(Minghui.org) Note de l’éditeur : Cet article est tiré d’une lettre écrite par une pratiquante de Falun Dafa au juge responsable de son dossier. Elle a écrit cette lettre après que le parquet local a transmis son acte d’accusation au juge. Elle espère qu’en apprenant les faits concernant le Falun Dafa, le juge ne suivra plus la politique de persécution pour la poursuivre en raison de sa croyance.

Le destin a fait en sorte que nous nous rencontrions. J’ai réfléchi à l’acte d’accusation contre moi pour ma croyance depuis que je l’ai reçu. Je pense qu’il est important que vous sachiez ce que j’ai personnellement vécu. J’ai amélioré ma santé physique et mentale en pratiquant le Falun Dafa et j’ai appris à être une bonne personne selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Je veux expliquer pourquoi je suis si résolue à pratiquer le Falun Dafa. Ce sont mes mots les plus sincères et j’espère que vous les lirez tous.

Malheurs et maladies

Lorsque j’étais adolescente, je souffrais de sinusite et de polyarthrite rhumatoïde. La sinusite a bloqué mon nez pendant des années, provoquant des maux de tête et des étourdissements. Je devais respirer par la bouche la nuit et je me sentais souvent mal à mon réveil. La polyarthrite rhumatoïde rendait mes articulations douloureuses les jours nuageux ou pluvieux. Mes études et ma vie en général en ont été sérieusement affectées.

Après avoir commencé à travailler et m’être mariée, j’ai développé de l’hypertension, une maladie cardiaque et un problème d’estomac. À cause de ce problème d’estomac, j’avais une mauvaise digestion, une perte d’appétit et des ballonnements chroniques. J’avais une dermatite névralgique sur tout le cou, ce qui provoquait des démangeaisons insupportables lorsque j’essayais de dormir. Je me grattais jusqu’au sang, et l’éruption cutanée a fini par s’étendre à tout mon visage.

Après ma retraite, je me suis retrouvée avec une grave spondylose cervicale. Ma main et mon pied gauches s’engourdissaient si je restais assise pendant deux minutes. Les médicaments et les remèdes à base de plantes ne m’ont pas aidé. Pour améliorer la circulation sanguine et empêcher mon corps de s’engourdir, je me levais souvent tôt le matin et je marchais dans la ville. J’ai parcouru tellement de rues et de parcs dans mon quartier que j’ai mémorisé le plan de la ville.

J’ai entendu dire qu’il y avait un spécialiste qui traitait la spondylose cervicale, alors je suis allée le voir. Le médecin m’a dit que l’engourdissement de mes mains et de mes pieds était dû à la compression des nerfs de ma colonne vertébrale, et que seule la chirurgie pouvait m’aider. J’ai été placée sur une liste d’attente en raison de la pénurie de lits d’hôpitaux et j’ai continué mes promenades tous les matins.

Un jour, je suis passée par une place publique et j’ai vu un groupe de personnes qui faisaient des exercices. Ils s’étiraient, levaient et baissaient les bras et se penchaient. J’ai pensé que ces mouvements pourraient aider ma colonne vertébrale, alors j’ai essayé de les imiter.

Une fois les exercices terminés, j’ai demandé à une femme âgée à côté de moi de m’apprendre. Elle était très enthousiaste. Lorsqu’elle m’a demandé de superposer mes mains devant mon bas-ventre, j’ai ressenti des cercles de chaleur, comme un circuit électrique. J’ai également senti quelque chose tourner dans mes paumes.

J’ai été très surprise. J’avais pratiqué plusieurs types de qigong dans le passé, mais je n’avais jamais constaté d’amélioration. Cette fois, juste en imitant quelques mouvements, il y avait un si grand changement. J’ai demandé à la femme de quel qigong il s’agissait. Elle a répondu que c’était le Falun Dafa et m’a dit que la sensation que je ressentais était le Falun qui tournait et qui ajustait mon corps. Dès que j’ai entendu cela, je suis tombée amoureuse du Falun Dafa.

Ce jour inoubliable était le 15 septembre 1997.

Lorsque je suis rentrée chez moi, j’avais hâte de pratiquer les exercices dont je me souvenais encore. Ma joie était inexprimable.

Tôt le lendemain matin, je suis allée à la recherche des pratiquants. Ils ont été très serviables et m’ont enseigné les mouvements, en expliquant que tous les enseignements et instructions du Falun Dafa étaient gratuits. Ils ont également souligné que le Falun Dafa ne consistait pas seulement à pratiquer des mouvements physiques, mais aussi à cultiver son xinxing et à apprendre à être une bonne personne.

Dès que j’ai entendu cela, j’ai su qu’il ne s’agissait pas d’un qigong ordinaire. J’ai donc acheté un exemplaire du Zhuan Falun, qui est le texte fondamental du Falun Dafa, et la vidéo d’instructions des exercices. J’ai décidé de cultiver le Falun Dafa.

La période la plus heureuse de ma vie

Il m’a fallu trois jours pour finir de lire le Zhuan Falun. J’ai trouvé que c’était un très bon livre et je n’avais pas envie de le poser. Je n’avais jamais ressenti cela pour un autre livre. J’étais tellement étonnée que M. Li Hongzhi, le fondateur du Falun Dafa, ait pu transmettre des principes aussi profonds dans un langage aussi simple. Je ne pouvais pas m’empêcher de le lire encore et encore.

À partir de ce moment-là, je suis allée pratiquer avec le groupe tous les jours. Lorsque je rentrais chez moi, je m’entraînais avec la vidéo d’instructions des exercices. Je me sentais très à l’aise, et plus je pratiquais, plus j’aimais ça. Surtout lorsque je m’exerçais avec tout le monde en plein air ou dans le parc, où tout était si beau et où l’air était frais, le champ d’énergie était très fort et l’effet était encore plus grand.

Petit à petit, je n’ai plus eu de douleurs, et tous mes maux ont disparu. J’ai oublié que j’avais prévu une opération. Chaque jour, j’avais le sourire aux lèvres, et ma vie était heureuse et agréable. Chaque fois que je pense à cela, je ne peux m’empêcher d’être reconnaissante envers Maître Li Hongzhi de nous avoir donné une si bonne méthode de cultivation.

En continuant à lire le Zhuan Falun, j’ai compris que la méthode du Falun Dafa ne consiste pas seulement en des exercices physiques. Plus important encore, il s’agit de cultiver son xinxing et d’élever ses critères moraux en suivant le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Avec ce principe à l’esprit, j’ai commencé à améliorer mes relations avec ma famille et mes voisins.

Quitter Dafa a mis ma vie en danger

En juillet 1999, l’ancien dirigeant du régime communiste, Jiang Zemin, a commencé la persécution du Falun Dafa. Des agents de la sécurité publique, des policiers et des voitures de police patrouillaient partout. Les zones résidentielles n’étaient pas épargnées, et la police frappait aux portes et payait les voisins pour nous surveiller. Les émissions de télévision et les journaux ont diffamé le Falun Dafa, et nous avons perdu notre environnement de cultivation. Les autorités ont fait pression sur nous pour que nous abandonnions le Falun Dafa en menaçant de confisquer nos maisons ou de nous envoyer dans des camps de travaux forcés.

J’avais peur de perdre ma maison, et j’ai donc été obligée de cesser de pratiquer le Falun Dafa. Mes anciens problèmes de santé sont vite revenus, en particulier l’hypertension et les maladies cardiaques. J’ai dû à nouveau courir d’un grand hôpital à l’autre, prendre des ordonnances et recevoir des injections, mais sans grand succès.

Une nuit de 2001, j’avais tellement mal à la poitrine et au dos que je transpirais abondamment. Je pensais que j’allais mourir, car je n’avais jamais ressenti cela auparavant. À ce moment-là, j’ai pensé au Falun Dafa et à Maître Li Hongzhi. Allongée dans mon lit, j’ai commencé à dire le nom du Maître encore et encore. Je n’ai pas réalisé que je m’étais endormie. Quand je me suis réveillée, c’était presque l’aube. Non seulement je n’étais pas morte, mais je pouvais aussi me lever du lit, et la douleur était beaucoup moins forte. J’ai appelé ma fille pour lui raconter ce qui s’était passé cette nuit-là, et elle a insisté pour m’emmener à l’hôpital.

Nous avons vu le spécialiste, qui a remarqué que je continuais à toucher le côté gauche de ma poitrine avec les deux mains. Le médecin a dit : « Vous devez vous rendre aux urgences immédiatement » et m’a fait admettre dans l’unité de soins intensifs pour un contrôle.

On m’a dit que j’avais besoin de deux stents, ce qui coûterait 40 000 yuans. Je n’étais pas très riche ‒40 000 yuans, c’est tout ce que j’avais comme économies. J’ai réfléchi et j’ai décidé de ne pas me faire opérer. J’ai donc fait part de ma situation au médecin, en lui expliquant que je m’en sortirais avec des médicaments.

Pendant de nombreuses années, j’ai consulté des médecins occidentaux et chinois, j’ai pris toutes sortes d’ordonnances et d’injections, mais j’étais toujours la même. Non seulement je ne me remettais pas de mes anciennes maladies, mais j’en développais de nouvelles : hyperthyroïdie, rhumatisme migratoire et dépression. La plus grave était l’hyperthyroïdie. Je mangeais beaucoup, mais j’étais aussi mince qu’un bâton et je n’avais aucune énergie. Tout ce que je voulais, c’était dormir et ne rien faire.

La dépression était également très grave. J’étais toujours déprimée et je pensais sans cesse à des choses tristes du passé. Je suis allée voir un psychiatre qui m’a prescrit beaucoup de médicaments et m’a demandé si j’entendais parfois quelqu’un appeler mon nom. J’ai répondu que oui. Le médecin a dit que cela indiquait un niveau grave de dépression. Si elle n’était pas contrôlée, elle pouvait conduire au suicide.

Le Falun Dafa m’a sauvée une fois de plus

Au moment où j’étais vraiment désespérée, je me suis souvenue de Falun Dafa. Avec seulement une lueur d’espoir, j’ai pris le Zhuan Falun et j’ai commencé à faire les exercices. Peu de temps après, j’ai fait l’expérience de la merveille de Falun Dafa une fois de plus. Toutes mes maladies ont disparu. Maître Li Hongzhi m’a sauvé la vie une fois de plus. C’était en 2013.

Cela fait maintenant presque dix ans et je ne suis pas allée une seule fois à l’hôpital pendant cette période. Je n’utilise plus le certificat médical spécial pour les maladies chroniques que j’avais autrefois, et je n’ai plus besoin de la subvention médicale annuelle du gouvernement. Mes maux ont disparu, je ne souffre plus et je n’ai plus mal. Comment pourrais-je ne pas dire que le Falun Dafa est bon ? J’aurai bientôt 80 ans, mais je me sens forte et vigoureuse et mon esprit reste vif. Non seulement je peux prendre soin de moi, mais je peux aussi m’occuper de mon fils et de mon petit-fils. Mes enfants n’ont plus à s’inquiéter pour moi et à m’accompagner à l’hôpital. Comment pourrais-je arrêter de pratiquer le Falun Dafa, qui m’a tant apporté ?

Dafa a dissous mon ressentiment envers mon ex-mari

Parlons maintenant de mon mariage. J’ai obtenu mon diplôme d’études secondaires en 1963 et j’ai rejoint le marché du travail. J’ai été affectée à une usine en tant que commis aux comptes dans le département des finances. À cette époque, il y avait généralement plus d’hommes que de femmes dans ces entreprises, si bien que beaucoup d’hommes ne pouvaient pas trouver de femme là où ils travaillaient et devaient aller à la campagne pour trouver une épouse. De nombreux diplômés d’établissements d’enseignement technique ont exprimé le souhait de m’épouser, mais j’ai refusé leurs offres et j’ai fini par épouser un homme ordinaire, sans diplôme ni compétences, qui devait effectuer des travaux lourds tous les jours.

Vous pourriez me demander pourquoi. L’homme que j’ai trouvé était né dans une famille de propriétaires, ce qui à l’époque, en Chine communiste, était considéré comme un gros point négatif. Il était souvent malmené et a été une fois battu à l’usine. Je compatissais à sa situation et j’avais de la peine pour lui, alors j’ai voulu l’épouser et le soutenir parce que mon milieu familial était considéré comme meilleur que le sien.

Après notre mariage, sa situation à l’usine s’est effectivement améliorée. Non seulement il n’était plus victime d’intimidation, mais il a été officiellement reconnu comme un « travailleur avancé » pour son dur labeur. Plus tard, il a été transféré dans le parc de véhicules de l’usine. Il a cessé de faire le travail sale et fatigant de l’entrepôt et est devenu chauffeur. Il a également obtenu la récompense « d’employé avancé » chaque année. Sa photo et ses récompenses ont été placées dans la vitrine à l’entrée de l’usine, comme un modèle dont les autres pouvaient s’inspirer.

Qui aurait cru qu’une personne aussi humble et travailleuse ‒ comme le voyaient les gens de l’extérieur ‒ aurait des aventures extraconjugales ? Lorsque j’ai découvert ce qui se passait, j’étais tellement en colère que je me suis évanouie. J’ai commencé à le détester pour m’avoir trahie et j’ai pensé qu’il était malhonnête, sans cœur et ingrat. J’étais en larmes tous les jours, en colère et exaspérée. J’avais l’impression que la vie était trop difficile.

Ce qui me contrariait encore plus, c’est que les gens qui le connaissaient ne voulaient pas croire ce que je disais à son sujet. Il m’a également menacée d’écrire une lettre de suicide et de se jeter à la mer si j’osais porter plainte contre lui, me rendant responsable de sa mort.

Je n’ai eu d’autre choix que d’emmener mes enfants et de retourner vivre chez ma mère. Mon fils était encore à l’école à l’époque, mais mon mari ne semblait jamais se soucier de notre fils et de notre fille. Je devais vivre avec un salaire de quelques dizaines de yuans et m’occuper de mes enfants. Après que nous sommes partis, il est devenu encore pire et sortait fréquemment avec différentes femmes en même temps. Les personnes qui le connaissaient ont fini par voir son vrai visage et ont commencé à se sentir bouleversées pour moi. Nous avons ensuite divorcé.

Mon ex-mari a ensuite eu de nombreux problèmes de santé, dont un cancer. Il a subi deux opérations chirurgicales. Si je n’avais pas pratiqué le Falun Dafa, j’aurais jubilé en voyant ce qui lui arrivait. J’aurais pensé qu’il méritait cela. Mais heureusement, en tant que pratiquante, j’ai compris que lorsqu’une personne fait quelque chose de mal, elle se fait du mal à elle-même en réalité, comme l’a fait mon ex-mari. Le Falun Dafa m’a appris que les pratiquants n’ont pas d’ennemis ; les autres peuvent nous maltraiter, mais nous ne pouvons pas maltraiter les autres, et nous devons aimer nos ennemis.

Je me suis sentie désolée pour lui. Quand il était riche, les femmes l’entouraient, et il dépensait tout son argent pour elles. Mais quand il était malade et à l’hôpital, aucune de ces femmes n’est venue le voir. Comme il n’avait plus d’argent, il a demandé à notre fille de vendre sa maison pour payer son opération. Après, il avait besoin de quelqu’un pour s’occuper de lui, alors il s’est installé chez ma fille.

Je me suis dit qu’en tant que pratiquante, je devais abandonner ma haine, peu importe comment il m’avait traitée. Alors je suis allée chez ma fille et je me suis occupée de lui. Je lui ai acheté des médicaments et la nourriture qu’il aimait. J’ai aussi cuisiné pour lui et vidé son sac d’urine. Il s’est senti coupable et m’a remercié, les larmes aux yeux.

J’ai continué à m’occuper de lui jusqu’à sa mort. Si je n’avais pas pratiqué le Falun Dafa, je n’aurais rien fait de tout cela. C’est le Falun Dafa qui a dissous le profond ressentiment dans mon cœur, me transformant en une personne indulgente et gentille. Je dis du fond de mon cœur : « Le Falun Dafa est bon, Authenticité Bienveillance-Tolérance est bon ! »

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Traduit de l’anglais