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Une femme invitée dans un talk-show pour dénoncer le probable prélèvement forcé d’organes sur son père en Chine

19 décembre 2022 |   Écrit par un pratiquant de Falun Gong aux États-Unis

(Minghui.org) « Quand j’ai vu le corps de mon père, je n’arrivais pas à croire que c’était réel – il était émacié et couvert d’ecchymoses. Une grande partie de la peau manquait sur son visage et il avait de nombreuses blessures », se souvient Mme Han Yu, une habitante de New York de 37 ans, à propos de son père, lors du talk-show de Rick Jensen le 13 décembre dernier.

Le père de Mme Han, M. Han Junqing, était un pratiquant de Falun Gong habitant la cité de Doudian dans le district de Fangshan, à Pékin. Il a été arrêté en février 2004 pour avoir défendu sa croyance et est décédé trois mois plus tard, le 4 mai. La police a incinéré son corps contre la volonté de sa famille.

Jensen, lauréat du prix du meilleur talk-show de la Société des journalistes professionnels de la région de Philadelphie, a invité Mme Han et un autre invité à participer à une émission spéciale de 20 minutes intitulée « Un survivant décrit le gouvernement communiste chinois asservissant des citoyens innocents et prélevant leurs organes pour le profit ». Le talk-show de Jensen fait partie de WDEL, une station de radio commerciale d’onde moyenne à Wilmington, Delaware.

L’animateur de talk-show radio, Rick Jensen, a parlé des prélèvements forcés d’organes en Chine dans son émission du 13 décembre.

Témoignage de la fille de la victime

« Le gouvernement communiste chinois peut tirer profit des prélèvements d’organes sur des personnes innocentes dans son pays », a expliqué Jensen au début de l’émission.

Mme Han a vu une longue incision sur le corps de son père qui allait de sa gorge à sa poitrine et qui avait été recousue avec des fils noirs. Elle a essayé d’ouvrir la chemise pour voir si l’incision s’étendait plus loin dans la poitrine, mais a été empêchée par la police.

Le frère et la belle-sœur de son père étaient également présents. Ils ont également remarqué l’incision. Lorsque les policiers ne faisaient pas attention, ils ont soulevé la chemise sur le corps et ont vu que l’incision s’étendait jusqu’à l’abdomen. Ils ont pressé l’abdomen et ont senti des blocs de glace à l’intérieur.

Le père de Mme Han, M. Han, souffrait de problèmes cardiaques et d’hypertension artérielle, il avait souvent les deux jambes infestées de pus. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong en 1997, toutes ces maladies ont disparu. De plus, il a arrêté de fumer et de boire, et son mauvais caractère a disparu.

Cependant, en raison de sa pratique du Falun Gong, M. Han a été arrêté en février 2004 et est mort en détention le 4 mai de la même année. Plus de 100 policiers ont été dépêchés pour garder son corps, qui a été incinéré de force sans le consentement de sa famille. Mme Han et sa famille soupçonnent que la crémation était destinée à dissimuler le crime de prélèvement d’organes.

Deux ans après la mort de M. Han, l’atrocité des prélèvements forcés d’organes a été révélée au public. Ce crime est considéré comme une nouvelle forme de perversité sur cette planète et continue encore à l’heure actuelle.

DAFOH : Les pratiquants de Falun Gong sont le plus grand groupe de victimes

Jessica Russo, membre du conseil d’administration de Doctors Against Forced Organ Harvesting (Médecins contre le prélèvement forcé d’organes ou DAFOH), était l’autre invitée du talk-show de Rick Jensen. Elle a dit que les médias occidentaux ont à peine couvert cette atrocité depuis qu’elle a été révélée au public en 2006. Par exemple, après la mort récente de Jiang Zemin, l’ancien dirigeant du Parti communiste chinois (PCC) qui a lancé la persécution contre le Falun Gong en 1999, peu de médias occidentaux ont parlé de son implication dans le crime des prélèvements d’organes. « C’est vraiment une honte, parce que c’est le plus grand groupe persécuté en Chine », a-t-elle expliqué.

De nombreuses preuves ont confirmé l’existence des prélèvements forcés d’organes en Chine. Des recherches menées en 2016 ont montré qu’il y avait entre 16 000 et 100 000 greffes d’organes en Chine par an. Même si le PCC affirme que les organes provenaient de prisonniers exécutés, les chiffres ne concordent pas, car il y a eu beaucoup plus de greffes que de prisonniers exécutés. Alors que le nombre de greffes augmentait, le nombre de prisonniers exécutés avait en réalité diminué avec le temps. En fait, Amnesty International estime qu’il n’y a qu’environ 1700 prisonniers exécutés chaque année.

Un autre problème est le don volontaire d’organes. Il n’y avait pas de système de don d’organes en Chine jusqu’en 2013. Pour des raisons culturelles, le nombre de dons volontaires est très faible, seulement environ 0,2 % en 2017, ce qui ne peut pas expliquer l’offre élevée d’organes chaque année.

De plus, le nombre de greffes d’organes a soudain augmenté après le début de la persécution du Falun Gong en 1999. Tout cela a étayé le fait que les pratiquants de Falun Gong étaient les principales victimes des prélèvements forcés d’organes. Cela a également été soutenu par le nombre de centres de transplantation d’organes en Chine. Avant 1999, il n’y avait que 150 centres de ce type. En 2006, il y en avait 600 et le taux de croissance était de 300 %. Vingt sociétés pharmaceutiques occidentales ont fourni des médicaments liés aux prélèvements d’organes.

Jensen a demandé pourquoi il n’y avait pas beaucoup de pression de la part de la communauté internationale sur le PCC pour arrêter un crime aussi odieux. Mme Russo a déclaré que le silence de l’Occident sur cette question était largement motivé par des intérêts financiers, car ils ont de nombreux investissements en Chine. En fait, de nombreux chirurgiens chinois ont reçu une formation dans des centres médicaux occidentaux.

Dans ce contexte, DAFOH a travaillé en étroite collaboration avec les élus pour rédiger des projets de loi susceptibles de lutter contre le crime des prélèvements forcés d’organes. Trois projets de loi sont en cours de discussion au Congrès et au Sénat américains. « Nous devons nous assurer que notre gouvernement n’est pas de connivence avec la Chine dans le domaine des greffes. C’est un problème majeur », a-t-elle ajouté. « Si nous arrêtons notre soutien à la transplantation en Chine, il n’y a aucun moyen qu’ils [les responsables du PCC] puissent continuer [le crime]. »

Traduit de l’anglais