"Utiliser
la raison pour prouver la Loi, utiliser la sagesse pour expliquer clairement la
vraie image, utiliser la compassion pour que la Loi soit immensément répandue
et pour donner le salut aux gens de ce monde" (Rationalité)
La compassion de la Loi de Bouddha illumine l’endroit le plus obscur du monde
Le 20 juillet 2000, je me suis rendu à Beijing pour valider la Grande Loi. La police locale m’envoya au Centre d'Éducation et d'Exécution Législative de ma région. Ensuite on me transféra à la prison. J’ai été emprisonné trois fois et détenu cinq fois au Centre. Des nombreuses personnes rencontrées, comprenant les policiers, le chef du bureau de police, le directeur et les prisonniers, toutes apprirent la vérité sur le Dafa, de ma bouche.
Pendant que j’étais en prison, j’ai souffert de tortures et de traitements inhumains. Le gardien en chef, dont le nom de famille est Li, surnommé " le chien Li " était extrêmement cruel envers les pratiquants de Dafa. Il excitait ouvertement les détenus condamnés à mort en disant : "Chaque cellule écoutez bien ! En ce qui concerne les pratiquants de Falun Gong, vous pouvez les battre comme vous voulez pour que chacun d’eux signe la promesse de ne plus pratiquer le Falun Gong". Il faisait spécialement venir dans son bureau les condamnés à mort et les "chefs de cellule". Ensuite il planifiait personnellement les détails pour punir, battre et menacer les pratiquants de Dafa par tous les moyens, afin de nous inciter à écrire des " lettres de repentir ". Ce gardien en chef ordonna à un condamné à mort de répandre des charbons ardents sur le sol et d’y placer une perche. Puis on me fit agenouiller sur la perche. Ils mirent une cuvette de toilette autour de mon cou en mettant de l’eau chaude pour me " cuire à la vapeur". Pour atteindre son but, la police viola les règles en vigueur et distribua de l’alcool aux détenus, pour " leur donner des tripes ". Le soir, un condamné à mort ivre me força à écrire une " lettre de repentir ". Je refusai, alors il
se mit à me frapper très durement. Mon visage se déforma sous les coups. Ma poitrine me faisait si mal que je ne pouvais plus me tourner dans mon sommeil. Également à cause de ses coups, je perdis l’ouïe. Ma femme était détenue dans la même cellule.
Quand elle essaya de me parler, je ne pouvais lui répondre que par des gestes.
Cet homme malfaisant reprit ses menaces de mort. Il commença à m’étrangler avec ses mains et me demanda si je voulais toujours pratiquer le Falun Gong. Je répondis: " Oui ". A ce moment mon cœur était ferme. Après avoir vu que je n’avais pas peur
de la mort, il finit par déclarer : " On m’a obligé à te donner une leçon, mais ma situation est pire que la tienne. Je vais être exécuté par un peloton d’exécution. Quand je pense à la mort, j’ai peur. J’admire ton courage ".
Quand je fus emprisonné pour la troisième fois, je parlai du Dafa à tous les prisonniers de ma cellule ; depuis les condamnés à mort jusqu’aux condamnés à 15 ans de prison, en passant par les chefs de cellule et les prisonniers de plus de 60 ans. Chacun d’eux entendit parler du Dafa de l’Univers dans le coin le plus obscur du monde.
Par deux fois nous nous sommes rendus à Beijing et avons été jetés en prison. Pendant que nous affichions notre loyauté au Dafa, nous montrions également la compassion d’un pratiquant. Notre compassion toucha le cœur de nombreux prisonniers.
Celui qui me frappa le plus durement était un violeur et un meurtrier. Quand je quittai la prison pour la deuxième fois, je lui donnai mes nouvelles pantoufles, deux paquets de nouilles et 10 yuans. Notre gentillesse fit fondre le cœur de nombreux prisonniers. L’un d’eux, condamné à quinze ans pour vol, fut ému quand il entendit parler du Dafa. Il me dit : " Quel merveilleux maître ; je veux aussi apprendre ce genre d’exercices ". Dans la cellule no 3, le chef de cellule et d’autres prisonniers se mirent
à lire quotidiennement le " Lunyu " (l’introduction au Zhuan Falun) et le Hongyin du maître. Sur onze prisonniers, six pouvaient pratiquer les cinq exercices. Lorsque nous étions en méditation assise, nous formions deux cercles sur un grand lit et tous pouvaient croiser les jambes en lotus complet. Le matin, quand nous pratiquions les mouvements, il y avait deux rangées derrières moi. J’ai été emprisonné pendant quarante jours dans cet endroit. Quand je suis parti, j'ai leur ai dit que j’espérais qu’ils puissent continuer. Le chef de cellule et d’autres prisonniers se mirent à pleurer. Ces larmes n’étaient pas ordinaires. Elles montraient que la compassion existait encore dans leurs esprits corrompus.
Après que l’on m’ait à nouveau transféré au Centre, j’ai eu une surprise en ouvrant mes bagages: ma serviette de bains, ma brosse à dents, mon dentifrice et papier de toilettes avaient été remplacés par des neufs, fournis par les prisonniers. Les gens ordinaires ne pourraient pas comprendre ce que ces prisonniers ont fait. C’était le pouvoir de la bonté et de la compassion. Avec les principes universels de " Vérité, Compassion, Tolérance ", les pratiquants du Dafa réveillent le cœur des gens qui portent encore en eux la bienveillance et aide tous ceux qui peuvent être aidés.
Le Maître a déclaré : " Je pense que vous devriez, comme élève, comme pratiquant, faire également ces choses du point de vue de la compassion. Informez les gens sur la vérité, parlez-leur de la vérité ; c’est aussi offrir le salut aux gens ". (Conférence et échange d’expériences de l’Ouest des Etats-Unis) Quand nous nous conformions à ce niveau, la manifestation du Fa apparaissait à notre stade de compréhension et nous pouvions réellement sentir le pouvoir de la Loi et la compassion du maître dans nos cœurs.
Dans l’illégal " Centre d’Education et de l’Exécution Législative ", le chef du Bureau, les directeurs et les policiers ont tous été abusés par les mensonges et avaient de ce fait beaucoup de mauvaises interprétations du Dafa. Un jour, un directeur prit le Zhuan Falun des mains d’un pratiquant et le jeta dans le feu. Sans aucune hésitation, je m’avançai, bloquai les flammes avec mon corps et retirai le livre du feu sans me soucier des conséquences. Cette action frappa la police et stoppa le " mal ". Dans ce moment de juste protection du Dafa, le directeur prit peur, son corps trembla et son visage changea de couleur. Depuis ce moment-là, le directeur a été bien disposé envers les pratiquants et commença même à engager des conversations positives avec eux. Pendant ces conversations, nous apprîmes qu’il avait cru au bouddhisme et qu’il était rationnel et de bonne éducation. Nous lui avons donné des documents sur le Dafa en révélant la vérité sur toute son histoire. Un jour le directeur me chercha et vint me dire : " J’ai dit aux autres en dehors de la prison que vous êtes différents de ce tout ce qu’ils racontent à la télévision, vous êtes de bonnes personnes, et j’ai aussi transmis les informations sur le Dafa que vous m’aviez fourni. Est-ce que votre maître peut savoir ce que j’ai fait ? " Je répondis : " Oui. Aussi longtemps qu’une personne garde dans son cœur la vérité, la compassion et la tolérance, les Bouddhas, les Taos et les Dieux prendront soin de lui ". Ce directeur m’envoya lui-même cinq livres Dafa confisqués. Pendant une conversation, le directeur et un policier déclarèrent sincèrement à nos pratiquants : " Jiang Zemin nous a ordonné de vous transformer. En fait, c’est vous qui avez transformé les membres du Parti et des officiers du gouvernement comme nous. C’est réellement incroyable ! " Je leur répondis : " Je ne vous ai pas transformé, c’est la compassion de notre Maître qui l’a fait ". Le chef du Bureau du système judiciaire lui-même ajouta : " Franchement, vous êtes tous des gens de qualité".
Un autre jour, un directeur appela un pratiquant pour lui parler. En entrant dans la pièce, celui-ci remarqua un enregistreur contenant une cassette. Qu’est-ce que ça pouvait bien être ? Il était curieux de le savoir. Il poussa le bouton et entendit la musique des exercices Du Falun Gong. Ce pratiquant comprit l’allusion et soudain tout s’éclaira. C’est ainsi que depuis, nous nous levons à quatre heures du matin, nous tenant ensemble au milieu de la cour sur trois rangées et pratiquons ouvertement les exercices. Nous, les pratiquants en plein milieu des tribulations, avons créé un environnement de cultivation dans le coin le plus obscur de la planète.
Soumis par un pratiquant qui vient de s’échapper d’une prison et trop en danger pour retourner chez lui.
20 mars 2001