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Histoires de phénomènes miraculeux : La lévitation (Partie 2)

4 décembre 2023 |   Écrit par Wen Sirui et Zhang Yucheng

(Minghui.org) Au cours des millénaires d'existence de l'humanité, de nombreux récits documentés ont fait état de personnes lévitant ou s'élevant dans le ciel en plein jour, tant en Chine qu'en Occident. Ces personnes vont des taoïstes chinois et des yogis indiens aux saints prêtres volants du monde occidental. Voici quelques exemples de ces phénomènes miraculeux.

(Suite de la partie 1)

L'Empereur Jaune chevauche le dragon

Selon Shi Ji (Mémoires du Grand Historien), « l'Empereur Jaune prit du cuivre sur le mont Shou et l'utilisa pour mouler des ding [chaudrons] près du mont Jing. Une fois les chaudrons terminés, un dragon vint et “abaissa sa barbe” pour accueillir l'Empereur Jaune. Après que l'Empereur Jaune et le dragon eurent discuté amicalement, lui et plus de 70 autres personnes, dont des officiels et son harem, montèrent sur le dragon, qui repartit ensuite. D'autres fonctionnaires de rang inférieur qui n'avaient pas réussi à monter sur le dragon s'accrochaient à la barbe du dragon et l'arrachaient. En voyant l'Empereur Jaune partir sur le dragon, les gens pleuraient en tenant l'arc que l'Empereur avait laissé et les poils de la barbe du dragon. Dans l'actuelle province du Henan, cet endroit reçut plus tard le nom de lac des Ding, et l'arc fut appelé Wu Hao. »

Le Shi Ji est l'un des documents historiques les plus fiables de l'histoire. Son auteur, Sima Qian, a rassemblé un grand nombre de preuves et les a comparées à des documents anciens. Il a exclu les incidents qu'il n'était pas en mesure de confirmer. C'est le cas de Li Pu Die (Souvenirs à travers les années), que Sima a laissé de côté en raison de ses nombreuses incohérences. Néanmoins, il a écrit une description de l'Empereur Jaune en train de voler en plein jour comme ci-dessus, ce qui renforce la crédibilité de l'incident.

Zhang Zhihe

La plupart des documents historiques officiels de la Chine se concentrent sur la bienséance et la moralité et ne mentionnent pas souvent la cultivation ou la capacité de léviter. Mais dans le Taiping Guangji de la dynastie Song, on trouve des récits de Zhang Zhihe, Yan Zhenqing et d'autres lévitant.

Zhang était un poète du mont Huiji (dans l'actuelle province du Zhejiang) sous la dynastie Tang. Il a passé les examens impériaux et était très talentueux. Outre la poésie, Zhang était connu pour ses talents de calligraphe et de dessinateur. Il cultivait le taoïsme et « ne ressentait pas le froid, même en dormant dans la neige, et ne se mouillait pas lorsqu'il était immergé dans l'eau ». Il voyageait dans de nombreux endroits pour voir les montagnes et les rivières et avait peu d'intérêt à la célébrité.

Zhang était également un bon ami du célèbre érudit Yan Zhenqing. Lorsque Yan était gouverneur de Huzhou (dans l'actuelle province du Zhejiang), il invitait des érudits à boire ensemble et à écrire des poèmes. Zhang écrivit le premier :

Le Pêcheur

Devant le mont Xisai, des aigrettes survolent
une rivière où fleurissent des pêchers et où nagent les poissons mandarins ;
Avec un chapeau bleu en bambou et un manteau vert en paille,
il se tient debout dans le vent oblique et la pluie fine, ne voulant pas se retirer.

Yan et d'autres érudits, dont Lu Hongjian, Xu Shiheng et Li Chengju, ont écrit 25 poèmes lors de la réunion. Ils partageait leur joie et s'amusaient. Zhang a demandé de l'encre et de la soie blanche pour dessiner des images pour le poème « Jing Tian » (Source céleste). En peu de temps, il dessina habilement cinq images représentant des fleurs, des oiseaux, des poissons, des insectes, des montagnes et des rivières. Yan et les autres les aimaient beaucoup.

Plus tard, Yan se rendit à l'est pour rendre visite à Pingwang Yi. Après avoir bu beaucoup de vin, Zhang joua à un jeu dans l'eau. Il plaça une fine natte de bambou sur l'eau et s'assit dessus, buvant et chantant. La natte de bambou ne coulait pas. Elle se déplaçait librement d'avant en arrière comme un bateau, parfois lentement, parfois rapidement. Des grues vinrent alors planer au-dessus de lui, ce qui étonna Yan et les autres. Au bout d'un moment, Zhang remercia Yan d'un signe de la main et partit en lévitant.

Yan Zhenqing

Après avoir atteint la plénitude parfaite, les taoïstes quittent la terre par l'ascension ou par le shijie (libération du corps).

Yan était connu pour sa droiture de caractère et sa calligraphie. Son écriture était décrite comme « droite et non rigide, sérieuse et non difficile, généreuse et profonde, majestueuse et élégante », « reliée à la signification ancienne et intégrant les compétences dans la simplicité ». Par exemple, il a écrit le « Monument de la Pagode Duobao » dans ses jeunes années et le « Monument à la Louange du Portrait de Dongfang Shuo » dans ses années de maturité. « L'histoire de l'Autel Immortel de Magu » et « le Monument de Yan Qinli » sont considérés comme les meilleurs exemples de calligraphie dans l'histoire de la Chine.

La calligraphie de Yan témoigne également de la noblesse de son caractère et de sa cultivation. Selon le Taiping Guangji, Yan a été piégé par un haut fonctionnaire et tué par l'armée rebelle. Mais Yan n'a pas cédé et est mort avec dignité. Avant d'être pendu, il a déclaré : « Je cultive le taoïsme et j'espère préserver mon corps. » Les soldats rebelles l'ont enterré après sa mort. Lorsque sa famille a récupéré son corps et l'a placé dans un cercueil, elle a constaté qu'il était intact, comme s'il était encore en vie. En transportant le cercueil, ils ont remarqué qu'il semblait de plus en plus léger. Lorsqu'ils sont arrivés au cimetière, ils ont ouvert le cercueil et ont constaté qu'il était vide. Dans le Taiping Guangji, il est dit que plus de dix ans après la mort de Yan, un serviteur de la famille a voyagé dans une autre ville et a vu Yan.

Il s'agit d'une histoire de shijie (libération du corps). C'est-à-dire qu'avant d'atteindre la plénitude parfaite dans le taoïsme, on transforme un objet (comme un bâton de bambou ou une chaussure) pour qu'il ressemble à son cadavre, tandis que son vrai soi vit dans le monde et termine les choses avant de quitter la terre pour aller dans un monde divin.

(À suivre)

Traduit de l'anglais