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Cultiver en surface n’est pas la véritable cultivation

8 janvier 2023 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) J’ai rêvé plusieurs fois à une dermatologue de notre hôpital et je me suis demandé pourquoi elle apparaissait ? Rien n’est fortuit pour les pratiquants. J’ai pensé que Maître Li essayait de m’éclairer sur quelque chose dans ma cultivation.

Le fait qu’une dermatologue apparaisse a attiré mon attention. La peau est à la surface du corps humain. C’était l’indication attentive et miséricordieuse du Maître, que la cultivation ne devait pas rester seulement en surface. Sans l’élimination de ce qui est en profondeur, les mauvais attachements humains, comment cela pourrait-il être appelé de la cultivation ? J’ai analysé mon état de cultivation et j’ai réalisé que j’avais un problème fondamental : je cultivais uniquement en surface et je ne cultivais pas mon cœur. Les pratiquants doivent chercher à l’intérieur leurs propres lacunes. J’aimerais partager deux exemples de mon processus de regarder à l’intérieur pour cultiver mon cœur.

Éliminer le ressentiment profondément caché

Le ressentiment est souvent difficile à détecter et il n’est pas facile à abandonner. Il provient de notre idée que les autres ont fait quelque chose de mal ; nos reproches, nos critiques et notre ressentiment sont donc totalement justifiés par nous-mêmes.

Du point de vue humain, lorsqu’une personne fait quelque chose de mal, elle devrait être critiquée et blâmée. Lorsque des gens autour de vous répètent les mêmes erreurs, mais n’acceptent pas la critique et ne se corrigent pas, de la haine se manifeste et du ressentiment se développe au fil du temps. C’est de cette façon que je traitais les choses avec mon mari et ma famille. J’étais insatisfaite de leurs agissements et ils ne changeaient pas, peu importe le nombre de fois que je me plaignais. J’étais très en colère et j’avais toujours l’impression que ce que je faisais était correct. Mais cet état d’esprit ne servait qu’à dissimuler mon ressentiment. Mon cœur et ma famille étaient opposés au niveau invisible.

Si nous ne creusons pas plus profondément, nous n'arriverons pas, la plupart du temps, à reconnaître notre ressentiment et aurons tendance à cultiver en surface en pensant : « Je ne vois pas les choses de la même façon que lui, je dois être aimable, je dois être tolérante », c’est le raisonnement d’une personne ordinaire. En surface, il semblait que j’étais tolérante avec eux. Je suis devenue plus aimable, mais c’est une façon d’agir des gens ordinaires et non ce qu’exige la cultivation, l’élimination des attachements.

Si quelque chose de désagréable se produit, le ressentiment va surgir à nouveau. Au fil du temps, ces rancœurs vont se renforcer et seront cachées plus profondément, conduisant à un esprit combatif. Je me rappelle ce que le Maître a dit :

« C’est lui qui a raison
C’est moi qui ai tort
Qu’y a-t-il à débattre »
(« Qui a raison, qui a tort », Hong Yin III)


J’ai cessé alors de me plaindre. Cependant, mon mari et ma famille étaient toujours dans cet état. Je me sentais très frustrée de ne pas pouvoir m’en sortir.

Ce n’est qu’après avoir creusé profondément que nous pouvons comprendre que les pratiquants ne peuvent pas vraiment cultiver et s’améliorer s’ils utilisent les principes humains pour considérer le bien et le mal. En reconnaissant cette tendance, j’ai compris que je devais m’améliorer en me basant sur le Fa et me fixer de nouveaux critères : les critères d’un pratiquant. Je dois changer mes conceptions et regarder à l’intérieur plutôt que de juger en surface qui a raison ou tort. Lorsque j’ai arrêté de porter des jugements et que j’ai regardé à l'intérieur, peu importe si j’avais raison ou tort, j’ai toujours trouvé quelque chose à travailler. J’ai alors cessé de me plaindre et de blâmer. En conséquence, j’ai pu me débarrasser de tout ressentiment.

Supprimer mon attachement à ne pas accepter la critique

La plupart des gens n’aiment pas qu’on leur fasse remarquer leurs erreurs ou qu’elles soient exposées, ils n’aiment pas entendre des mots désagréables. Un pratiquant ne doit pas être comme cela et pourtant je sentais que parfois je me comportais de cette façon. J’étudiais le Fa avec diligence, mais lorsque je rencontrais des problèmes ou des conflits, je ne regardais pas à l’intérieur pour trouver ce que je n’avais pas bien fait.

En général, je n’étais pas convaincue d’avoir fait une erreur. Le ton de ma voix pouvait changer et j’essayais d’argumenter ou d’expliquer ceci et cela. Mais dans ces moments-là, j’oubliais totalement que j’étais une pratiquante. En fait, ces problèmes étaient des tests pour m’aider à m’améliorer. Mais ma conduite n’était pas alignée avec le Fa. Tous les jours, j’étudiais le Fa et je faisais les exercices, mais je ne cultivais pas véritablement. Ainsi, mon xinxing ne s’était pas beaucoup élevé. Il était bloqué au niveau des gens ordinaires et ne pouvait pas monter plus haut. Par conséquent, il n’y avait pas beaucoup de changements en moi, physiquement et mentalement.

Ma réticence à accepter la critique se manifestait d’elle-même, par exemple lorsque je faisais le ménage. Mon mari pensait toujours que j’étais trop lente et que je n’organisais pas mon temps de manière judicieuse. Je lui répondais toujours : « Alors, fais-le, ne parle pas, mais agis ! » En fait, si j’avais pu vraiment regarder à l’intérieur chaque fois qu’il me critiquait et si j’avais essayé de dépasser mes lacunes pour me corriger, j’aurais pu effectivement m’améliorer. De plus, j’aurais eu plus de temps pour étudier le Fa et faire les trois choses exigées des pratiquants.

Tant que nous suivons le Fa pour regarder à l'intérieur à chaque instant, nous pouvons trouver quelque chose à améliorer. Le Maître a dit :

« Mais en même temps il s’agit de quelque chose qui atteste au niveau le plus fondamental et le plus essentiel si quelqu’un est un pratiquant ou non ; ainsi cette matière qui ne vous laisse pas accepter la critique des autres doit être absolument enlevée. Même si vous avez fait bien dans tous les autres domaines et que vous n’êtes pas bien seulement à cet égard, vous n’êtes toujours pas un pratiquant. » (Enseignement du Fa à la Conférence de Fa à la ville de Los Angeles)

Je remercie le Maître de m’avoir éclairée de ses enseignements précieux et compatissants.

Dans le futur, je marcherai sur mon chemin de cultivation en m’examinant selon les enseignements, en me débarrassant de ma vanité, en regardant à l’intérieur quand je fais face à de la critique et en améliorant mon xinxing.

Traduit de l’anglais