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Tactiques et tortures utilisées à l’encontre des pratiquantes de Falun Dafa emprisonnées dans la prison pour femmes de la province du Gansu

14 janvier 2023 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Gansu, en Chine

(Minghui.org) Depuis le début de la persécution du Falun Dafa en juillet 1999, plus de 500 pratiquantes de Falun Dafa ont été emprisonnées dans la prison pour femmes de la province du Gansu pour avoir défendu leur croyance. Un certain nombre de pratiquantes y ont été emprisonnées plus d’une fois.

Le Falun Dafa, également connu sous le nom de Falun Gong, est une discipline méditative et spirituelle ancestrale qui a été présentée pour la première fois au public en Chine en 1992. En raison de son énorme popularité, le Parti communiste chinois a ordonné une campagne de persécution du Falun Gong à l’échelle nationale en juillet 1999. Au cours des vingt-trois dernières années, les pratiquants de Falun Gong ont été arbitrairement arrêtés, détenus, torturés et soumis à un lavage de cerveau afin de les forcer à renoncer à leur croyance.

La plupart des pratiquantes de Falun Gong à la prison pour femmes de la province du Gansu sont détenues dans le 7e quartier, une division désignée pour torturer et laver le cerveau des pratiquantes dans le but de briser leur volonté et de les faire renoncer au Falun Gong.

La persécution à la prison pour femmes de la province du Gansu est dirigée par un certain nombre d’organismes et d’individus : la Commission provinciale des affaires politiques et juridiques, le bureau de l’administration pénitentiaire, le directeur et les directeurs adjoints de la prison du Gansu, ainsi que les gardiens principaux et les collaboratrices du 7e quartier qui sont récompensées pour chaque pratiquante qu’ils « transforment ».

Les collaboratrices sont des prisonnières sélectionnées pour aider les gardes à mener à bien la persécution. Elles sont en première ligne pour la « transformation » des pratiquantes et les suivent 24 heures sur 24 pour les intimider, leur laver le cerveau et les torturer. Les gardes ferment les yeux sur les abus infligés par les collaboratrices. L’expérience qu’elles ont accumulée au fil des ans les a rendues très efficaces dans la « transformation » des pratiquantes.

Un des gardes principaux a dit un jour qu’il n’y avait pas de bonnes personnes parmi les collaboratrices, et pourtant les gardes les utilisent pour accomplir leur tâche. Chaque garde principal du 7e quartier est chargé de « transformer » plusieurs pratiquantes, et il a de bonnes chances d’atteindre son quota avec l’aide de ses collaboratrices.

Ce qui suit décrit comment les autorités de la prison pour femmes de la province du Gansu tourmentent les pratiquantes de Falun Dafa physiquement et psychologiquement. Une liste des pratiquantes qui ont été torturées dans la prison et les noms des responsables de la persécution sont également inclus ci-dessous.

I. Persécution physique

1. Se tenir accroupi en position fixe pendant de longues périodes de temps

L’accroupissement forcé est l’un des moyens de torture les plus couramment employés dans la prison. Après une courte période dans cette position, la victime souffre d’un inconfort physique extrême et tente de changer de position, ce qui entraîne des coups de la part des gardes ou des collaboratrices.

Les gardes ont forcé Mmes Qiang Weixiu et Jiao Lili de la ville de Qingyang à s’accroupir tous les jours pendant de longues périodes, la torture quotidienne pouvant durer de plusieurs mois à plus d’un an. Mme Yan Ping a été forcée de s’accroupir après que les autres détenues sont allées se reposer la nuit.

2. Interdiction d’utiliser les toilettes

Les gardes et les collaboratrices crient, intimident ou empêchent physiquement les pratiquantes d’aller aux toilettes. Certaines pratiquantes ont dû se soulager dans leur pantalon.

3. Punir les autres détenues lorsque les pratiquantes refusent de céder

Lorsqu’une pratiquante refusait de signer les déclarations de renoncement à leur croyance préparées par les gardes, ces dernières obligeaient ses compagnes de cellule à rester dans le couloir jusqu’à ce que la pratiquante cède. Si elle ne se soumettait pas aux autres ordres des gardes, celles-ci obligeaint ses compagnes de cellule à rester debout ou accroupies pendant la sieste, ou leur refusaient l’accès aux toilettes.

Deux compagnes de cellule doivent accompagner la pratiquante partout où elle va, sinon toutes les trois perdent leur salaire mensuel (100 yuans) de leur travail et ne peuvent pas acheter de nourriture supplémentaire.

4. Obligées de trop manger

Les pratiquantes recevaient une grande quantité de nourriture pendant les repas, et elles devaient finir le repas, ce qui les faisait parfois vomir.

5. Rester debout pendant des jours

Mme Qiang a déjà dû rester debout pendant des jours. Le stress physique et mental lui a fait développer une hypertension sévère.

6. Pas de bain

Parfois, les gardes ne permettaient pas aux détenues de se laver le visage, de se brosser les dents, de prendre une douche ou de faire la lessive pendant une longue période. Les pratiquantes sentaient mauvais ou tombaient malades.

7. Papier toilette refusé

Les gardes ne donnaient pas de papier de toilette aux pratiquantes pendant une longue période. Mme Li Maowa a été obligée d’utiliser du papier à lettres pour s’essuyer. Mme Qiang a dû utiliser ses mains, puis se laver les mains avec l’eau des toilettes.

8. Appels téléphoniques et achats de nourriture supplémentaire refusés

Les gardes ont souvent empêché les pratiquantes d’appeler chez elles ou limité leurs achats de nourriture supplémentaire si elles ne renonçaient pas au Falun Gong.

9. Position de sommeil obligatoire

Les pratiquantes devaient dormir sur le côté durant la nuit. Si leur lit était près du mur, elles devaient dormir face au mur.

II. La persécution psychologique

1. Obligation de s’adresser à soi en tant que criminelle

Lorsqu’une pratiquante demande à utiliser les toilettes, elle doit s’adresser à elle-même en tant que « criminelle unetelle », sinon sa demande est refusée. Par la suite, cette règle s’est étendue à tous les documents écrits que les pratiquantes étaient obligées de produire.

2. Obligation de calomnier le Falun Dafa et son fondateur

Les gardes du 7e quartier diffusaient des vidéos de propagande de lavage de cerveau aux pratiquantes tous les matins, du lundi au samedi, et les forçaient à écrire des « rapports de pensée ». Si les gardes n’étaient pas satisfaits des rapports de pensée, ils accusaient les pratiquantes d’avoir des « problèmes de pensée » et les obligeaient à réécrire les rapports encore et encore. Les gardes principaux demandaient aux pratiquantes de répondre à de nombreuses questions par écrit, et les collaboratrices les maltraitaient verbalement et les battaient.

Après avoir été bombardées de propagande et forcées d’écrire des rapports de pensée et de chanter des chansons à la gloire du Parti communiste chinois, de nombreuses pratiquantes ont souffert d’une agonie mentale telle qu’elles sont devenues insensibles et abattues.

Ne pouvant plus supporter les tourments physiques et mentaux, une pratiquante peut renoncer à sa croyance contre son gré. Pour ce faire, elle doit critiquer, renoncer et diffamer le Falun Gong par écrit, et lire ses déclarations à haute voix devant les autres détenues. Avant que la pratiquante ne puisse être libérée, les autorités l’obligent à plusieurs reprises à diffamer le Falun Gong et son fondateur et à promettre qu’elle ne reprendra pas la pratique. Lorsqu’elle appelle sa famille, elle est également forcée de déclarer qu’elle a été « transformée ».

3. Obligée de jurer et de plaider coupable

Le premier lundi de chaque mois, les pratiquantes doivent jurer devant un drapeau du PCC et plaider coupables d’avoir pratiqué le Falun Gong. Celles qui refusent de le faire s’attirent des ennuis avec les gardes.

4. Obligation d’apprendre d’autres pratiques

Les gardes obligent les pratiquantes à apprendre d’autres pratiques de qigong et à faire certains exercices. Si une pratiquante avait des problèmes de santé, ils la forçaient à prendre des médicaments contre son gré. Dans son rapport de pensée, elle devait dire qu’elle était restée en bonne santé grâce aux autres exercices de qigong et aux médicaments.

5. Une surveillance de tous les instants

Les collaboratrices surveillent les pratiquantes 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Les pratiquantes ne doivent pas parler aux autres sans autorisation et doivent rendre compte aux collaboratrices de tout ce qu’elles veulent faire. Les collaboratrices peuvent torturer les pratiquantes à volonté sans aucune conséquence.

III. Liste des pratiquantes ayant subi la persécution dans la prison pour femmes de la province du Gansu

En juillet 2022, il y avait encore environ 30 pratiquantes de Falun Dafa incarcérées dans la prison pour femmes de la province du Gansu. Beaucoup d’entre elles ont été emprisonnées une ou deux fois auparavant parce qu’elles ont refusé de renoncer à leur croyance. La liste suivante fournit des informations sur 24 pratiquantes.

1. Mme Qiang Weixiu de la ville de Baiyin

Les autorités ont arrêté Mme Qiang Weixiu en juillet 2018 et l’ont placée dans la prison pour femmes du Gansu en janvier 2021. Le Bureau de l’administration pénitentiaire a ordonné aux gardes de la torturer et de la « transformer ». Sun Liwei, membre de la Commission des affaires politiques et juridiques de Lanzhou, est personnellement resté à la prison pendant un mois pour exécuter l’ordre. Mme Qiang est restée une pratiquante inébranlable, et a été libérée le 4 juillet 2022.

2. Mme Wang Hui de la ville de Baiyin

Mme Wang Hui, âgée de 60 ans, a été condamnée à une peine de trois ans de prison en 2021. Lors de son premier jour à la prison, les gardes ont ordonné aux collaboratrices de saisir sa main et de « signer » sa signature sur une déclaration de renoncement au Falun Dafa. Elle a répondu : « Je ne reconnais pas la déclaration ! »

Avant sa dernière incarcération, Mme Wang avait déjà été condamnée à six ans de prison en 2009.

3. Mme Li Xiulan de la ville de Qingyang

Mme Li Xiulan, septuagénaire, a été condamnée à une peine de trois ans de prison et contrainte de prendre des médicaments psychiatriques tous les jours. Elle devrait être libérée en janvier 2023.

4. Mme Li Mingyi de la ville de Tianshui

Mme Li Mingyi enseignait dans le village de Baiyun, dans le district du Gangu. Elle a été condamnée à une peine de cinq ans de prison. Les gardes ont prétendu qu’elle souffrait de dépression et l’ont constamment forcée à prendre des médicaments psychiatriques. Elle a été libérée en octobre 2022.

5. Mme Liu Wanqiu de la ville de Lanzhou

La main droite de Mme Liu Wanqiu a été handicapée lorsqu’elle a été torturée dans la prison du Shaanxi en 2013. Malgré son état de santé, les gardes de la prison pour femmes de la province du Gansu l’ont tout de même obligée à effectuer des travaux intensifs et à rédiger des rapports de pensée avec sa main gauche. Il avait été prévu qu’elle sortirait en décembre 2022.

6. Mme Liu Rong du district de Guazhou

Un juge du tribunal du district de Guazhou a condamné Mme Liu Rong, aujourd’hui âgée de 71 ans, à une peine de cinq ans de prison. Les collaboratrices lui ont piétiné la tête à plusieurs reprises chaque nuit, ce qui a fini par lui faire perdre la vue de ses deux yeux. Plus tard, elle s’est cassée les deux hanches en tombant après que quelqu’un l’a poussée.

Mme Liu ne pouvait pas s’occuper de ses besoins quotidiens en raison de son mauvais état de santé. Afin de ne pas déranger les autres détenues, elle a choisi de boire peu d’eau pour ne pas avoir à demander souvent de l’aide pour aller aux toilettes.

7. Mme Yan Ping de la ville de Jiayuguan

Mme Yan Ping a été condamnée à une peine de quatre ans de prison et devrait être libérée en avril 2023. C’est son deuxième séjour en prison. Les collaboratrices l’ont obligée à s’accroupir tous les jours jusqu’à 23 heures pendant deux semaines.

8. Mme Liu Lixia de la ville de Jiayuguan

Mme Liu Lixia a été condamnée à une peine de sept ans de prison. Un garde a ordonné à une collaboratrice de lui retirer ses repas et de la forcer à rester debout jusqu’à minuit pendant plusieurs jours. Elle s’est émaciée et a été hospitalisée. À l’hôpital, une collaboratrice l’a déshabillée et l’a forcée à se regarder dans un miroir.

9. Mme Miao Cuihua du district de Jingtai

Mme Miao Cuihua, âgée de 70 ans, a été condamnée à une peine de cinq ans de prison. Elle est à environ un an de sa libération.

10. Mme He Niudui de la ville de Jiuquan

Un juge du tribunal de la ville de Jiuquan a condamné Mme He Niudui, âgée de 70 ans, à une peine de cinq ans de prison le 1er novembre 2019. C’est la troisième fois qu’elle est incarcérée dans cette prison depuis le début de la persécution.

11. Mme Zhang Xuelian du district de Guazhou

Un juge du tribunal de la ville de Dunhuang a condamné Mme Zhang Xuelian à une peine de trois ans et demi de prison le 28 décembre 2020. Les autorités n’ont pas informé sa famille de la sentence.

En 2009, les autorités avaient déjà placé Mme Zhang dans le camp de travaux forcés de Heizuizi, dans la province du Jilin, pour une peine d’un an. Elle a perdu son emploi à cause de cela et a été condamnée à une peine de sept ans de prison en 2011.

12. Mme Lyv Guiqin de la ville de Dunhuang

Un juge du tribunal de la ville de Dunhuang a condamné Mme Lyv Huiqin, aujourd’hui âgée de 63 ans, à une peine de trois ans de prison le 21 janvier 2021. Elle avait déjà été condamnée à la prison en 2013.

13. Mme Jia Shujuan, du district de Huining, ville de Baiyin

Mme Jia Shujuan a été condamnée à une peine de trois ans de prison en 2019.

14. Mme Duan Xiaoyan de la ville de Qingyang

Mme Duan Xiaoyan a été condamnée à une peine de sept ans en 2002 et a purgé sa peine dans la prison pour femmes de la province du Qinghai. Pendant son emprisonnement, les gardes l’ont électrocutée à plusieurs reprises à l’aide de plusieurs matraques électriques et ont provoqué la paralysie de la partie inférieure de son corps. Elle ne s’est jamais remise de ses blessures.

Un juge du tribunal du district de Qingcheng dans la ville de Qingyang l’a condamnée à une peine de dix ans de prison en juillet 2015. Les gardes lui ont cassé les dents et lui ont cassé le dos. Ils ne l’ont pas laissée se faire soigner les dents et elle avait du mal à mastiquer. Elle devait écraser ses aliments avant de les manger, mais les gardes l’ont souvent forcée à trop manger pour la torturer, jusqu’à ce qu’elle vomisse lorsqu’elle devait manger de la bouillie.

Mme Duan ne pouvait pas marcher correctement en raison de ses blessures antérieures. Elle devait se tenir à la rampe lorsqu’elle montait les escaliers ; elle devait se reposer après une courte marche ; ses jambes étaient souvent engourdies et ses orteils lui faisaient mal. Malgré sa mauvaise santé, elle a quand même dû fabriquer des articles funéraires destinés à être exportés vers Asie du Sud-Est.

15. Mme Li Maowa du district de Jingchuan, ville de Pingliang

Mme Li Maowa a été condamnée à une peine de trois ans et demi et mise en prison en 2021. Parce qu’elle a refusé de renier sa croyance, les gardes l’ont fait s’accroupir pendant un long moment, et ne lui ont pas permis de se laver ni d’utiliser du papier de toilette.

16. Mme Yang Mei du district de Huachi, ville de Qingyang

Les autorités ont accusé Mme Yang Mei, âgée de 56 ans, d’avoir envoyé des messages illégaux en 2018 et l’ont condamnée arbitrairement à une peine de sept ans. Les mauvaises conditions de vie et les tortures dans la prison ont provoqué la dégénérescence de ses os. Elle ne peut désormais plus se tenir debout, se pencher, s’accroupir ou prendre soin d’elle-même.

17. Mme Fan Ailing du district de Qingcheng

Un juge du tribunal du district de Qingcheng a condamné Mme Fan Ailing, aujourd’hui âgée de 58 ans, à une peine de trois ans de prison en janvier 2021.

18. Mme Bai Xianglan de la ville de Jiuquan

Mme Bai Xianglan, aujourd’hui âgée de 80 ans, a été condamnée à une peine de quatre ans de prison. Elle a purgé deux ans. Elle souffre d’asthme sévère et devait souvent se rendre chez le médecin de la prison. Avant sa dernière incarcération, Mme Bai a déjà été torturée dans la même prison pendant cinq ans, de 2012 à 2016. Les gardes l’ont obligée à rester debout pendant une semaine, l’ont privée de sommeil et l’ont électrocutée avec des matraques électriques.

19. Mme Qin Shixiu de la ville de Jiuquan

Mme Qin Shixiu, âgée de 60 ans, devrait être libérée dans moins d’un an.

20. Mme Guo Lianqing de la ville de Baiyin

Mme Guo Lianqing, âgée de 79 ans, a été condamnée à une peine de quatre ans et demi de prison en 2014. Peu après sa libération, la police du district de Pingchuan l’a arrêtée le 6 septembre 2021. Un juge du tribunal du district de Baiyin l’a condamnée à une peine de trois ans et demi. Sa peine a été prolongée de 6 mois, car elle a refusé de signer des déclarations pour renoncer au Falun Dafa.

21. Mme Yu Shufeng de la ville de Jiayuguan

Mme Yu Shufeng, âgée de 85 ans, a été condamnée à une peine de quatre ans en 2020. Elle a été hospitalisée à plusieurs reprises en raison de sa mauvaise santé. Elle avait un prolapsus utérin qui glissait hors de son corps, et elle avait besoin d’un déambulateur pour se déplacer. Une collaboratrice l’a une fois traînée en arrière lorsqu’elle a essayé d’aller aux toilettes, ce qui l’a fait uriner dans son pantalon. Lorsqu’elle a crié « Falun Dafa est bon », la collaboratrice a bloqué une serpillière dans sa bouche.

22. Mme Tan Xiuhua de la ville de Pingliang

Un juge du tribunal du district de Jingchuan a condamné Mme Tan Xiuhua, âgée de 62 ans, à une peine de six ans et demi de prison en octobre 2020.

23. Mme Li Dexiang de la ville de Jinchang

Mme Li Dexiang, âgée de 61 ans, a été emprisonnée pour sa pratique de Falun Dafa pendant treize ans au cours des vingt-trois dernières années de la persécution. Sa dernière arrestation a eu lieu en avril 2021, ce qui lui a valu une troisième peine de prison de trois ans.

24. Mme Lyv Fengmei de la ville de Dunhuang

Mme Lyv Fengmei a été condamnée à une peine de trois ans et demi de prison en 2021. Elle a été contrainte de s’accroupir de nombreuses fois.

VI. Liste des responsables de la persécution dans le 7e quartier

Il y a au total neuf gardes dans le 7e quartier :

1. Yang Li est la directrice du 7e quartier. Elle a été transférée dans le quartier en 2021 et a travaillé avec la gardienne expérimentée Liu Xiaolan pour torturer les pratiquantes du Falun Gong.

Yang et Liu ont forcé Mme Li Xiulan à prendre des médicaments psychiatriques alors qu’elle n’avait aucune maladie mentale.

En 2022, Yang et Liu ont forcé Mme Yan Ping à s’accroupir dans une position fixe toute la journée pendant plusieurs jours. Liu la surveillait par le biais d’une caméra de surveillance et l’insultait verbalement par les haut-parleurs si elle s’asseyait.

Yang donnait aux collaboratrices des collations supplémentaires et les incitait à traiter les pratiquantes avec violence.

2. Hou Zhihong est devenue éducatrice dans le 7e quartier en septembre 2020. Elle s’est spécialisée dans la « transformation » des personnes qui ont une croyance spirituelle.

3. Xiao Yan du district de Jingtai, ville de Baiyin, est une éducatrice adjointe. Elle a activement participé à la torture des pratiquantes de Falun Gong. Les gardes lui confiaient les pratiquantes les plus inébranlables.

4. Liu Xiaolan était chef de section dans le 7e quartier et a une grande expérience de la torture et de la « transformation » des pratiquantes. Son père travaille à la prison de la ville de Baiying, et son mari est un fonctionnaire du village de Lanhua.

5. Ma Hongmei a travaillé dans le 7e quartier pendant des années. Si une pratiquante ne pensait pas correctement selon elle, elle la forçait à lire des ouvrages de lavage de cerveau jusqu’à minuit, lumière allumée, pendant que ses compagnes de cellule dormaient. Cela durait des mois jusqu’à ce que la pratiquante se comporte de façon satisfaisante pour Ma.

6. Zhang Mei, de la ville de Wuwei, participe à la « transformation » des pratiquantes depuis plus de dix ans.

7. Chen Xiaotong

8. Chen Jia

9. Wang Yun a été transférée au 7e quartier au début de 2022. Elle a forcé les pratiquantes à s’accroupir lorsqu’elles ne rédigeaient pas les rapports de pensée selon ses normes.

En plus des gardes ci-dessus, les collaboratrices suivantes ont également été responsables d’abus sur les pratiquantes :

1. Quyangzhuoma : La plus vicieuse dans la torture des pratiquantes. Elle était principalement chargée de surveiller les pratiquantes Mme Li Dexiang et Mme Wang Riulin.

2. Jiao Lijuan : Principalement chargée de surveiller les pratiquantes Mme Jia Shujuan et Mme Yu Shufeng.

3. Wang Lei : il a été dit qu’elle a une maîtrise de l’Université de Lanzhou. Elle était principalement chargée de surveiller les pratiquantes Mme Zhang Xuelian et Mme Wang Hui. Elle a été moins vicieuse au cours des dernières années.

4. Niu Ailing : principalement chargée de surveiller les pratiquantes Mme Jiao Lili et Mme Duan Xiaoyan. Elle devrait être libérée en novembre 2023.

5. Cai Li : principalement chargée de surveiller la pratiquante Mme Yang Mei et les répétitions des programmes de divertissement. Elle sera libérée en 2023.

6. Xu Wei : travaillait dans la clinique de la prison et était principalement responsable de la surveillance de la pratiquante Mme Qin Shixiu.

7. Guo Zhiqiong : principalement chargée du suivi des pratiquantes Mme Li Xiulian (qui a été forcée de prendre des médicaments psychiatriques) et Mme Lyv Guiqin (qui a subi une importante opération cardiaque).

8. Chen Wei : une nouvelle collaboratrice. Elle a 30 ans et il lui reste moins de deux ans de prison. Elle a suivi Mme Qin Shixiu ainsi que Xu Wei.

9. Wang Yuanyuan : une nouvelle collaboratrice âgée de 30 ans. Elle a une très longue peine de prison.

10. Zhao Juanjuan : il lui reste moins de trois ans à purger. Elle était principalement chargée de surveiller les pratiquantes Mme Bai Xianglan et Mme Li Maowa.

11. Zhang Jing : une toxicomane purgeant une longue peine de prison. Elle était principalement chargée de surveiller la pratiquante Mme Yan Ping.

12. Wang Liping : purge une longue peine de prison. Elle était principalement chargée de surveiller la pratiquante Mme Miao Cuihua.

13. Zhao Ruixiu : une collaboratrice chevronnée, il lui reste moins de deux ans à purger. Elle était principalement chargée de surveiller la pratiquante Mme Liu Yong.

14. Du Jianlin : il lui reste environ deux ans à purger. Elle était principalement responsable du suivi de la pratiquante Mme Fan Ailing.

15. Zhang Yu : une collaboratrice chevronnée, il lui reste environ trois ans à purger. Elle était principalement responsable du suivi de la pratiquante Mme Lyv Fengmei.

16. Yao Xiaohong : elle purge une longue peine de prison.

17. Lin Ru : une nouvelle collaboratrice.

18. Zhong Ping : purge une longue peine de prison et est principalement chargée de s’occuper des détenues malades.

Voir aussi :

Comment la prison pour femmes de la province du Gansu persécute les pratiquantes de Falun Gong incarcérées pour leur croyance

Traduit de l’anglais