Comment j'emploie la raison pour prouver Falun Dafa !

En octobre 1999, pour la première fois, je suis allé à Beijing pour en appeler pour le Falun Dafa. À ce moment-là, j'avais peur d'être arrêté avant que je puisse faire quoique ce soit pour prouver Dafa. J'avais donc loué une chambre et je n'en sortais pas. J 'étudiais la Loi, je faisais les exercices de la pratique et je partageais mes expériences avec les autres. Lorsque Jiang Zemin commença à diffamer le Dafa, nous avons alors décidé de nous avancer.

Tôt le matin du 28 octobre, lorsque certains pratiquants et moi venions tout juste de sortir de l’endroit où je demeurais, nous avons été arrêtés par la police qui nous obligea à retourner chez nous. Nous avons été détenus pendant 15 jours dans le centre de détention. Dans ce centre de détention, les paroles et le comportement des  pratiquants du Dafa avaient changé l’environnement autour d’eux. Au début, les prisonniers ne comprenaient pas les  pratiquants. Plus tard, ils  nous  admiraient. À la fin, ils nous suivaient et ils récitaient  le Hong Yin (collection des poèmes du Maître) et ils apprirent les exercices. Un des prisonniers a vu son Tianmu s’ouvrir. Le chef de la cellule, qui précédemment avait mauvais caractère est devenu gentil et t il pense maintenant aux autres avant d’agir.

Habituellement, il n’y avait pas assez de nourriture dans le centre de détention. Le chef de la cellule pouvait obtenir tous les jours, beaucoup de nourriture de l’extérieur. Habituellement, il ne partageait pas sa nourriture et il préférait jeter ce qui lui restait. Au contraire, les pratiquants partageaient toujours leur nourriture. Plus tard, ce même chef de cellule a commencé à partager volontairement sa nourriture avec tous.

Finalement, tout le monde dans la cellule se comportait comme une grande famille. Plusieurs mois s’écoulèrent après ma libération, lorsque j’ai entendu dire par un pratiquant qui venait d’être libéré de cette cellule: “Les pratiquants qui nous ont précédés comme détenus ont tellement bien fait. Je croyais que par le fait d’être un pratiquant j’aurais beaucoup de difficultés à l’intérieur. Je n’ai eu aucun problème. Je mangeais bien et je dormais bien. On ne me faisait pas travailler. Le chef de la cellule m’a dit lors de notre première rencontre que les pratiquants du Falun Gong étaient de bonnes personnes.”  Je commence à comprendre que ceci est la façon de prouver  Dafa aux gens ordinaires.

Je fus arrêté de nouveau à cause de mes partages d’expériences chez un pratiquant. Je fus envoyé dans un centre de détention éloigné, où j'étais le seul pratiquant. C'était comme s' il y avait des conférences de partages d'expériences presque tous  les jours.  Un groupe de prisonniers m’encerclait et aimait que je leur raconte des histoires vraies de Falun Dafa et des histoires de cultivation. Ils m’ont posé bien des questions basées sur la propagande qu’ils avaient entendue des médias. Ils étaient convaincus que mes réponses étaient la Vérité. Un prisonnier qui n’avait pas eu beaucoup d’instruction scolaire m'a dit : “Quoique je n’ai pas compris toutes tes paroles, j’aime à m’asseoir près de toi. Je me sens confortable lorsque je suis proche de toi et je me  sens agité, lorsque je ne le suis pas.” Je savais que ceci venait du pouvoir de la Loi et de la force obtenue du Maître.

Pendant une courte période de temps, environ 10 jours, il y eu plusieurs personnes qui venaient et sortaient de ma cellule. C’était comme si dans ma cellule, se passaient une série de sessions d’entraînement.

Il y avait des gens qui étaient détenus seulement pour quelques jours, d’autres y venaient par erreur et d’autres avaient été mis en prison à cause de coups montés contre eux. Même le chef de la cellule était confus concernant  cette  situation, “La cellule voisine n’a qu’une dizaine de prisonniers et dans ma cellule il y en a plus de trente. Pourquoi, les emmène-t-on tous ici ?” J’ai alors compris que toutes ces personnes avaient une affinité prédestinée pour la Loi. Un prisonnier qui avait décidé d’étudier Dafa après sa  libération me dit,” Pendant mon trajet vers cette cellule,  je vous ai vu et je voulais être proche de vous’. Lorsque je pensais à toutes ces  choses, j’étais reconnaissant envers notre Maître grandiose et bienveillant.

En mai 2000, ma femme, mon fils de 3 ans et moi avons décidé d’aller de nouveau à Beijing

à cause  de la perversité qui sévissait contre  Falun Dafa et contre  les pratiquants qui étaient détenus et torturés pour avoir prouvé  Dafa. Cette fois-là, j’avais décidé de prouver Dafa avec ma vie. Plus tard, en lisant la section “Bigu” (jeûne) dans le livre Zhuan Falun, j’ai compris : que pour un pratiquant, la cultivation,  c’est de cultiver la pensée droite et avec la pensée droite, on peut améliorer le Xinxing et le grand pouvoir Dafa peut se manifester dans le pratiquant. Parce que je me suis  améliorée dans les principes de la Loi, je n’ai eu aucune  réaction négative  lors de ma grève de faim de 5 jours.  Au contraire, j'ai senti émaner de mon corps de la chaleur et mon visage rose qui brillait. J’étais plein d’énergie avec l’esprit tranquille, calme et en paix.  Je savais que le  Maître me donnait la force et m’aidait à prouver le Dafa aux gens du monde.

Lorsqu’on m'arrêta à nouveau, je fus mis  sous garde comme criminel. La police m’a dit qu’elle était pour me donner une bonne leçon, cette fois-ci. Je n’ai que souris lors de leur avertissement et je continuai ma grève de la faim. Ils m’ont dit que ce que je faisais était contre la loi. Je leur ai dit que malgré qu'elle devait exécuter la loi, c’était elle, la police  qui enfreignait la loi, que je n’avais nullement l’intention de m’opposer qui que ce soit et que  je ne voulais que prouver le Dafa de cette façon. Ils m’ont menacer. “Si nous te détenons plus d’un an, est-ce que tu ne mangeras pas pendant toute l’année entière ?” Je répondis sans hésitation. “Oui”

Au commencement, les officiers du centre de détention me laissèrent tranquille ; en fait, ils pensaient :  “Combien de temps cela peut-il durer ?” En même temps, on avait demandé aux prisonniers de me surveiller pour voir si je mangeais secrètement. Après 4 ou 5 jours, les officiers ont finalement perdu patience et ils essayèrent de me persuader de manger. J’ai toujours expliqué calmement et gentiment du point de vue scientifique, ce qui ne leur donna aucune autre alternative  que de négocier avec moi. Pendant toute la semaine, je rejoignis les autres pour faire au complet les 3 ensemble des exercices et pour aider les prisonniers qui étaient en retard dans leurs travaux. Le reste du temps, j’étudiais le Fa et je faisais les exercices. Les officiers ont graduellement changé d’attitude à mon égard, de coléreuse à une attitude de protection. Ils ont même commencé à me poser des questions sur le Dafa.

Ma grève de faim fut graduellement reconnue par les officiels des différentes succursales, telles que la Station de Police locale, la succursale du district du Bureau de la Ville et par le Bureau du Procureur. Le chef de police à la Station locale de Police m’a dit qu’il y avait eu un pratiquant qui avait fait  la grève de faim comme moi, mais qu’éventuellement il avait cessé parce qu’il fut touché par la gentillesse du chef de police qui lui avait personnellement donné du gruau. D’après moi, ces paroles venaient du Maître, en me disant que ce dernier n’avait pas passé le test. Je faisais une chose sainte pour prouver le Dafa et je ne serais surtout pas touché par une émotion humaine du début jusqu’à la fin.

La dixième journée, le chef officiel manqua finalement de patience et il ordonna de me forcer à recevoir  une injection. Je répondis calmement : “Si vous insistez pour cette injection, vous serez tenu personnellement responsable de toutes les conséquences.” Il répondit : “ L’injection est tout à fait sécuritaire.” Alors, dans mon esprit, je dis au Maître:  “ Maître, je n’ai pas besoin de ces choses.” De quelque façon que ce soit, le médicament  ne pouvait être injecté dans mon corps. Le médecin ne pouvait en croire ses yeux. À ce moment mon visage devint gris et je perdis presque connaissance. Le médecin et les officiers ont dû arrêter le traitement. Après l’incident en question, je me couchai dans ma cellule pendant 2 jours sans faire les exercices, sans travailler, ni parler. Je savais que je n’avais rien, mais je voulais envoyer le message de ce qui pourrait arriver que si l’on essayait de  forcer à prendre des injections, afin qu’ils n’osent plus en donner. Plus tard, l’officier m'a dit en privé :  “En fait, il y longtemps que l’Officiel en chef m’avait ordonné de te faire donner une injection. Je pense que tu es une personne très bien cultivée et je ne pouvais tout simplement pas endurer cela.” J’étais heureux de savoir qu’il pouvait penser ainsi.

Les quelques premières journées après mon arrivée dans ce centre, quelques prisonniers ont ri de moi :   “Vous n’avez pas de repas ? Voulez-vous devenir un immortel ? Vous êtes trop obsessif ! Vous êtes fou !” Quelques-uns m’avertirent gentiment,  “Ça ne sert à rien, ils ne vont pas te laisser partir”. Les officiers m’avertirent de ne pas parler de Falun Dafa aux autres prisonniers. Autrement, ils me puniraient encore plus. En fait, je n’avais nullement besoin de parler. La grève de faim elle-même prouvait la Loi. À tous les jours, les prisonniers m’aidaient à compter les jours. Leur attitude changeait aussi, le doute et le ridicule changea en admiration.

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Après dix jours de grève de faim, un  prisonnier très fort  a voulu faire la lutte de bras à bras avec moi. Il ne put me battre. Enfin, les pouces levés, les gens ont dit :  “Nous sommes convaincus qu’il y a un Gong ( énergie) miraculeux dans le monde.” D’autres prisonniers ont dit :  “Les autres ne peuvent toujours pas croire au Falun Gong mais nous, nous  y croyons, parce qu’il y un exemple devant nous.” Il y a des prisonniers qui m’ont dit vouloir apprendre le Dafa et j’étais réellement heureux pour eux. 

Après avoir enduré toutes sortes de méthodes employées par les forces perverses, la police me retourna chez moi, en auto. Plus tard, j’ai pensé avec grand regret que j’aurais pu faire mieux. Je n’aurais pas dû quitter tout seul, j’aurais dû demander la libération de tous les pratiquants qui avaient été détenus en même temps que moi, chose que n’ai pas faite.

Comme des milliers d’autres pratiquants, je me suis complètement séparé de mon humanité et je converge vers un puissant  courant de rectification de la Loi.  Je comprends de plus en plus profondément la grande signification de la rectification par la Loi. Nous n’acceptons pas tout ce que les forces perverses veulent imposer au Dafa et aux pratiquants du Dafa. Tout ce que nous faisons n’est nullement autre chose que prouver Dafa au grand public et manifester Dafa au monde entier des humains. Pendant que nous avançons, nous continuons d’éliminer tout attachement et nous nous perfectionnons. Je comprends clairement que tout ce que  j’ai accompli vient du grand pouvoir de Dafa et de la grande bienveillance du Maître. Ce que j’ai fait n’est pas assez.

Un pratiquant de la Chine

Mars 26, 2001

(Traduit le 29 mars  2001 de )