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Cultiver le Falun Dafa est l'unique désir de ma vie ---

13 avril 2001

"Utiliser la raison pour prouver la Loi, utiliser la sagesse pour expliquer clairement la vraie image, utiliser la compassion pour que la Loi soit immensément répandue et pour donner le salut aux gens de ce monde" (Rationalité)


Zhiyuan Wang, Boston

Je m'appelle Zhiyuan Wang. Pratiquant du Dafa, je demeure à Boston où je travaille comme chercheur à l'école de médecine de Harvard (Harvard Medical School). J'ai obtenu le Dafa en février 1998. Après l'avoir cultivé pendant un an, je me suis rendu compte que le Falun Dafa est une authentique voie de cultivation orthodoxe pour vraiment améliorer la spiritualité des gens, les maintenir en santé et les aider à devenir des personnes plus saines, plus nobles, plus surnaturelles! La seule chose que je désire faire dans la vie, c'est de cultiver le Falun Dafa. Voici comment j'ai obtenu le Dafa et comment je l'ai cultivé jusqu'à présent.

Dès 1993, j'avais commencé à pratiquer le Qigong. Je souffrais d'une maladie qu'on appelle "l'atrophie progressive des muscles de la colonne vertébrale". La médecine occidentale, la médecine chinoise n'y pouvaient rien: pour la médecine occidentale c'est une maladie incurable. Comme médecin, je savais qu'il ne me restait aucun recours, alors j'ai essayé le Qigong à tout hasard. J'ai commencé à apprendre une forme de Qigong. Au commencement je me sentais assez bien, mais les problèmes n'ont pas tardé à se déclarer. Plus je pratiquais, plus mon habileté à faire les exercices augmentait. Pourtant, ma condition physique ne cessait d'empirer et les maladies se multipliaient: je souffrais d'un ulcère duodénal, d'entérite, de calculs dans l'urètre et d'autres choses. J'ai fait deux hémorragies massives du tube digestif en 1994 et 1997. Surtout la première fois, en 1994, à cause du choc et de la perte de sang, ma tension artérielle était devenue presque imperceptible et j'ai failli mourir. Par la suite, pendant quelques années, je souffrais de vertiges, de fatigue, de pertes de mémoire, de symptômes de vieillissement. J'étais toujours épuisé à la fin d'une journée de travail, parfois je n'avais même plus la force de parler. Plus tard, mon professeur de Qigong est mort, parce qu'il s'était épuisé à guérir les maladies des autres. Je me suis rendu compte que ce Qigong-là n'était pas celui que je cherchais. J'ai décidé de trouver un maître authentique. Avec plusieurs amis, j'ai cherché partout. Pourtant, les formes de Qigong populaires n'étaient que de mauvaises contrefaçons qui ne servaient qu'à soutirer de l'argent aux gens. Où trouver un maître de la cultivation orthodoxe? Où m'adresser? Selon le dicton, "aucun moyen de trouver un maître et aucune voie pour aller au ciel." Parfois je regardais le ciel et dans mon cœur, je m'écriais "Maître, où êtes-vous? Où est la voie orthodoxe?"

Avant de partir à l'étranger, en 1995, on avait échangé des promesses entre amis que chacun chercherait le maître et qu'on en informerait les autres si jamais on le trouvait. Un jour en février 1998, la bonne nouvelle si longtemps attendue est arrivée. Une amie en Chine m'a écrit que le Falun Gong est la voie de la vraie cultivation, la meilleure de toutes! Sa lettre m'a rempli d'enthousiasme, le grand rêve s'était réalisé! Il ne restait qu'à retrouver le Maître et j'ai aussitôt contacté un assistant à Cambridge. Trois jours plus tard, j'ai eu la chance d'assister au cours de neuf jours, j'ai visionné les bandes vidéo du Maître pendant neuf jours et ensuite j'ai appris les cinq exercices. C'est là que j'ai commencé à me cultiver. Le premier jour du cours, j'ai eu une réaction physique très manifeste. J'avais constamment besoin d'aller aux toilettes et souvent des vagues d'un courant chaud me traversaient le dos et tout le corps. Je ne savais pas ce que c'était et ne m'en préoccupais pas. J'écoutais tout simplement le cours. Ordinairement, au bout d'une journée de travail j'étais très fatigué, j'avais des vertiges et j'avais sommeil. Parfois je m'endormais durant le cours mais j'avais pourtant l'oeil clair et la tête dégagée en rentrant chez moi. J'éprouvais une sensation de confort et de légèreté inconnue depuis beaucoup d'années. J'ai compris que le Maître était en train de purifier mon corps. Le cinquième jour mes maux d'estomac ont disparu et par la suite les malaises causés par les calculs dans l'urètre ont aussi disparu. Les tics musculaires, l'asthénie et les autres symptômes sont tous disparus les uns après les autres. Ainsi, le corps était entièrement guéri, l'énergie et la condition physique ont atteint un niveau merveilleux que je n'avais jamais connu depuis 20 ans. Le Falun Dafa m'avait rendu la vie.

Au mois de mars dernier j'ai eu le bonheur de voir notre honorable Maître en personne au Congrès de New York. Chose inoubliable, le Maître a répondu à toutes mes questions et à celles de mon fils, il a effacé nos doutes et nos inquiétudes au sujet de la cultivation. Nous étions fortement encouragés. J'ai un caractère assez fort. De toute ma vie d'adulte je n'ai jamais pleuré le moindrement. Mais durant la conférence je ne cessais de pleurer, les larmes coulaient de source. Plus tard, j'ai su que c'était parce que le Maître me purifiait le corps.

Peu après, je faisais l'expérience de phénomènes décrits par le Maître. Parfois je voyais tourner le Falun et j'entendais la musique d'accompagnement des exercices. Au commencement, je ne lisais pas le livre très attentivement. Ensuite, j'ai lu l'article intitulé "Se fondre dans la Loi": "L'esprit d'un pratiquant du Dafa est rempli de la Grande Loi, ainsi, le pratiquant pratique avec certitude la voie authentique. Alors, pour apprendre le Loi vous devez la comprendre dans un esprit de sobriété. La clé du véritable avancement consiste à lire et à étudier davantage les livres. Sachez clairement qu'en réalité la lecture de la Grande Loi vous transforme, la lecture de la Grande Loi vous fait monter plus haut. Les connotations innombrables de la Grande Loi en complément avec la pratique des exercices vous mèneront certainement jusqu'à l'accomplissement." Après avoir lu ce passage, j'ai commencé à lire attentivement le livre entier au rythme d'un cours par jour ou de deux ou trois cours par jour. Lors de la septième lecture, une merveilleuse vision est apparue: à chaque fois que j'ouvrais le livre "Zhuan Falun", chaque page était colorée en rouge et la couleur rouge s'intensifiait à mesure que je lisais, comme le rouge d'un charbon ardent, parfois des rayons de lumière dorée s'échappaient des mots! Je voyais bien que le Falun Dafa est une loi universelle et que Zhuan Falun est un livre envoyé du ciel.

À la deuxième page de Zhuan Falun notre Maître nous dit: "À vrai dire, pour l'adepte, tout le processus de cultivation consiste à lâcher sans cesse les attachements humains." Au début, je ne comprenais pas ce que cela voulait dire. Après un an de cultivation, j'ai enfin compris à quel point ces paroles sont profondes et chargées de signification.

Peu après avoir commencé à me cultiver, j'avais les mains surchargées d'électricité; je transmettais de l'électricité à tout ce que je touchais. Au début, cela me passionnait parce que cette énergie était un produit de la cultivation. Parfois mes vêtements se gonflaient comme un ballon quand je les ôtais. Par moments, cela me troublait. Je recevais des chocs électriques plusieurs fois par jour,  parfois assez forts pour me faire sursauter, surtout en touchant des objets métalliques, à tel point que je n'osais plus mettre la main à une poignée de porte. Alors j'ai pensé que c'était à cause de la peur, il n'y aurait pas de choc si je n'avais pas peur, mais ça continuait quand même. Cette chose a duré presque un an. À chaque congrès, je voulais interroger notre Maître à ce sujet, mais j'oubliais toujours de le faire jusqu'au congrès de 1999 en Australie. J'ai demandé à un autre pratiquant de poser la question pour moi. Heureusement, le Maître Li y a répondu. J'ai réfléchi très attentivement et j'ai réalisé qu'au départ je m'étais rendu coupable d'une certaine suffisance, j'avais voulu faire étalage de mes dons, j'avais trop tenu à obtenir des pouvoirs extraordinaires. Parfois, j'avais fait exprès pour rechercher cette sensation. Si le choc était désagréable, je m'attachais à la peur. Après avoir écouté les réponses du Maître, j'ai tout compris. Les troubles provenaient de mes attachements. Plus tard, ces phénomènes ont cessé.

De métier, je suis chercheur en biochimie. Un jour, en faisant une expérience en génétique je pensais qu'en ma qualité pratiquant, je me devais d'être un bon travailleur, même meilleur que les autres. Alors je faisais diligence pour tout faire parfaitement. Mais j'échouais sans cesse. Cela m'inquiétait un peu. J'avais mis le plus grand soin à préparer une expérience, chaque étape était parfaite. J'ai décidé de tout vérifier encore une fois avant de faire l'expérience. En mettant une culture de cellules sous un microscope j'ai renversé le plat avec tout ce qu'il contenait, c'était la perte de plusieurs journées de travail. J'ai tout d'un coup réalisé que c'était à cause de mon attachement. En apparence, je me dévouais entièrement à mon travail mais en réalité je recherchais la célébrité et mon intérêt personnel. Cette expérience a servi à éliminer mon attachement au travail. Une fois cet attachement abandonné, je me suis senti profondément soulagé. Depuis ce moment je mène les expériences avec le coeur en paix, sans m'attacher à un objectif. Comme résultat, le travail réussit toujours sans problèmes.

Après quelques mois de cultivation, je me rendais compte de plus en plus à quel point le Dafa est bon et je voulais promouvoir le Dafa toujours davantage. En premier lieu, j'ai tenté de persuader ma mère à se cultiver. Après mon départ à l'étranger, je m'inquiétais surtout de ma mère qui était malade. Je pensais qu'il serait donc merveilleux si elle pouvait apprendre le Dafa, n'était-ce que pour guérir ses maladies. Alors je lui ai écrit et téléphoné pour tenter de la persuader, j'ai même demandé à des amis d'acheter les vidéocassettes des conférences et des exercices et de lui trouver les sites pour aller pratiquer. Pourtant, elle n'y allait tout simplement pas. J'ai appelé mon neveu pour lui demander de la contraindre à se rendre au site pour apprendre les exercices: toujours sans résultat. J'ai appelé d'innombrables fois, parfois, sous le coup de la pression, elle promettait d'y aller, mais enfin elle n'y allait jamais. Six mois se sont écoulés ainsi. Enfin, je pensais à l'âge avancé de ma mère et à son piètre état de santé. Ses journées étaient comptées. Si elle ne s'y mettait pas tout de suite, elle risquait de perdre sa dernière occasion d'apprendre le Dafa. Faute d'autres moyens, j'étais prêt à retourner au pays pour l'instruire personnellement. Un jour, on était en train de lire le livre du Maître. Un assistant m'a lu le passage suivant: "Il vous est impossible d'interférer avec la vie d'autrui, ou d'intervenir dans la destinée d'autrui, ni celle de votre mère, ni celle de vos fils et filles, parents ou frères. Est-ce vraiment à vous d'en décider?" Soudainement, mon coeur a été touché et les larmes se sont mises à couler. Dans sa grande compassion, notre Maître m'avait indiqué la source du problème par la bouche d'un pratiquant. Ne s'agissait-il pas de mon attachement à la sentimentalité et de l'attachement à l'accomplissement d'un objectif? Je me suis rendu compte que mon attachement pouvait vraiment former un obstacle qui empêchait ma mère d'obtenir le Dafa. Il faut prendre la cultivation au sérieux. La promotion du Dafa est une chose à tel point sacrée que pour la faire on ne doit pas garder le moindre attachement! Alors j'ai laissé tomber et j'ai cessé d'insister. Je lui ai seulement dit que le Dafa n'est pas une pratique ordinaire du Qigong, mais plutôt de la cultivation. Trois mois plus tard, au début de juillet 1999, je lui ai téléphoné. Elle m'a dit, toute contente: "J'ai commencé à cultiver le Falun Dafa. Après avoir écouté les conférences du Maître pendant trois jours, ma vue et mon cerveau sont devenues clairs. Je pouvais tout voir, tout entendre. Après, j'ai commencé à me rendre au parc pour pratiquer en groupe à 3 heures chaque matin et je rentrais chez moi à 8 heures. Je pratique aussi deux heures chaque nuit. Au bout d'un mois seulement, toutes mes maladies ont disparu. Maintenant j'ai beaucoup d'énergie mentale et physique. Je suis capable de faire tous mes travaux ménagers. Je me cultive et je pratique de tout coeur." Sa voix exprimait une si grande force intérieure, que je n'en croyais pas mes oreilles. Était-ce bien ma mère, âgée et criblée de maladies? C'était un miracle! Avant de commencer à cultiver le Dafa, elle souffrait d'un cancer avancé aux poumons. La radiothérapie avait beaucoup affaibli son corps. En plus, elle avait souffert de tension artérielle, de diabète, de calculs de la vésicule biliaire, de gastrite, d'arthrite, ainsi de suite... Tous les jours, elle éprouvait des vertiges, de la confusion, elle était à bout de souffle. Elle ne pouvait rien faire, même pas se soigner personnellement. Les médecins n'espéraient plus la guérir. Malgré tout cela, elle a recouvré la santé au bout d'un mois de cultivation et de pratique. Elle est capable de faire sept heures de lecture et de pratique par jour, en plus de ses travaux ménagers. C'est absolument vrai! C'est un miracle du Falun Dafa.

Au cours d'une année de cultivation, j'ai continué à lire le livre et à pratiquer les exercices. Au début, je pensais que je cultivais déjà très bien et ne prêtais aucunement attention à mes lacunes en matière de cultivation. Un jour, il y a quelques mois, je me suis réveillé en retard. Après seulement une heure d'exercices en position debout, il fallait partir pour aller travailler. Que dois-je faire? Dois-je continuer à pratiquer ou bien dois-je arrêter de pratiquer pour me rendre au travail? Mon premier réflexe était de continuer les exercices. Il ne faut pas remettre la pratique à plus tard. Ce n'est pas grave si j'arrive en retard au travail. Si ça arrive une fois ou deux, personne ne dira rien; par ailleurs, en tant que chercheur, je peux fixer mon propre horaire. Du moment que je finis ce qu'il faut faire, il n'y a aucun problème. Je peux aussi rentrer chez moi plus tard. C'est en ce moment-là que je me suis tout d'un coup souvenu de la conférence du Maître à Singapore: "La bonne manière de s'harmoniser avec la Loi consiste à être en premier lieu une bonne personne. Quand on se comporte comme une bonne personne, on entre en même temps en harmonie avec la Loi." "On peut ainsi, personnellement et vraiment comprendre la Loi, cultiver la Loi, et pratiquer d'une manière noble et vraie. C'est ainsi que chacun se met en harmonie avec la Loi. Autrement dit, vous protégez la Loi car chaque pratiquant représente, par son comportement en société, l'image du Falun Dafa, n'est-ce pas? Par un mauvais comportement, on endommage certainement la réputation de la Grande Loi et on ne peut aucunement prétendre  être en harmonie avec la Loi." Alors j'ai vu que le fait de me rendre au travail ponctuellement, de travailler fort, de me comporter comme une bonne personne, fait partie intégrante de ma cultivation. Si je continue à faire les exercices et si je ne vais pas au travail, est-ce que je n'oublie pas de me cultiver même si je continue à pratiquer? Comment puis-je pratiquer convenablement avec une attitude aussi égoïste? Comment puis-je me comporter en vrai pratiquant du Dafa? Pour me cultiver, je dois être une bonne personne. Je dois obéir aux règles de mon emploi. Le Maître a dit: "Tout ce qui empêche, au fond, le Gong de progresser se résume en deux mots: 'la cultivation et la pratique' car certaines gens veulent seulement veiller à la pratique des exercices, sans se cultiver". Alors je suis tout de suite parti travailler.

J'ai fait mon examen de conscience pour voir si je suivais les principes du Dafa et j'ai eu honte, j'ai pensé que je ne méritais pas la compassion du Maître. Depuis plus d'un an sur la voie, je me concentrais toujours sur la pratique et je négligeais la cultivation. De ces deux mots: "cultivation" et "pratique", la cultivation doit avoir la préséance. Alors j'ai examiné ma pratique. Avais-je progressé? Je n'étais pas encore capable de m'asseoir en pleine position de lotus. L'esprit d'attachement à l'objectif retardait la pratique. J'étais égoïste et loin de répondre aux normes de la cultivation. Au moment de cette réalisation, j'ai ressenti un soulagement et une nouvelle ouverture du coeur. Ce jour-là, pour la première fois, j'ai pu m'asseoir en pleine position de lotus. Auparavant, j'avais cru que c'était purement une question de pratique, sans rapport avec le Xinxing.

Je viens de décrire quelques-unes de mes expériences en matière de cultivation. Je suis très heureux de pouvoir les partager avec vous tous. Je vous prie de m'aider et de porter à mon attention tout ce qu'il pourrait y avoir d'inconvenant dans ce que je viens de dire. En conclusion, je veux vous lire un poème du Maître:

"La Cultivation solide":

"Apprendre la Loi, réaliser la Loi,

Apprendre de l'exemple des autres comment étudier et se cultiver avec diligence

Tout vérifier dans son entourage pour voir si l'on accomplit la Loi

Faire ces choses pleinement, voilà la vraie cultivation".

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