaient encore en garde à vue. La plupart des autres sont décédés après avoir succombé à une longue détresse mentale, à l’incarcération et à la torture. La persécution a brisé de nombreuses familles, et trois de ces familles ont perdu chacune trois de leurs membres.

Vous trouverez ci-dessous une sélection de ces décès. La liste complète des 31 pratiquants décédés peut être téléchargée ici (PDF).

Décès en garde à vue

Un homme du Shanxi meurt en prison alors qu’il purgeait une peine pour sa croyance

M. Luo Baojun, sexagénaire, de la ville de Taiyuan, province du Shanxi, est décédé en avril 2021.

Il a été arrêté le 25 juin 2018 alors qu’il étudiait des enseignements du Falun Gong avec d’autres pratiquants. La police a défoncé sa porte et s’est introduite dans son domicile. Ils ont scellé sa porte après le raid. Il a été détenu au centre de détention de Gujiao.

Huit pratiquantes ont été arrêtées le même jour, comprenant Mme Wang Lanmei, Mme Wang Suping, Mme Sun Zhifen, Mme Zhang Qingxiang, Mme Zhang Runying, Mme Guo Runxian, Mme Tian Yuqin et Mme Hu Lanying. La plupart d’entre elles avaient la soixantaine au moment de l’arrestation.

Le parquet du district de Yingze a inculpé les neuf pratiquants le 2 janvier 2019. Ils ont comparu devant le tribunal du district de Yingze le 2 avril 2019, menottés et enchaînés. Les avocats des pratiquants ont plaidé non coupables pour eux. Ils ont fait valoir que la police avait fouillé leur domicile sans mandat et fabriqué des preuves contre eux.

Huit des pratiquants ont été condamnés à des peines allant de un an à dix ans de prison. Le cas de la neuvième pratiquante, Mme Wang Lanmei, a été mis en suspens pendant deux ans, mais le tribunal a rouvert son dossier. Elle a été condamnée à une peine de deux ans de prison.

M. Luo a été condamné à cinq ans de prison et à une amende de 20 000 yuans. Il a été emmené à la prison de Jinzhong vers le mois de juin 2019. Depuis que le régime communiste chinois a lancé la campagne « Plan zéro » début 2020 pour forcer les pratiquants de Falun Gong à renoncer à leur croyance, les autorités pénitentiaires ont adhéré à cette campagne de manière agressive.

Les pratiquants n’ont droit qu’à un seul petit pain à la vapeur par repas. Toute nourriture qu’ils auraient achetée auparavant est confisquée. Ceux qui refusent de renoncer au Falun Gong sont placés à l’isolement, et on les force à rester debout face au mur pendant de longues heures, ou on les suspend par les poignets et ils sont battus. Même lorsque certains pratiquants cèdent à la torture et sont contraints de signer des déclarations de renoncement au Falun Gong, les gardiens leur ordonnent d’injurier le Falun Gong avant que la torture ne cesse.

Selon un autre pratiquant de Falun Gong emprisonné là-bas, M. Luo est tombé en prenant une douche en avril 2021 et est décédé peu après. En raison de la stricte censure de l’information dans la prison, les détails de son cas ne sont pas clairs au moment de la rédaction de cet article.

Un homme de 67 ans meurt en prison alors qu’il purgeait sept ans de prison

M. Ge Zhenhua de la ville de Harbin, province du Heilongjiang, est décédé le 22 octobre 2022. Il avait 67 ans.

M. Ge a été arrêtée le 20 juin 2016, pour avoir installé des banderoles sur le Falun Gong et distribué des documents d’information. Le parquet de la ville de Shangzhi l’a condamné à douze ans de prison avec une amende de 50 000 yuans. Il a fait appel auprès du tribunal intermédiaire de la ville de Shangzhi qui a maintenu sa condamnation, mais a réduit la peine de prison de M. Ge à sept ans avec une amende de 30 000 yuans.

Depuis le début de la pandémie en 2020, les autorités de la prison du Hulan ont mis en place une gestion stricte des pratiquants de Falun Gong incarcérés. Ils forcent les pratiquants à s’asseoir sur de petits tabourets toute la journée et refusent les visites de leur famille. Les autorités pénitentiaires ordonnent également aux pratiquants de renoncer à leur croyance et ceux qui refusent d’obtempérer sont soumis à des tortures brutales.

Début octobre 2022, la famille de M. Ge a été informée par la prison qu’il avait été victime d’un accident vasculaire cérébral et qu’il était hospitalisé. La prison a ordonné à la famille de payer ses frais médicaux, qui s’élevaient à plus de 10 000 yuans par jour. La famille n’ayant pas les moyens de payer, la prison l’a obligée à signer un consentement pour arrêter le traitement. M. Ge est décédé le 22 octobre.

Condamnée à tort, une femme meurt quelques jours après s’être vu refuser une libération conditionnelle pour raisons médicales

Mme Liu Hongxia, 47 ans, de la ville de Dalian, province du Liaoning, a été arrêtée le 28 octobre 2021 pour avoir accroché des affiches sur le Falun Gong. Elle a entamé une grève de la faim le 14 février 2022 pour protester contre cette persécution. Elle s’est vu refuser une libération conditionnelle pour raisons médicales malgré son état critique et est décédée le 8 novembre 2022.

Lorsque son avocat est allé la voir le 28 février, on lui a dit qu’elle avait été transférée à l’hôpital Xinhua, qui est associé au centre de détention de la ville de Dalian et aux prisons locales.

À l’hôpital, Mme Liu a été attachée à un lit, gavée, et on lui a injecté des substances inconnues. Toutes les visites lui ont été refusées, y compris celles de son avocat et de sa famille.

Le juge Guo Danhua du tribunal du district de Ganjingzi a jugé Mme Liu de manière virtuelle et l’a condamnée à quatre ans de prison le 13 juillet, six jours après qu’elle eut été ramenée au centre de détention. Aucun membre de sa famille n’a eu l’autorisation d’assister à l’audience. La demande de report de la procédure formulée par son avocat a également été rejetée. Mme Liu était si faible et émaciée qu’elle ne pouvait même pas s’asseoir et est restée affaissée sur sa chaise pendant toute la durée de l’audience.

Lorsque son avocat a finalement obtenu un laissez-passer pour aller la voir après le procès, elle ne se souvenait pas de son séjour à l’hôpital, mais savait qu’elle avait été gavée et qu’on lui avait fait une injection. Son avocat a fait appel de la décision en sa faveur, mais en octobre l’instance supérieure a décidé de confirmer le verdict.

Mme Liu a été de nouveau admise à l’hôpital Xinhua fin août et transférée dans une unité de soins intensifs fin octobre. Les médecins ont émis un avis d’état critique à son égard. Sa famille a demandé une libération conditionnelle pour raisons médicales le 25 octobre, mais le tribunal et le centre de détention ont refusé.

Le 29 octobre, lorsque sa famille a eu l’autorisation de lui rendre visite, Mme Liu était extrêmement faible. Le 4 novembre, elle a commencé à saigner de la bouche et du nez. Pensant qu’elle était au seuil de la mort, le médecin a demandé à sa famille d’amener son enfant pour qu’il la voie une dernière fois. La visite a été surveillée par un policier. Mme Liu est décédée le matin du 8 novembre.

Décès des personnes âgées

Un homme de 81 ans meurt un an après avoir purgé sa troisième peine de prison

Après avoir passé trois années en prison pour sa pratique du Falun Gong, M. Liao Songlin, en très mauvaise santé, a été libéré le 13 juillet 2021. Cet habitant de 81 ans de la ville de Chenzhou, province du Hunan, est décédé le 14 octobre 2022. Même après son décès, des employés de la communauté locale sont encore venus le harceler et ont même tenté de constater sa mort en vérifiant son lieu de sépulture.

M. Liao Songlin menotté dans la salle des visiteurs de la prison de Jinshi en 2008.

M. Liao, un ancien combattant retraité du centre des réceptions militaires, a été arrêté chez lui le 19 juillet 2018. Après plusieurs jours au centre de détention de Chenzhou, cet homme de 77 ans a reçu un diagnostic d’hypertension artérielle, de maladie cardiaque, d’accident vasculaire cérébral mineur et de tuberculose. Au lieu de le libérer, les autorités l’ont envoyé dans un hôpital militaire. Sa femme a exigé sa libération, mais sans succès.

Le 27 septembre, le tribunal du district de Beihu a tenu une audience sur l’affaire de M. Liao à l’hôpital. M. Liao était menotté et enchaîné et a été privé du droit de se défendre. Le 22 octobre 2018, le juge l’a condamné à trois ans de prison. Sa pension a été suspendue pendant son emprisonnement.

Un homme de 82 ans, injustement condamné à une peine de prison, meurt de détresse mentale

Le 17 novembre 2022, M. Zhou Shaotang, de la ville de Panjin, province du Liaoning, a succombé à la pression mentale après avoir été injustement condamné à une peine d’un an de prison en raison de sa pratique du Falun Gong. Il avait 82 ans.

M. Zhou a été arrêté le 13 janvier 2021 pour avoir parlé du Falun Gong à des gens lors d’une foire communautaire. Lorsqu’il a été emmené au poste de police, il a vu une grande photo de lui sur le bureau. Il a soupçonné que la police le suivait depuis un certain temps et cherchait une occasion de l’arrêter.

La police a emmené M. Zhou chez lui et a confisqué ses livres de Falun Gong. Comme lui et sa femme avaient tous les deux des troubles de la santé, la police ne l’a pas ramené au poste de police, mais est revenue tous les trois jours pour le harceler.

Le tribunal de Xinglongtai a jugé M. Zhou le 28 septembre 2021. Sa famille l’y a emmené en fauteuil roulant. Il s’est évanoui pendant la séance en raison de son hypertension, et le juge a ajourné l’audience.

Début décembre 2021, compte tenu de l’état de santé de M. Zhou, le juge a tenu une autre audience à son domicile et le 8 décembre, il l’a condamné à un an de surveillance résidentielle. Ils ont laissé un téléphone portable chez lui pour surveiller ses activités quotidiennes.

La condamnation et la surveillance du téléphone portable ont été trop lourdes pour M. Zhou. Il a développé une maladie pulmonaire et est mort le 17 novembre 2022.

Avant cela, M. Zhou avait été arrêté le 31 décembre 2000 pour avoir brandi une banderole sur le Falun Gong place Tiananmen. Il avait ensuite été condamné à quatre ans de prison. Après sa libération, la police avait continué à le surveiller et à le harceler.

Une femme de près de 80 ans meurt après avoir été incarcérée et jugée alors qu’elle souffrait d’un lymphome aigu

Mme Luo Qinxian âgée de près de 80 ans a été incarcérée pour sa croyance dans le Falun Gong, alors qu’elle était dans un état critique à cause d’un lymphome aigu. Elle est décédée le 5 septembre 2022, un mois après avoir été placée sous surveillance résidentielle.

Mme Luo Qinxian, de la ville de Kaili, province du Guizhou, a été arrêtée le 12 octobre 2021 pour avoir parlé du Falun Gong à des gens. Le tribunal a fixé une audience pour le 12 avril 2022, mais l’a reportée après que sa famille a engagé un avocat pour plaider non coupable en son nom.

Le 13 avril 2022, le Bureau d’assurance de la sécurité sociale a suspendu la pension de Mme Luo et lui a ordonné de restituer les paiements qu’elle avait reçus depuis décembre 2021, peu après l’approbation de son arrestation. Ils ont invoqué une nouvelle politique selon laquelle les retraités incarcérés n’ont droit à aucune prestation, bien qu’aucune loi du travail chinoise ne comporte une telle stipulation. Ils ont menacé de la poursuivre en justice si elle ne rendait pas l’argent à temps.

Le 16 mai 2022, on a diagnostiqué à Mme Luo un lymphome aigu, un type de cancer qui affecte les globules blancs, et elle a été opérée dans un hôpital local. Alors qu’elle était encore en convalescence, les autorités l’ont ramenée au centre de détention le 27 mai et ont refusé qu’elle soit libérée sous caution, malgré son état critique.

Le 19 juillet, le tribunal a tenu une audience sur le cas de MmeLuo au centre de détention. L’état de santé de Mme Luo ne cessant de se détériorer, le tribunal a finalement autorisé sa libération le 12 août, et l’a placée sous surveillance résidentielle pendant six mois.

À ce moment-là, le corps de Mme Luo s’était gravement déformé. Elle souffrait énormément de partout. Le moindre contact la faisait grimacer de douleur. Des fluides suintaient de ses jambes et son visage était gonflé. Elle avait presque perdu l’ouïe et sa vision avait beaucoup baissé. Elle est décédée un mois plus tard, le 5 septembre.

Une famille qui se désagrège

Nouvelles tardives : Des parents et leur fils sont tous décédés à cause de la persécution

Une famille de trois personnes de la ville de Changzhou, province du Jiangsu, a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1996. Leurs maladies de longue durée ont rapidement disparu et ils menaient une vie paisible.

Après le début de la persécution du Falun Gong par le régime communiste chinois en 1999, le fils, M. Cai Wenming, a été condamné à sept ans de prison. Il a lutté contre une maladie cardiaque persistante et est décédé à 47 ans en 2013, six ans après avoir été libéré. Sa mère, Mme Zhen Xiangying, a reçu un coup dur et est décédée trois ans plus tard. Son père, M. Cai Jianhua, a été condamné à trois ans de prison début 2020. Il est décédé en mai 2020 avant de commencer à purger sa peine. Il avait 77 ans.

Décès du fils

Le 27 octobre 2000, M. Cai Wenming a été arrêté. Pendant qu’il le battait, la police a dit à M. Cai : « Nous pouvons arrêter des gens comme toi quand nous le voulons, sans suivre aucune procédure légale. » La police a aussi menotté M. Cai, lui a couvert les yeux et l’a suspendu par les poignets à un cadre de porte. Pendant qu’il était suspendu dans les airs, les policiers le frappaient avec des ceintures et des matraques.

Les policiers ont rempli un réservoir d’eau et y ont enfoncé sa tête. Ils l’ont torturé jusqu’à ce qu’ils soient épuisés. Avant l’aube, ils l’ont déshabillé et l’ont forcé à s’agenouiller sur le sol en béton.

Le lendemain, les policiers ont torturé M. Cai de la même manière. Il est devenu incontinent à cause de cela. Les habitants vivant à proximité pouvaient entendre ses cris la nuit.

Pendant ses quatre jours de détention et de torture, le chef Hong a essayé de le faire passer pour le meneur qui avait organisé le déplacement des pratiquants locaux à Pékin début octobre pour faire appel en faveur du Falun Gong, alors qu’il était en voyage d’affaires à ce moment-là.

Le 9 août 2001, M. Cai a été condamné à sept ans de prison. Après sa libération en octobre 2007, il a souvent ressenti des douleurs thoraciques intenses, qui duraient parfois plusieurs jours de suite. En juillet 2013, il a commencé à ressentir des douleurs systémiques et il n’arrivait pas à dormir la nuit. Il est décédé fin octobre. Il avait 47 ans.

Décès de la mère

Quatre mois après l’arrestation de M. Cai en octobre 2000, ses parents, M. Cai Jianhua et Mme Zhen, ont été emmenés dans un centre de lavage de cerveau et ils ont été frappés avec des bâtons en métal et en bois. Lorsque leurs pieds sont devenus extrêmement gonflés, les policiers les ont ensuite forcés à rester debout pendant des heures avant de les laisser dormir.

Mme Zhen a souffert de douleurs dorsales si intenses qu’elle ne pouvait pas se tenir droite et devait s’appuyer contre le mur pour marcher. Le 13 avril 2001, craignant qu’elle ne meure en détention, la police l’a relâchée. Elle a été alitée pendant trois mois.

Après s’être rétablie, Mme Zhen s’est rendue à Pékin pour demander le droit de pratiquer le Falun Gong et elle a été condamnée à deux ans et demi de détention dans le camp de travaux forcés pour femmes de Judong.

Les tortures qu’elle a subies dans le camp de travail, suivies par la mort de son fils en 2013, ont eu des répercussions sur sa santé. Elle est tombée malade peu après et est décédée trois ans plus tard, en avril 2016.

Décès du père

Le 18 juillet 2000, M. Cai Jianhua a été arrêté pour la première fois, alors qu’il se rendait à Pékin pour faire appel en faveur du Falun Gong. La police l’a déshabillé et l’a forcé à s’agenouiller. Ils l’ont giflé et ils lui ont frappé la tête.

Le 24 juillet, les policiers ont menotté M. Cai, l’ont suspendu par les poignets à un cadre de porte et l’ont battu. Après une matinée de passage à tabac, ils l’ont décroché vers midi. Il a perdu connaissance pendant 50 minutes. Hong lui a versé de l’eau froide dessus pour le réveiller. Quand il est revenu à lui, il était incontinent.

Début octobre 2000, M. Cai s’est rendu à Pékin pour faire à nouveau appel. Une fois de plus, la police l’a menotté et a failli l’étouffer. La nuit, ils l’ont déshabillé jusqu’à ses sous-vêtements et l’ont forcé à s’agenouiller sur le béton.

Après près de deux décennies d’arrestations et de harcèlement répétés, M. Cai a de nouveau été arrêté en 2018 pour avoir parlé du Falun Gong à des gens. Il a été arrêté une nouvelle fois deux mois plus tard, parce que quelqu’un a signalé qu’il avait parlé du Falun Gong à des personnes dans un bus.

En raison de son état de santé, le centre de détention a refusé de l’admettre et l’a libéré sous caution. Lors de l’expiration de sa caution un an plus tard, la police l’a prolongée d’un an.

Le tribunal a condamné M. Cai à trois ans de prison en 2020. Il est décédé en mai de la même année, avant d’être emmené en prison.

Nouvelles tardives : Une femme âgée de 55 ans meurt des suites de la persécution, laissant son mari handicapé et leur fille de 13 ans livrés à eux-mêmes

Quand Mme Jiang Haiying, une habitante de la ville de Baotou en Mongolie intérieure, a été enceinte de sa fille à l’âge de 44 ans, elle était déterminée à donner à son enfant le meilleur qu’elle pouvait lui offrir. Mais un voyage qu’elle a fait quatre ans après la naissance du bébé, pour rendre visite à sa mère, a changé à jamais le destin de sa famille.

Le 1er septembre 2014, Mme Jiang et sa fille alors âgée de quatre ans attendaient de monter dans le train à la gare de Baotou, lorsque la police l’a interpellée et arrêtée sous les yeux de la fillette.

Après cela, la petite était trop effrayée pour se rendre à nouveau à la gare. Elle tremblait également dès qu’elle voyait un policier. La fillette, qui était autrefois extravertie, s’est renfermée sur elle-même et parlait rarement. Son père a travaillé sans répit pour tenter de sauver sa mère, mais en vain.

La police a maintenu Mme Jiang sous écrous pendant deux ans et a essayé de la faire condamner à la prison pour son refus d’abandonner sa croyance dans le Falun Gong.

En 2016, même après que la police a finalement libéré Mme Jiang faute d’avoir pu réunir suffisamment de preuves pour l’inculper, ils ont continué à la harceler régulièrement à son domicile.

En 2019, trois ans seulement après le retour de Mme Jiang dans sa famille et alors que sa fille avait neuf ans, son mari est soudain tombé gravement malade. Bien qu’il ait survécu, il est invalide depuis et a besoin qu’elle s’occupe de lui.

Pour soutenir sa famille, Mme Jiang a repris son ancienne profession d’enseignante et a commencé à proposer des cours de soutien scolaire pour avoir des revenus.

Mais le harcèlement continuel de la police a fini par l’épuiser. Elle a développé des grosseurs dans la poitrine et a dû engager une nounou pour s’occuper de sa fille, tandis qu’elle emménageait chez ses parents, tous les deux approchant des 80 ans. Sa mère âgée a dû s’occuper d’elle, ainsi que de son père, qui luttait contre les effets secondaires d’une thrombose cérébrale.

Mme Jiang est décédée le 10 juillet 2021. Elle n’avait que 55 ans.

Son frère s’occupe à présent de son mari et sa mère prend soin de sa fille de 13 ans.

Décès après une persécution sans fin

Nouvelles tardives : Un marchand de bijoux meurt trois ans après avoir été emprisonné

Deux ans après qu’un bijoutier de la ville de Kunming, province du Yunnan, a appris le Falun Gong, il a été arrêté et condamné à une peine de trois ans pour avoir révélé la persécution de cette méthode méditative et spirituelle ancestrale perpétrée par le Parti communiste chinois. M. Zhu Yandong a été torturé en prison et sa santé en a été affectée. Il n’a jamais récupéré en raison du harcèlement continu qu’il a subi après sa libération le 8 septembre 2016. Il est décédé trois ans plus tard, le 25 août 2019. Il avait 51 ans.

M. Zhu avait une entreprise très prospère de vente de bijoux et vivait dans le luxe. Toutefois, malgré sa richesse, il sentait un vide intérieur et n’était pas vraiment heureux.

En février 2011, un ami proche a commencé le Falun Gong et lui a présenté la méthode. Tous deux ont été profondément touchés par les profonds principes enseignés par le Falun Gong. M. Zhu a trouvé les réponses aux multiples questions qu’il se posait sur la vie et qui l’avaient troublé pendant plus de vingt ans.

À partir de ce moment-là, il a commencé à pratiquer le Falun Gong diligemment, lisant les livres et faisant les exercices de méditation. En l’espace d’un an, il a abandonné ses mauvaises habitudes de boire, fumer et jouer à des jeux d’argent. Pendant ce temps, son hypertension artérielle, son taux de cholestérol élevé et plusieurs autres problèmes ont aussi disparu. Il a compris le vrai but de la vie et jouissait d’une paix intérieure.

Le 9 septembre 2013, M. Zhu a été arrêté parce qu’il avait partagé son expérience avec des gens et exposé la persécution, et il a été condamné plus tard à une peine de trois ans de prison. Les gardiens de prison l’ont battu et lui ont injecté des substances toxiques. Son taux de glycémie a augmenté, ce qui lui a causé une perte de la vision. Les gardiens l’ont également forcé à porter une camisole de force.

Au moment de sa libération, le 8 septembre 2016, M. Zhu était physiquement et mentalement traumatisé. Les autorités ont continué à le harceler après sa libération ce qui a détérioré davantage sa santé. Finalement, il est décédé le 25 août 2019.

Une ancienne gardienne de prison décède à cause de la persécution

Mme He Zhongping, une gardienne à la retraite de la prison d’Abazhou, province du Sichuan, est décédée le 30 septembre 2022, après avoir été persécutée pour sa croyance dans le Falun Gong. Elle avait 67 ans.

Mme He de la ville de Dujiangyan, province du Sichuan, a été arrêtée le 14 février 2003 pour avoir refusé d’abandonner sa croyance ; elle a été détenue pendant quinze jours. Elle a été de nouveau arrêtée en mai 2003 pour avoir distribué des documents d’information sur le Falun Gong et a été détenue dans un camp de travail pendant plus de deux ans. Elle a été libérée vers août 2006.

En 2008, les autorités ont suspendu la pension de Mme He sous prétexte qu’elle refusait de renoncer au Falun Gong. Ils ne lui ont accordé qu’une allocation pour faible revenu de 300 yuans par mois. Lorsqu’elle a fait appel, les autorités ont affirmé que, comme elle avait enfreint la loi, même lui accorder l’aide aux personnes à faible revenu était généreux.

Bien que la subvention pour les personnes à faible revenu de Mme He ait ensuite été portée à 600 yuans, c’était encore à peine suffisant pour qu’elle puisse s’en sortir. Elle a fait appel à plusieurs reprises à ses supérieurs et a clarifié les faits sur le Falun Gong, mais en vain.

Ces dernières années, sa santé a commencé à décliner et elle a perdu la vue. Le 6 juin 2022, trois gardiens de la prison d’Abazhou se sont rendus chez elle, affirmant qu’ils allaient faire rétablir sa pension. Elle leur a fait confiance et a signé un document, alors qu’elle ne voyait plus assez bien pour le lire.

Lorsque sa fille lui a rendu visite le lendemain, elle s’est rendu compte que les gardiens avaient trompé Mme He en lui faisant signer une déclaration de renoncement au Falun Gong.

Mme He était dévastée et a pleuré pendant deux jours. Sa santé s’est rapidement détériorée après cela et elle est décédée le 30 septembre.

Un ancien professeur meurt après deux peines de camp de travail et un harcèlement incessant

Après avoir enduré deux peines de camp de travail, six arrestations et un harcèlement incessant dû au fait de sa pratique du Falun Gong, un ancien enseignant de la ville d’Enping, province du Guangdong, est décédé au mois de juin 2022. M. Hu Yuanhuan avait 51 ans.

Quelques jours seulement avant son décès, plusieurs policiers locaux l’ont à nouveau harcelé, menaçant de forcer sa porte et d’entrer par effraction.

M. Hu a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1997. Comme il est resté fidèle à ses convictions, il a été renvoyé de l’école où il travaillait et ciblé à maintes reprises par les autorités.

M. Hu a été arrêté en mars 2001. Il a entamé une grève de la faim en signe de protestation pour sa détention arbitraire, et a fini par être gavé au moyen d’un épais tube en plastique acheté dans un magasin de bricolage et inséré dans une de ses narines. Le chef adjoint du centre de détention a dit aux détenus à qui il avait ordonné de gaver M. Hu que le chef du centre de détention s’occuperait de tout si Hu venait à mourir du gavage.

Lu a menacé d’incinérer M. Hu vivant ou de l’emmener à l’hôpital, pour faire prélever ses organes et falsifier un document pour dire qu’il donnait volontairement ses organes.

M. Hu est tombé une fois dans le coma à la suite de la torture, mais les gardiens l’ont emmené dans le camp de travaux forcés de Sanshui et l’ont accusé de faire semblant d’être mort. À l’hôpital du camp de travail, les gardiens l’ont ligoté sur son lit dans la position de l’aigle déployé et l’ont à nouveau gavé. Il a été relâché deux mois plus tard, alors qu’il était à l’article de la mort.

Au mois de mars 2007, dans le but de l’arrêter, le policier Chen Jianhua s’est furtivement introduit chez M. Hu en escaladant sa clôture. M. Hu a entamé une nouvelle fois une grève de la faim et a été entravé et enchaîné sur un « banc du tigre ». Il a été condamné à purger une autre peine dans le camp de travaux forcés de Sanshui. Durant les huit mois où il a été gardé dans l’hôpital du camp, les gardiens l’ont à nouveau enchaîné sur son lit et l’ont gavé. Parallèlement, les détenus l’ont insulté et ont essayé de lui laver le cerveau en calomniant le Falun Gong. Il a été relâché de nouveau à l’article de la mort.

Après avoir récupéré, il a quitté le faubourg et a trouvé un travail. La police l’a à nouveau arrêté en décembre 2019 sur son nouveau lieu de travail. Il a été ramené au Département de police de la ville d’Enping et plus tard il a été libéré sous caution.

La police l’a surveillé de près dans sa vie quotidienne et a installé des caméras de surveillance devant chez lui. Ils ont également ordonné à son frère, M. Hu Yuanhuang, de le surveiller tout au long de la journée et de leur faire des rapports sur ses activités. La torture physique et mentale a fait des ravages sur sa santé. Il est devenu très faible et a souffert d’hypertension. Il est décédé au mois de juin 2022.

Voir aussi :

La persécution a entraîné la mort de 33 pratiquants de Falun Gong entre juillet et septembre 2022

La persécution à mort de 92 pratiquants de Falun Gong signalée pendant la première moitié de 2022

La persécution a entraîné la mort de 17 pratiquants de Falun Gong en mai 2022

La persécution a entraîné la mort de 19 pratiquants de Falun Gong en avril 2022

Confirmation du décès de 44 pratiquants de Falun Gong à cause de la persécution entre janvier et mars 2022

La persécution a entraîné la mort de 20 pratiquants de Falun Gong en janvier 2022

En 2021, 132 pratiquants de Falun Gong sont morts dans la persécution de leur croyance

(Un article connexe est disponible dans la version chinoise.)

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Traduit de l’anglais