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Un policier détenu dans un centre de lavage de cerveau et contraint de prendre sa retraite en raison de sa croyance dans le Falun Gong

23 janvier 2023 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Hubei, en Chine

(Minghui.org) Un agent de police a été détenu dans un centre de lavage de cerveau pendant trois mois. Après sa libération, il a été contraint de prendre une retraite anticipée et placé sous haute surveillance, tout cela à cause de sa croyance dans le Falun Gong.

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

M. Yan Ji, quinquagénaire, habitant de la ville de l’Anlu, dans la province du Hubei, a été arrêté sur son lieu de travail le 24 mai 2022. Des agents du Bureau 610 et du Bureau de la sécurité intérieure lui ont d’abord dit qu’ils avaient besoin de lui parler. Mais avant qu’il ne puisse répondre, ils l’ont poussé dehors et dans la voiture de police.

Ils l’ont conduit à 50 km de là, dans un établissement appartenant au comité du village du bourg de Beifan. La plaque de porte indiquait « Centre de soins », un nouveau nom pour de nombreux centres de lavage de cerveau en Chine. Toutes les fenêtres et les portes étaient équipées de barres de sécurité et les fenêtres étaient recouvertes d’un film qui empêche les personnes de l’extérieur de voir à l’intérieur.

Il n’y avait pas de verrou sur la porte de la pièce où M. Yan était détenu, de sorte que les autorités pouvaient entrer à tout moment pour le contrôler. Il n’était pas autorisé à fermer la porte lorsqu’il prenait une douche ou à éteindre la lumière pour dormir.

Comme M. Yan a été arrêté au travail, il n’avait pas de vêtements de rechange. Il faisait chaud à l’époque, et ses vêtements ont vite commencé à sentir mauvais. Il a dû demander à sa famille de lui envoyer des vêtements.

Le téléphone portable, les clés de la maison et la ceinture de M. Yan ont été confisqués. Bien que les autorités ont promis qu’elles ne débloqueraient pas son téléphone, l’agent Yang du Bureau 610 lui a dit plus tard qu’elles avaient dépensé 20 000 yuans pour engager un expert afin de mettre son téléphone sur écoute et d’avoir accès à ses informations personnelles.

Les autorités ont utilisé ses clés pour fouiller son bureau et son domicile, y compris ses placards, son réfrigérateur et sous son lit. La police a pris son ordinateur et ne l’a toujours pas rendu.

Le centre de lavage de cerveau avait des exigences strictes sur la façon dont M. Yan devait se tenir debout et s’asseoir. Même lorsqu’il quittait la pièce pour aller chercher de la nourriture ou de l’eau, il était agressé verbalement. Il n’avait pas le droit de se faire couper les cheveux et devait rester dans la pièce à tout moment. Pendant les trois mois qu’il a passés là, il n’a pas été autorisé à sortir, ne serait-ce qu’une minute.

Les agents lui disaient souvent : « Tu dois faire ce que le Parti te dit de faire et tu ne peux rien faire que le Parti n’approuve pas. »

Lorsque Yang, du Bureau 610, a essayé de faire subir un lavage de cerveau à M. Yan, il a dit qu’il ne croyait pas que les efforts des pratiquants de Falun Gong pour sensibiliser à la persécution pouvaient avoir un quelconque effet pour aider les gens à comprendre les faits ou à combattre le Parti. Zhang Guihong, un membre du personnel du centre de lavage de cerveau, a dit : « Vous tuer est aussi facile qu’écraser une fourmi. »

Le centre de lavage de cerveau a ensuite fait en sorte qu’un avocat nommé Cheng s’entretienne avec M. Yan. Cheng a d’abord menacé de le faire détenir dans un autre endroit. M. Yan a demandé à Cheng de rechercher deux informations en ligne. Cheng a accepté et les a trouvées sur son propre téléphone : la liste des cultes publiée par le ministère de la sécurité publique et l’avis publié par le bureau de publication chinois qui a levé l’interdiction des livres sur le Falun Gong en 2011. M. Yan a souligné que le Falun Gong n’avait jamais figuré sur la liste des cultes. Cheng a paru choqué et est resté silencieux pendant un long moment après avoir lu ces informations. Lorsqu’il a reparlé à M. Yan, son attitude avait radicalement changé.

Lors d’un interrogatoire, un agent a accusé M. Yan de saper l’application de la loi en utilisant une organisation sectaire. M. Yan l’a mis au défi de présenter des preuves de cette accusation. L’agent a simplement dit qu’il se basait sur l’article 300 du droit pénal. M. Yan a répondu que l’article 300 faisait référence à une organisation sectaire faisant obstacle à l’application de la loi, mais qu’aucune loi en Chine ne stipule que la pratique du Falun Gong est un crime ou ne la qualifie de secte.

Avant d’être libéré, M. Yan a reçu un avis de son employeur l’informant qu’il serait mis en retraite anticipée. Un agent du Bureau de la sécurité intérieure lui a dit que, quelle que soit la façon dont ils traitaient son dossier, la seule condition préalable était qu’il renonce au Falun Gong.

Lorsque M. Yan est rentré chez lui le 24 août, il a vu une grande caméra de surveillance avec une lumière vive installée face à sa porte. Dès qu’il ouvrait sa porte, la lumière s’allumait.

M. Yan a également remarqué un bruit supplémentaire lorsqu’il passait des appels sur son téléphone portable. Les photos qu’il recevait par SMS avaient une résolution extrêmement faible. Parfois, les appels qu’il passait ou recevait étaient soudainement interrompus. C’était la même chose pour son ordinateur : Les fichiers qu’il téléchargeait une minute disparaissaient la minute suivante ou la page Web qu’il consultait se fermait soudainement.

M. Yan a dit que lorsqu’il travaillait dans les services de police, il a été victime de discrimination en raison de sa croyance dans le Falun Gong. Les autorités ont refusé de lui donner l’accès nécessaire à son ordinateur ou à sa base de données, ce qui a rendu très difficile l’accomplissement de son travail. Il a également été écarté de toutes les promotions. Lorsqu’il a été contraint de prendre sa retraite, sa pension était nettement inférieure à celle d’autres personnes ayant les mêmes années de service.

Traduit de l’anglais