(Minghui.org) La branche de la ville de Chaoyang, province du Liaoning, de la Commission des affaires politiques et juridiques (CAPJ), une agence nationale chargée de l’application de la loi, a annoncé le 14 décembre 2021 que Cong Zhihong, secrétaire adjoint du Parti de l’agence, avait fait une chute mortelle depuis le haut d’un immeuble résidentiel dans le district de Shuangta la veille. Une enquête a exclu l’homicide.

La nouvelle a déclenché un débat houleux dans le domaine public, avec beaucoup de spéculations. Certains ont dit qu’après que des hauts fonctionnaires tels que Zhou Yongkang, Sun Lijun et Fu Zhenghua ont été démis, leurs acolytes ont pu craindre d’être également poursuivis, ce qui a poussé Cong à s’enlever la vie. D’autres soupçonnent les hauts fonctionnaires de l’avoir forcé à le faire pour dissimuler des preuves essentielles de crimes.

Quelle que soit la raison de son suicide, cependant, Cong, 47 ans, semble avoir été un pion du réseau de corruption, de crime et de lutte du Parti communiste chinois (PCC). En raison de sa lourde implication dans la persécution du Falun Gong, beaucoup soupçonnent que sa mort soit une conséquence de ses actes.

Cong Zhihong (丛志鸿), né en 1974, a commencé à travailler dans le système de police de Chaoyang en 1997. Entre juillet 2004 et novembre 2005, il a été instructeur politique pour l’unité 1 de la Division des affaires du sous-département de police de Guangming. L’unité 1 est dédiée à la répression du Falun Gong et Cong a joué un rôle clé dans cette agence.

Après cela, Cong a été nommé instructeur politique de la Division des affaires et y a travaillé jusqu’en avril 2011. Pendant cette période, il a dirigé de nombreux actes de persécution dans la région à l’encontre des pratiquants de Falun Gong. Par exemple, l’ancien secrétaire de la Commission centrale des affaires politiques et juridiques a émis un ordre en 2008 pour arrêter les pratiquants de Falun Gong à grande échelle dans tout le pays au nom du « maintien de la sécurité olympique ». Des dizaines de pratiquants ont été arrêtés chez eux le 25 février de cette année-là. La plupart ont été condamnés à au moins trois ans de prison. En raison du « succès » de cette opération, le Département de police de Chaoyang a reçu un prix du ministère de la Sécurité publique (police).

Lors d’une arrestation, Cong a giflé deux fois un pratiquant de Falun Gong qui n’avait pas ouvert la porte assez rapidement. Parmi la dizaine de policiers présents sur les lieux, certains avaient un grade supérieur à celui de Cong et d’autres un grade inférieur. Mais Cong est le seul à avoir frappé un pratiquant. Selon des témoins, Cong a fait preuve d’agressivité envers le Falun Gong pour gagner des faveurs politiques.

Entre mars 2016 et septembre 2019, Cong était le directeur du centre de détention de Chaoyang ainsi que responsable de la gestion de la prison du Département de police de Chaoyang. Des mois auparavant, en 2015, de nombreux pratiquants en Chine avaient déposé des plaintes pénales contre Jiang Zemin, ancien dirigeant du PCC, pour avoir lancé la persécution du Falun Gong. Ils l’ont fait après que la Cour suprême a annoncé qu’elle allait « réaliser l’enregistrement de toutes les affaires qui devraient être acceptées et l’acceptation de tous les litiges qui devraient être acceptés ». Pour empêcher les pratiquants de porter plainte, le vice-ministre de la Sécurité publique Fu Zhenghua a ordonné l’arrestation de tous les pratiquants impliqués. Le secrétaire du Parti à Chaoyang, Jian Biao, et le chef du Département de police, Li Chao, ont rédigé un plan pour arrêter 300 pratiquants ayant participé à l’action en justice, et ont commencé à exécuter le plan le 9 novembre.

C’était la plus importante arrestation de pratiquants de Falun Gong depuis le début de la répression en juillet 1999. Les centres de détention de Chaoyang étaient bondés et certains pratiquants détenus ont été envoyés dans des villes comme Panjin et Huludao. Une fois que Cong a été chargé du centre de détention et responsable de la gestion des prisons en mars 2016, il a intensifié la persécution des pratiquants détenus. Par exemple, il a interdit aux familles des pratiquants d’envoyer des vêtements ou des médicaments à leurs proches, niant un droit fondamental des détenus dans l’établissement.

De plus, Cong a envoyé à plusieurs reprises des pratiquants de Falun Gong détenus en prison. Une pratiquante du nom de Wu a reçu le diagnostic d’un cancer de l’utérus et a souffert d’une grave perte de sang. Bien que le centre de détention de Chaoyang ait essayé à deux reprises de l’envoyer à la prison pour femmes de Chaoyang, elle a été rejetée les deux fois en raison de son état de santé.

Selon la loi chinoise sur la justice, les personnes qui sont rejetées deux fois par les prisons peuvent être évaluées pour un traitement médical hors de la prison. Mais sans en informer ni le tribunal ni la famille de Mme Wu, Cong a soudoyé les responsables de la prison et y a envoyé Mme Wu pour la troisième fois, ce qui a entraîné son maintien en prison pendant sept ans. Cong a également fait la même chose à un autre pratiquant du nom de Yan, qui a été emprisonné pendant onze ans.

Une fois devenu chef de la police du canton de Jianping en septembre 2019, Cong a continué à suivre la politique de persécution, faisant du canton de Jianping l’une des pires régions où les pratiquants de Falun Gong ont été maltraités.

Il y a un dicton chinois qui dit que « le bien est récompensé par le bien, et que le mal récolte le mal ». Cong n’est pas le premier fonctionnaire de Chaoyang à faire face aux conséquences de la répression d’innocents pratiquants de Falun Gong. Pan Shi, le directeur du poste de police de Liucheng récompensé pour avoir persécuté le Falun Gong, est décédé subitement le jour de son 41e anniversaire en octobre 2010. Li Zhong, secrétaire adjoint du Parti du CAPJ de Chaoyang, a été condamné à perpétuité en 2011. Zhang Jie, directeur du poste de police de Wanshou, est décédé d’un cancer en 2018 à 42 ans.

Les pratiquants de Falun Gong suivent le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance pour être de bons citoyens. En persécutant les pratiquants pour leur croyance, ces malfrats ont non seulement commis des crimes contre les pratiquants, mais ils ont également sapé les valeurs morales de la société. Nous espérons sincèrement que davantage de fonctionnaires cesseront de suivre le PCC et agiront plutôt selon leur conscience pour s’assurer un avenir meilleur.

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Traduit de l’anglais