(Minghui.org) Depuis sa fondation, le Parti communiste chinois (PCC) prétend être au service du peuple chinois. Mais une telle affirmation n’est « correcte » que dans le livre d’histoire approuvé par le PCC, qui vise à déformer la vérité et à laver le cerveau du peuple chinois, une génération après l’autre.

La deuxième guerre sino-japonaise, entre 1937 et 1945, en est un exemple. Mao Zedong a déclaré dans son discours intitulé « La situation et notre politique après la victoire dans la guerre de résistance contre le Japon » (publié dans les Œuvres choisies de Mao Tse-tung (volume IV), « À qui doivent revenir les fruits de la victoire dans la Guerre de Résistance ? Cela saute aux yeux. Prenez par exemple, un pêcher. (…) Terré dans la montagne, Tchang Kaï-chek n’a pas porté pas un seul seau d’eau et, maintenant, il allonge bien loin le bras de loin pour cueillir les pêches. » Mao a continué : « Nous l’avons réfuté dans la presse. Nous disons : “Tu n’as jamais porté d’eau, donc tu n’as pas le droit de cueillir les pêches”. »

Bien que Mao ait prétendu dans ce discours que Tchang et son Kuomintang (KMT, également connu sous le nom de Parti nationaliste chinois) n’ont pas combattu les envahisseurs pendant la guerre et que le PCC devrait en recevoir tout le crédit, le contraire est vrai. Voici pourquoi.

Aucun héros de la guerre sino-japonaise n’est inscrit sur le Monument aux Héros du peuple

Le PCC sait utiliser la propagande pour laver le cerveau des gens. Des élèves du primaire aux personnes âgées, on a dit à tout le monde (dans les manuels scolaires, les journaux, les films et, plus tard, à la télévision et sur Internet) à quel point le PCC est fantastique pour libérer les citoyens chinois de « l’abîme de misère de la vieille société ».

En ce qui concerne la guerre sino-japonaise, le PCC a produit, surtout ces dernières années, de nombreux films pour glorifier « l’exploit » du PCC dans la « défaite des envahisseurs » : Guerre des mines terrestres, Guerre des tunnels et Guerre de guérilla ferroviaire.

Ces films ont parfois un contenu absurde. Par exemple : « Mon grand-père a été tué à 9 ans [alors qu’il travaillait pour le PCC] », « Un héros [du PCC] a pu tirer et tuer un mitrailleur japonais à 400 kilomètres de distance », « Un autre héros [du PCC] a détruit un avion avec une grenade ».

Comme un plus grand nombre de citoyens chinois peuvent désormais accéder à Internet, les gens connaissent plus ou moins le rôle déterminant qu’a joué le KMT dans la lutte contre l’armée japonaise. Pour s’adapter à cette situation, le PCC a également fait allusion au rôle du KMT dans certains films produits récemment. Cependant, sans exception, au moins un officier du PCC est ajouté en tant que membre clé de la direction de l’armée du KMT. Ce faisant, on laisse entendre que « oui, c’est le KMT qui a mené la lutte contre les Japonais, mais il n’aurait pas réussi sans le PCC ! »

Étrangement, avec autant de « héros » dépeints dans les films sur la guerre sino-japonaise, aucun de ces héros n’a été inscrit sur le monument aux Héros du peuple sur la place Tiananmen à Pékin. Si le PCC avait effectivement combattu avec acharnement pendant la guerre, il aurait eu de véritables héros dont les noms auraient été gravés sur le monument.

Les faits parlent d’eux-mêmes

Selon l’article 19 de la loi chinoise sur les archives, « les archives conservées par les dépôts d’archives d’État seront en général ouvertes au public à l’expiration d’un délai de 30 ans à compter de la date de leur constitution. » Plus de 70 ans se sont écoulés depuis sa prise de pouvoir, mais le PCC garde toujours tous ces documents hautement confidentiels.

Cela permet aux mensonges de continuer. Par exemple, en 1995, un vice-président de la Commission militaire centrale a affirmé que le Parti communiste et les soldats et civils qu’il avait dirigés dans les zones de base derrière les lignes ennemies avaient été le pilier de la guerre anti-japonaise.

Mais les données historiques montrent le contraire. Tout d’abord, lorsque la lutte anti-japonaise a commencé, le KMT disposait d’une armée de 2,7 millions de soldats, tandis que l’Armée rouge du PCC dans la région reculée de Yan’an ne comptait que 20 000 soldats environ. Le rapport était de 135 contre 1. Lors de la bataille de Shanghai (août-novembre 1937), 700 000 soldats du KMT et 500 000 soldats japonais ont combattu pendant trois mois. C’est l’une des batailles les plus importantes et les plus sanglantes de toute la guerre, qui a brisé le plan du Japon de s’emparer de la totalité de la Chine en quelques mois. À ce moment-là, les quelque 20 000 soldats de l’Armée rouge se trouvaient à environ 1600 kilomètres.

D’autres preuves proviennent des données sur les victimes. Selon le ministère de la Défense nationale à Taiwan, entre juillet 1937 et août 1945, le KMT a lancé 22 batailles majeures et 1117 batailles importantes, faisant 3,22 millions de victimes. Parmi eux, 226 généraux sont morts à la guerre. Le PCC, quant à lui, n’a estimé que 35 millions de victimes parmi la population chinoise, dont 3,8 millions de militaires. Bien qu’il ne remette pas en cause les chiffres du KMT, le PCC n’a donné que des chiffres vagues, sans détailler le nombre des victimes militaires par grade.

D’autres données arrivent à la même conclusion. Des recherches menées par le journal japonais Yomiuri Shimbun ont révélé que le nombre de victimes militaires du Japon en Chine s’élevait à 700 000 environ, le nombre total de victimes de l’armée japonaise durant la Seconde Guerre mondiale s’élevant à environ 1,85 million. Parmi les 129 hauts fonctionnaires japonais qui ont perdu la vie pendant la guerre, seuls trois sont morts en combattant le PCC, tandis que les 126 autres sont morts pendant les batailles contre le KMT.

Les deux seules batailles significatives du PCC ont été la bataille de Pingxingguan en 1937 et l’offensive des Cent Régiments en 1940. Le PCC a fortement médiatisé – et parfois exagérée ces deux batailles. Pendant longtemps, le PCC a déclaré avoir vaincu plus de 10 000 soldats japonais lors de la bataille de Pingxingguan, avant de ramener ce chiffre à environ 1000. Les archives de l’armée japonaise font état d’environ 200 victimes seulement.

Hau Pei-tsun, principal assistant de Chiang et plus tard ministre de la Défense nationale à Taiwan, a fait remarquer un jour : « La bataille de Pingxingguan et l’offensive des Cent Régiments sont souvent considérées [par le PCC] comme leurs réalisations les plus remarquables. Mais par rapport à l’ensemble de la guerre [anti-japonaise], cela représente moins de 1 %. »

Les propres archives du PCC

Si les preuves ci-dessus ne sont pas suffisantes, des preuves supplémentaires sont également disponibles dans les propres archives du PCC.

Lorsque des délégués japonais, dont Kuroda Hisao, ont visité la Chine le 24 janvier 1961 et se sont excusés d’avoir envahi la Chine, Mao a fait les remarques suivantes : « Je ne vois pas les choses de cette façon. Le fait que les seigneurs de guerre japonais aient occupé la majeure partie de la Chine a donné une leçon au peuple chinois ; sinon... nous [l’Armée rouge] serions encore dans les montagnes et ne serions pas à Pékin » , a-t-il déclaré. « Les seigneurs de guerre japonais ont donc fait une bonne chose et je veux les remercier. »

En 1964, un autre dialogue explique également l’attitude de Mao. Lorsque le 10 juillet de cette année-là, le délégué japonais Sasaki s’est à nouveau excusé pour l’invasion lors de sa visite en Chine, Mao a rejeté une fois de plus son excuse. « Pourquoi nous [le PCC] remercions-nous l’armée japonaise ? À cause de l’armée japonaise, nous avons travaillé avec Chiang Kai-shek. Après huit ans de guerre, mes soldats sont passés de 25 000 à 1,2 million avec une base de 100 millions de personnes. »

Selon Li Rui, secrétaire de Mao, Lin Biao, le général du PCC, a dû s’excuser pour la bataille de Pingxingguan, lors de la conférence de Lushan en 1959.

«Lin : “Nous avons perdu des soldats pendant la bataille de Pingxingguan. C’était mon erreur.” Mao : “Certains camarades pensaient qu’il serait préférable pour l’armée japonaise d’occuper le moins de terres chinoises possible. Plus tard, nous avons convenu que le patriotisme consiste à laisser le Japon occuper davantage de terres ; sinon, ce serait faire preuve de patriotisme envers le pays de Tchang.” »

De même, Peng Dehuai, un dirigeant clé qui a dirigé l’offensive des Cent Régiments, a été attaqué à de nombreuses reprises pour cette bataille. En fait, cela est devenu l’un de ses « crimes » contre Mao. Avec d’autres accusations, il a été condamné à la prison à vie en 1970 pendant la révolution culturelle et est mort en prison quatre ans plus tard.

Peter Vladimirov, diplomate et journaliste soviétique envoyé par l’Internationale communiste à Yan’an entre 1942 et 1945, a décrit ce qu’il a vu dans The Vladimirov Diaries. « Le principe de Mao était le suivant : cette guerre a été menée pour préserver sa propre force et non pour détruire l’ennemi. Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire de réduire la résistance et de donner plus d’espace à l’ennemi », a-t-il écrit.

« Au quartier général de la 120e division, la discussion ne portait pas sur les missions de combat, les opérations et autres questions militaires, mais sur la façon de faire des affaires et de gagner de l’argent. Tout cela est fait par ordre », poursuit-il. « Par exemple, les unités de la Huitième armée de route et de la Nouvelle quatrième armée ont reçu l’ordre strict de ne pas mener d’activités de combat vigoureuses contre les Japonais. En un mot, il est interdit de se battre, s’il est attaqué, il se retirera. Si c’est possible, il y aura une trêve. »

Pris ensemble, il n’est pas difficile de comprendre pourquoi le PCC a utilisé cette stratégie pour s’emparer du pouvoir, au lieu de lutter pour les intérêts du peuple chinois comme il le prétendait. C’est pourquoi le monument de la place Tiananmen mentionne de manière proéminente la guerre civile chinoise contre le KMT, sans mentionner la guerre anti-japonaise.

La dissimulation de la pandémie par le PCC est une leçon pour le monde entier. L’expansion agressive du communisme à Hong Kong montre également les conséquences désastreuses qui en découlent. En rejetant le PCC et en faisant connaître l’histoire authentique, nous tirerons une véritable leçon de vie et aiderons les générations futures à atteindre la paix et la prospérité.

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Traduit de l’anglais