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Derrière la flambée des décès dus à la COVID en Chine : les vaccins fabriqués en Chine ont-ils joué un rôle ?

17 janvier 2023 |   Écrit par Zheng Yan, correspondant pour Minghui

(Minghui.org) De nombreuses questions restent sans réponse quant à l’augmentation soudaine du nombre d’infections et de décès dus à la COVID en Chine après que le régime communiste a mis fin, le 7 décembre 2022, à sa politique de zéro-COVID qui durait depuis trois ans. D’après les tests COVID effectués sur les arrivées de Chine, de nombreux pays ont détecté les variants BA 5, BF 7 et XBB. Ce sont toutes des souches d’Omicron qui ont déjà existé en dehors de la Chine. D’autres pays, en revanche, n’ont pas connu une telle recrudescence après avoir assoupli les mesures de confinement et appris à vivre avec le virus. Alors pourquoi cette nouvelle vague est-elle si dévastatrice en Chine ?

Selon des personnes bien informées, les infections causées par la COVID étaient déjà hors de contrôle avant la fin de la politique du zéro-COVID. Cette ouverture soudaine pourrait être un facteur contribuant à la recrudescence des cas et il existe probablement aussi d’autres causes, dont les vaccins.

Les autorités chinoises ont affirmé que les vaccins fabriqués en Chine étaient efficaces à 70 % contre les infections symptomatiques. Mais est-ce vrai ? Les vaccins fabriqués en Chine pourraient-ils avoir contribué au tsunami de COVID qui sévit actuellement dans le pays ? Bien que d’autres recherches soient nécessaires pour répondre à cette question, nous aimerions partager quelques observations.

Une recrudescence des cas déjà observée dans certains pays ayant utilisé des vaccins fabriqués en Chine

Sinovac et Sinopharm, deux fabricants chinois de vaccins, ont fourni des vaccins COVID à la Chine et à des dizaines d’autres pays (tels que l’Indonésie, la Thaïlande, la Malaisie, le Vietnam et les Philippines), notamment des pays pauvres, selon un article de la BBC du 20 juillet 2021 intitulé « Covid : Que savons-nous des vaccins chinois contre le coronavirus ? »

Les vaccins produits par Sinovac et Sinopharm sont des virus inactivés qui déclenchent la production d’anticorps dans le corps humain. Selon l’OMS, il n’y avait pas assez de participants de 60 ans et plus inscrits aux essais cliniques de ces vaccins.

Certains des pays qui ont utilisé les vaccins COVID fabriqués en Chine ont vu une recrudescence des infections après que leurs habitants ont été inoculés. Selon l’article de la BBC : « Par exemple, le Chili a réimposé un couvre-feu et ramené les restrictions sur les voyages en réponse au variant Delta, qui est plus transmissible que les variants précédents. Les Seychelles et la Mongolie, quant à elles, ont récemment enregistré l’une des plus fortes augmentations du nombre de cas par habitant, malgré leur faible population. » En Indonésie, une association de médecins et d’infirmières a indiqué qu’au moins 30 travailleurs de la santé sont morts bien qu’ils aient reçu deux doses du vaccin Sinovac.

Les effets de l’ADE

Depuis le début de la pandémie en 2020, le régime chinois a évité de discuter de la facilitation de l’infection par des anticorps (Antibody-dependant enhancement ou ADE). L’ADE se produit lorsque les anticorps produits par l’organisme se lient au virus envahissant mais ne parviennent pas à le neutraliser. Agissant comme un « cheval de Troie », les anticorps aident le virus à attaquer davantage de cellules, aggravant ainsi la situation.

« Les patients atteints du COVID pouvaient non seulement produire des anticorps contre la région RBD de la protéine spike pour bloquer l’infection par le SRAS-CoV- 2, mais aussi produire des anticorps anti-spike qui renforcent la liaison de l’ACE 2, augmentant ainsi l’infectivité du SRAS-CoV- 2. Cela confirme l’existence de l’ADE dans les infections par le SRAS-CoV- 2 », selon un groupe de scientifiques chinois dans un article publié dans Vaccine en novembre 2022. L’article était intitulé : « Le risque de résurgence de la COVID en Chine en présence d’un affaiblissement de l’immunité et de l’ADE : une étude de modélisation mathématique. »

Contrairement aux autres fabricants de vaccins, Sinovac et Sinopharm, ainsi que les autorités, mettent rarement à la disposition du public de telles informations sur les ADE. Au lieu de cela, les responsables ont couvert les décès et exercé des représailles contre les familles des victimes qui ont osé demander justice.

Décès après avoir reçu des vaccins fabriqués en Chine

De nombreux décès ont été signalés après que des personnes ont reçu des vaccins fabriqués en Chine. La Chine est l’un des principaux partenaires commerciaux et économiques du Kirghizstan. Bakhtiyar Shakirov, 39 ans, directeur adjoint du département des services consulaires au Kirghizstan, est décédé le 1er avril 2021 après avoir reçu un vaccin fabriqué en Chine.

Au Pakistan, environ deux semaines après avoir reçu un vaccin fabriqué en Chine, le commissaire de police Malik Imtiaz Mahmood est tombé et est décédé le 13 juin 2021, selon une vidéo diffusée par le média local The Namal.

Le nombre d’infections et de décès au Chili est également resté élevé, a rapporté Aljazeera dans un article de mars 2021 intitulé : « Chili : augmentation alarmante des cas de la COVID malgré les efforts de vaccination ». Près de quatre millions de doses du vaccin Sinovac ont été administrées le mois précédent.

Selon Aljazeera, plus de 21 000 personnes sont mortes au Chili et plus de 900 000 ont été infectées. « Les personnes de plus de 70 ans, dont la plupart ont déjà été vaccinées, ont presque disparu de nos salles d’urgence », a dit le Dr Sebastian Ugarte. « Maintenant, nous avons des patients plus jeunes, mais certains sont gravement malades ».

Chine : Restreindre l’information sur les morts subites

De nombreux hauts responsables chinois et les membres de leur famille ont reçu des vaccins importés au lieu des vaccins fabriqués en Chine. Mais les citoyens ordinaires n’avaient pas d’autre choix que de se procurer les vaccins nationaux. Entre-temps, les autorités ont continué à restreindre les informations sur les effets secondaires mortels possibles des vaccins et ont menacé quiconque osait rendre ces informations publiques.

En 2022, une courte vidéo montre qu’un citoyen chinois est mort sur le site de vaccination. Fin mars 2022, Sound of Hope a reçu des informations de la ville de Dalian, dans la province du Liaoning, selon lesquelles Wang Dajun, 43 ans, du village de Lingxi, est mort le lendemain de sa vaccination. Sa famille a été menacée lorsqu’elle s’est rendue auprès du gouvernement local pour demander justice. Le 27 mars 2022, un internaute a publié sur Twitter qu’un employé de l’atelier d’industrie lourde de l’entreprise Sany de Pékin était mort le 23 mars 2022, deux jours après avoir reçu le vaccin Sinovac.

Il y a eu beaucoup d’autres incidents de ce genre. Un internaute a rapporté qu’un habitant local était mort deux jours après s’être fait vacciner au premier hôpital de Tianjin. Un autre internaute portant le hashtag « Shanxia Huayezi » a partagé l’histoire de son frère, un soldat de 28 ans sans antécédents de maladie. Après avoir reçu une vaccination Sinopharm au centre de santé sociale pour la mère et l’enfant de l’avenue Binhe dans la ville de Shenzhen, dans la province du Guangdong, il est décédé le 15 avril 2022.

Le 16 avril 2022, une étudiante a dit qu’une autre étudiante avait été emmenée aux urgences juste après s’être fait vacciner. Le 20 avril, le service de surveillance et d’application de la loi de la police sur Internet de Nanjing, dans la province du Jiangsu a publié sur la plateforme de médias sociaux Weibo que Pan, un habitant local, a été détenu pendant sept jours après avoir publié des informations sur une plateforme de vidéos courtes commentant les décès causés par la vaccination.

Traduit de l’anglais