(Minghui.org) Je suis un fermier et dans le passé, j’avais mauvais caractère. Pour cette raison, mes frères et sœurs ainsi que ma femme n’osaient pas me contrarier. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa, mon arthrite, mon arythmie et mes problèmes d’estomac ont disparu, et j’ai appris à être une bonne personne.

Ma famille m’a beaucoup soutenu après avoir remarqué à quel point ma santé et mon comportement s’étaient améliorés et certains membres sont même devenus des pratiquants. Au fil des ans, des responsables du Parti communiste chinois (PCC) m’ont harcelé et détenu à plusieurs reprises, mais ils n’ont pas ébranlé ma détermination à vivre selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Empêcher les policiers de faire du mal

Au mois d’août 2000, deux policiers se sont présentés à ma porte. Quand ils ont vu que j’avais des documents de Falun Dafa, ils ont décidé de me les confisquer et de les utiliser pour me piéger.

Je n’ai pas eu peur et j’ai dit aux policiers de ne pas toucher aux documents puisqu’ils étaient une propriété privée. Puis j’ai légèrement tapé l’épaule d’un des agents. À ma grande surprise, il a cessé de bouger. Remarquant cela, l’autre agent de police a pris son téléphone portable pour appeler du renfort. Je l’ai pointé du doigt et je lui ai dit de ne pas bouger et de ne rien faire de mal. Il n’a rien fait.

À peu près dix minutes plus tard, le premier agent, qui était un homme corpulent, a dit d’une voix minuscule et pitoyable : « S’il vous plaît, pouvez-vous nous laisser partir ? »

J’ai répliqué : « C’est bon, vous pouvez partir. »

Bien que ces policiers s’étaient comportés comme des durs à cuire à leur arrivée, ils se sont recroquevillés à leur départ, le visage pâle, comme s’ils étaient malades, et ont dû se tenir contre le mur en quittant la pièce.

D’autres policiers se sont présentés le lendemain, demandant ce qui s’était passé la veille.

J’ai dit : « Pratiquer le Falun Dafa basé sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance n’est pas un crime. C’est légalement et moralement mal de me harceler de cette façon. »

Ils sont partis sans rien dire. Cette expérience m’a fait comprendre l’importance de rester droit face à la persécution. En fait, ces agents de police sont aussi victimes de la répression, et ils ont besoin d’être sauvés.

Reprendre connaissance après s’être évanoui quatre fois

Après que le PCC a lancé la propagande haineuse basée sur la fausse histoire des auto-immolations sur la place Tiananmen au début de l’année 2001, beaucoup de gens ont été empoisonnés par ce mensonge. Je suis allé à un mariage et j’ai raconté à beaucoup de gens là-bas les faits à ce sujet pour qu’ils puissent apprendre ce qui s’était réellement passé. Ce soir-là, j’ai installé beaucoup d’affiches autocollantes dans mon quartier. On m’a signalé à la police et j’ai été arrêté.

Dans le centre de détention du district, les gardes m’ont ordonné d’écrire des déclarations pour dénoncer Dafa. J’ai refusé, ils m’ont donc torturé. Ils ont dirigé un tuyau d’arrosage vers mon nez et m’ont arrosé de seaux d’eau jusqu’à ce que je ne puisse plus respirer. Je me suis évanoui.

Lorsque je suis revenu à moi, deux détenus m’ont frappé contre un mur et je me suis de nouveau évanoui. Ma conscience principale est sortie et s’est élevée de sorte que j’ai pu voir mon corps étendu là. Pensant que je devais revenir, je suis retourné dans mon corps et j’ai repris connaissance. J’avais mal partout. La douleur était indescriptible.

En raison de la torture, je ne pouvais pas ouvrir ma bouche ou mes yeux et je ne pouvais rien entendre. Je ne savais pas combien de temps j’avais été inconscient, mais les autres détenus ont dit que je n’avais ni mangé ni bu pendant treize jours. Un jour, cependant, j’ai entendu de la musique de Falun Dafa « Pudu » et « Jishi », et j’ai vu un Falun en rotation par la fenêtre. J’ai été ému jusqu’aux larmes, sachant qu’il s’agissait d’un encouragement de Maître Li (le fondateur du Falun Dafa).

Un détenu a mentionné qu’on était le 13 mai. Puisqu’il s’agissait de la Journée mondiale du Falun Dafa, j’étais très enthousiasmé.

Un détenu a dit : « Tu sais, tu es presque mort à quatre reprises. Je n’arrive pas à comprendre comment tu as pu revenir à la vie chaque fois. » Je savais que le Maître avait beaucoup souffert pour moi et je me sentais très reconnaissant.

Voyant que je ne voulais toujours pas céder après tout ce que j’avais vécu, et que ma santé s’était améliorée, les policiers m’ont envoyé dans un camp de travaux forcés pour une peine de deux ans. Grâce à ma croyance en Dafa et à la compassion du Maître, j’y ai survécu.

À l’intérieur du camp de travail

Quelques policiers sont venus chez moi en 2005 avec une petite quantité d’affiches autocollantes. Ils ont dit que je les avais posées. On m’a arrêté et envoyé dans un camp de travail pour une peine de trois ans.

Au fil du temps, j’ai compris que je ne devais pas subir passivement la persécution. Au contraire, je devais être proactif en supprimant les éléments pervers derrière ces responsables. Une fois, les gardes et d’autres responsables du camp de travail ont rassemblé plus de 20 pratiquants détenus dans une grande salle et nous ont ordonné de lire des documents diffamant Dafa. Quand c’était mon tour de lire, j’ai dit : « Non ».

J’étais assis près du directeur, ainsi je l’ai regardé dans les yeux en émettant la pensée droite pour éradiquer les éléments pervers qui le manipulaient. Il m’a posé des questions, mais je n’ai pas répondu et j’ai continué à émettre la pensée droite. Avec l’aide du Maître, sa malveillance a été désintégrée. C’était simple à ce niveau humain – il a cessé de poser des questions et est parti avec tous les responsables et les gardes.

Peu après, j’ai été transféré dans un autre camp de travail. Un soir, alors que j’étais à moitié endormi, j’ai vu un dragon rouge. Pensant qu’il s’agissait du spectre communiste pervers, j’ai dressé ma main et je l’ai détruit avec ma pensée droite. Ensuite, deux dragons plus petits sont apparus et je les ai éradiqués aussi. Après, deux autres dragons féroces sont apparus. Utilisant le geste de la main « Vajra pousse la montagne (Jingang Paishan) », un mouvement dans le premier exercice (Falun Gong), je les ai dissous. Ouvrant les yeux, j’ai réalisé que les formes des dragons étaient comme le drapeau du PCC. Il y a eu un fort coup de tonnerre à minuit.

Lorsque j’ai regardé par la fenêtre le lendemain matin, j’ai vu que le drapeau du PCC sur le dessus de l’édifice avait été déchiré. Un autre drapeau à l’entrée du camp de travail était aussi détruit – le mât du drapeau s’était brisé à 50 cm du sol. Il s’agissait bien d’une bataille entre le bien et le mal.

Après ma libération en 2018, je suis rentré chez moi et j’ai continué à étudier les enseignements et à faire les exercices. Plus tard, j’ai vu de nombreuses fleurs d’udumbara chez moi, sur les arbres, les légumes et les structures de jardin. Je savais que c’était une autre forme d’encouragement du Maître pour que je reste diligent dans la cultivation.

Campagne « Plan zéro »

Au cours de l’année 2020, des responsables de ma région ont implanté la campagne « Plan zéro » visant tous les pratiquants. Trois responsables d’un poste de police locale sont venus chez moi et m’ont donné l’ordre de signer plusieurs déclarations renonçant à ma croyance.

Voyant que je n’avais pas l’intention de signer quoi que ce soit, un agent a dit que je pouvais hocher la tête ou cligner des yeux à la place, pour montrer que j’étais d’accord. J’ai dit que je n’allais rien faire de tel.

Un autre a demandé : « Pratiques-tu encore ? »

J’ai répondu : « Bien sûr ! » J’ai ensuite expliqué comment le Falun Dafa m’avait changé, que dans le passé, j’étais égoïste mais que maintenant j’étais prévenant envers les autres. En plus, tous mes problèmes de santé ont disparu. Le Falun Dafa bénéficie aux pratiquants, à leur famille et à la société en général, en ne causant de tort à personne.

Le directeur du poste de police m’a interrompu : « C’est assez. Si tu continues comme ça, nous allons tous être comme toi [et devenir des pratiquants] », a-t-il dit en indiquant de cesser l’enregistrement vidéo. « Pourrais-tu nous offrir du thé ou de l’eau pour qu’on puisse parler d’autre chose ? »

J’étais heureux que la police ait arrêté de participer à la campagne « Plan zéro ».

Vers la fin de l’année 2021, un policier, le directeur de la Commission locale des affaires politiques et juridiques et un agent de police d’Internet se venus chez moi. Je n’ai pas cédé et leur ai simplement expliqué ce qu’est le Falun Dafa et pourquoi la persécution est mauvaise. Ils n’ont rien fait et sont rapidement partis.

Ce qui précède est mon histoire. J’ai déjà presque 70 ans, mais je suis agile et en très bonne santé. Les gens disent souvent que je suis comme un jeune homme. Je sais que tout cela vient du Falun Dafa, et je suis reconnaissant envers Maître Li pour cela.

Traduit de l’anglais