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Clarifier les faits auprès des personnes directement impliquées dans la persécution

14 janvier 2023 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa à Taïwan

(Minghui.org) J’ai rencontré diverses situations lorsque j’ai téléphoné récemment au personnel des forces de l'ordre, du parquet, de la justice et des agences gouvernementales en Chine. J’ai essayé de regarder à l'intérieur en me basant sur le Fa, afin de pouvoir faire mieux à l’avenir.

Nous devons nous efforcer de clarifier les faits auprès des personnes qui travaillent dans des lieux directement impliqués dans la persécution

Je faisais partie d’une équipe qui appelait des personnes dans ces agences gouvernementales. J’ai appelé deux numéros du Bureau 610 de la Commission des affaires politiques et juridiques (CAPJ). Le premier numéro était celui du directeur. Il a répondu et l’appel a duré 1 minute et 3 secondes. Je lui ai dit que la persécution du Falun Dafa était un crime international et que Jiang Zemin (l’ancien chef du PCC) avait lancé cette persécution parce qu’il était jaloux de la popularité du Falun Dafa. Je lui ai demandé de ne pas exécuter les ordres de Jiang, et lui ai dit qu’aucune loi en Chine n’interdisait la pratique du Falun Dafa. Je lui ai demandé de ne pas être un bouc émissaire, car les personnes au-dessus de lui ne prendront pas leurs responsabilités. Lorsque j’ai ensuite évoqué le fait que la persécution de la pratique, avant que Jiang ne lance la persécution, se heurtait à une forte opposition au sein du Parti communiste chinois (PCC), il a raccroché.

Le deuxième appel a duré 9 minutes et 13 secondes. Bien qu’il n’ait rien dit, le directeur a toussé une fois, ce qui semblait me signaler intentionnellement qu’il écoutait toujours. Après lui avoir expliqué les faits essentiels, je lui ai demandé de se retirer du PCC. Il a alors immédiatement raccroché.

Le troisième appel, il n’a écouté que pendant 17 secondes. Je voulais lui clarifier la vérité en profondeur, mais il a cessé de répondre au téléphone par la suite.

L’autre numéro était celui du directeur adjoint. La première fois que j’ai appelé, il a répondu lui-même. Nous avons discuté pendant 2 minutes et 19 secondes. Je lui ai dit la vérité sur la persécution, et il m’a parlé sur un ton amical.

La deuxième fois que j’ai appelé, c’est une employée qui a répondu à l’appel. Après l’avoir saluée, elle m’a dit : « Allez-y ». Je lui ai donc expliqué la vérité pendant plus de 8 minutes, elle m’a écouté en silence. Après avoir fini d’expliquer les trois façons d’éviter la peste, je lui ai donné le numéro de téléphone pour se retirer du PCC et de ses organisations affiliées. Elle a dit oui. En entendant sa réponse aimable, j’ai senti qu’elle avait compris, alors je lui ai demandé de se retirer du PCC. J’ai soudain entendu la voix du directeur adjoint qui lui parlait sur un ton précipité, puis elle a raccroché.

Je me suis dit : « Je ne lui ai pas encore donné le lien ! » J’ai donc rappelé, cette fois, c’est le directeur adjoint qui a répondu à l’appel. Son ton est passé de l’amabilité à la colère : « D’où appelez-vous ? Vous êtes combien à être là ? Pourquoi dénigrez-vous la Chine ? N’êtes-vous pas en train de cultiver Authenticité-Bienveillance-Tolérance ? Comment pouvez-vous faire une chose aussi immorale ? Comment puis-je savoir si ce que vous dites est vrai ? » J’ai essayé de lui dire de jeter un coup d’œil au lien du site web que je lui ai donné, mais il continuait à parler par-dessus moi. Alors, pendant qu’il parlait encore, je lui ai dit à voix haute : « Le PCC n’est pas équivalent à la Chine. » J’ai ensuite essayé de parler de la nature perverse du PCC, mais il a raccroché et n’a plus voulu répondre au téléphone.

J’ai eu un peu de regret après avoir composé ces deux numéros. J’ai passé en revue l’état de ma cultivation à ce moment-là. Je n’ai pas été assez patient. Avant de m’assurer qu’ils avaient compris la vérité, j’ai commencé à leur parler de se retirer du PCC. En conséquence, ils ont soit raccroché, soit dit de gros mots. Je pense que si je ne me précipitais pas comme ça, peut-être qu’ils m’écouteraient.

Le Maître a dit :

Vous n’êtes pas venus pour changer l’histoire, mais pour sauver les gens dans la situation la plus dangereuse de l’histoire, par exemple clarifier la vérité, [persuader de] faire les trois démissions, [encourager à] réciter les paroles de vérité avec un cœur sincère, ce sont les meilleurs remèdes qui guérissent tout miraculeusement et le meilleur moyen de sauver les gens. (« Rationalité »)

Le Maître a placé la « clarification de la vérité » au premier rang des trois panacées pour sauver les gens. À partir de là, j’ai réalisé que la clarification de la vérité est toujours la plus importante. En particulier pour les personnes de ces agences gouvernementales qui sont directement impliquées dans la persécution, nous devons nous concentrer sur la clarification de la vérité. Lorsque les gens comprennent la vérité, nous pouvons alors leur demander de se retirer du PCC et ils pourront peut-être l’accepter.

Traiter leurs réponses avec tolérance et compréhension

J’ai appelé le directeur adjoint d’un poste de police. Après avoir décroché le téléphone, il a dit : « Je suis très fatigué maintenant, j’ai besoin de me reposer. » Puis il a bâillé et a dit : « Très fatigué », et a raccroché. J’ai regardé l’heure de mon côté, il n’était même pas encore 22 heures. Je me suis dit : « En Chine, les policiers se couchent aussi tôt ? » J’avais déjà rencontré une situation similaire auparavant. Après les appels, les gens me disaient : « Tu m’appelles trop tard. Cela interfère avec mon repos. » À l’époque, je ne les ai pas crus. Je pensais qu’ils l’utilisaient comme une excuse.

Mais avec ce directeur adjoint, je voyais parfaitement à son ton qu’il était épuisé. Je me suis demandé s’il y avait un décalage horaire. Je me suis renseigné sur la province à partir du numéro de téléphone et j’ai constaté que son fuseau horaire avait effectivement une heure d’avance sur le mien. Il était donc presque 23 heures chez lui et mon appel a effectivement perturbé son repos.

Une autre fois, j’ai composé le numéro d’un lieu de travail lié à la persécution. Une fois l’appel connecté, la personne m’a dit que le signal était trop faible et qu’elle ne pouvait pas entendre ce que je disais. Il m’a demandé de rappeler. Bien que son ton ait été amical, j’étais encore hésitant. Je me suis dit : « Il fait partie du personnel de ce lieu de travail qui est lié à la persécution. Il invente probablement une excuse pour ne pas avoir à m’écouter. Il m’a fallu un certain temps pour le joindre. Si je raccroche et compose à nouveau le numéro, va-t-il répondre au téléphone ? » J’étais inquiet, alors j’ai confirmé avec lui. Il a répondu avec certitude : « Oui. Oui. » Il s’est avéré que lorsque j’ai rappelé, il a effectivement répondu.

Grâce à ces deux interactions, j’ai compris que je ne faisais pas confiance aux gens. C’est l’attachement à la suspicion. Il s’est formé à partir des nombreux appels téléphoniques où j’ai rencontré des comportements et des paroles déraisonnables de la part des personnes travaillant dans ces agences. En conséquence, je me sentais souvent indifférent à leurs réponses et je traitais leurs paroles avec désapprobation ou même méfiance. Mais après ces deux appels, j’ai découvert que les choses n’étaient pas toujours ce que j’imaginais. J’ai également réalisé que si j’avais une mentalité méfiante à l’égard des êtres, cette mauvaise pensée leur serait transmise, et ils ne me feraient pas confiance à leur tour, car les champs dimensionnels des deux côtés sont connectés. Par conséquent, je devrais traiter leurs réponses avec tolérance et compréhension, plutôt qu’avec méfiance et désapprobation.

Veillez à clarifier la vérité de manière approfondie

Nous rencontrons souvent des situations où, après la connexion de l’appel, l’autre partie reste silencieuse, mais ne raccroche pas, et nous ne sommes pas sûrs que la personne nous écoute. Cela a toujours été un problème. Je pense que ce n’est pas accidentel et qu’il y a peut-être des choses que nous devons améliorer dans notre cultivation. Lorsque nous avons discuté de cette situation, la plupart des pratiquants ont dit qu’ils se concentraient sur la question de savoir si l’appel était vraiment connecté et si l’autre partie écoutait, au lieu d’y penser du point de vue de la cultivation.

Je pense que si cette situation se produit fréquemment, c’est un type d’interférence. J’ai réalisé qu’il est nécessaire de penser à ce problème depuis la racine. Le Maître nous a dit dans le Fa que nous devons regarder à l'intérieur lorsqu’il y a des interférences et des problèmes. Avant de passer un appel téléphonique, nous devrions d’abord regarder à l’intérieur : « Suis-je attaché à la réussite de l’appel ? » Nous ne devrions pas permettre aux facteurs négatifs de profiter des failles dans nos pensées.

Cette situation m’est arrivée pendant un certain temps. J’ai dû passer du temps à déterminer si l’appel était vraiment connecté et j’ai souvent constaté qu’il ne l’était pas. J’ai donc cherché en moi-même… Pourquoi ai-je rencontré ce problème ? Suis-je obsédé par la durée de la conversation et le taux de réponse, et ai-je été gêné en conséquence ? Passer des appels téléphoniques pour clarifier la vérité n’est pas la même chose que de clarifier en personne. Il est plus difficile de saisir les pensées et la situation réelle de l’autre personne. Si nous sommes attachés à obtenir des conversations plus longues, les facteurs pervers peuvent créer l’illusion que nous avons parlé longtemps au téléphone.

Le Maître nous a dit de clarifier la vérité. Je crois comprendre que lors d’un appel téléphonique, nous devons nous assurer que la personne comprend la vérité. Lorsque j’ai abordé la situation sous cet angle, j’ai constaté qu’il n’y avait pratiquement aucune interférence.

J’avais également l’habitude de penser que tant que la personne disait quelque chose, l’appel était efficace. Mais, ensuite, j’ai rencontré plusieurs fois une situation où la personne restait silencieuse, et pourtant le téléphone n’était pas raccroché. Après que cela s'est produit plusieurs fois, j’ai réalisé que lorsque je suis attaché à une certaine idée, les mauvais facteurs profitent de mes failles.

Le Maître nous a dit de nous conformer autant que possible à l’état des gens ordinaires dans notre cultivation. Je crois comprendre que nous devons également nous conformer à l’état des gens ordinaires lorsque nous clarifions la vérité. Ainsi, lorsque nous passons des appels téléphoniques pour expliquer les faits, cela devrait être similaire à des appels téléphoniques normaux passés par des non-pratiquants. Si l’autre partie reste silencieuse pendant un long moment, cela signifie qu’il y a des interférences. En plus de nier complètement l’interférence, nous devrions également réfléchir à la situation à cet égard, nous cultiver et faire des percées sur la question.

J’ai également réalisé qu’en plus de nous assurer que nous clarifions la vérité de manière approfondie, nous devrions également être ouverts lorsque nous communiquons et partageons entre nous. Nous devrions être humbles et parler de ce que nous avons vraiment fait. Par exemple, j’entends souvent les pratiquants dire des choses comme : « Je pense qu’il a compris. » Il arrive souvent que nous ayons beaucoup parlé lors d’un appel, mais que la personne n’ait pas répondu, ou n’ait pas dit qu’elle avait compris. Dans ce cas, nous ne pouvons que parler du temps que nous avons passé à parler, mais nous ne savons pas si la personne a compris ou non.

Le Maître a dit dans le passé que se retirer du PCC ne compte que lorsque les gens affirment parfaitement leur position. Lorsque les êtres disent parfaitement qu’ils ont compris, nous pouvons alors dire qu’ils ont compris la vérité. Passer des appels téléphoniques n’est pas seulement une question de taux de réponse et de durée de la conversation, mais aussi de savoir si nous avons atteint notre véritable objectif.

Remarques finales

Certains pratiquants ont mentionné « clarifier la vérité avec des pensées divines ». Ils ont donné de nombreux exemples pour traverser des tribulations dans des moments critiques et surmonter des difficultés grâce à leurs pensées droites. Comment utiliser les pensées divines pour clarifier la vérité ? Cela semble incroyable, car il s’agit de réaliser des choses dans d’autres dimensions. J’y ai aussi réfléchi. Qu’est-ce qu’une pensée divine ? Comment atteindre un état d’esprit divin ? Je pense que la compassion est la plus importante pour clarifier la vérité. Nos pensées divines se manifesteront alors à des niveaux très élevés.

D’après ce que je comprends, quelle que soit la manière dont nous clarifions la vérité, l’essence est la cultivation. Nous devons continuer à éliminer nos attachements, cultiver notre xinxing, nous élever constamment en nous basant sur les principes du Fa, et nous atteindrons alors progressivement un état divin.

Le Maître nous a donné un processus de cultivation dans la cultivation de Dafa, j’ai réalisé que passer des appels téléphoniques pour clarifier la vérité n’est pas seulement un processus de clarification de la vérité, mais aussi un processus de cultivation.

Ce qui précède est basé sur ma compréhension personnelle en faisant des appels téléphoniques de sauvetage. Si quelque chose est inapproprié, veuillez le signaler.

Traduit de l’anglais