08/02/2001
Encensurant un interview avec le Secrétaire d’État Colin Powell, le gouvernementchinois nous montre que de toutes les choses qu’il craint, c’est le libreéchanges d’idées qui pourrait lui faire le plus peur.
Lorsqu’ilétait en Chine, la semaine passée, Powell a été interviewé par la chaîne de
Powell a pris des gants pour affirmerdiplomatiquement les positions des États-Unis. Pour défendre nos critiques durecord de la Chine sur les droits de l’Homme, il a observé,
SurTaiwan, Powell s’est montré plus candide, faisant ressortir que l’Acte desRelationsTaiwan de 1979 oblige les États-Unis à fournir à l’île les moyens dedéfense.
Lacensure ne passera pas inaperçue, quoique Beijing essaie d’empêcher lesnouvelles de tels événements d’arriver jusqu’à ses citoyens. Les gouvernements dansla région noteront que le gouvernement chinois n’a aucune technique surlaquelle baser une déclaration qu'il n'aurait pas vraiment brisé une promesse.Powell devrait prendre note de ce que vaut une promesse du gouvernementchinois.
D’une certaine façon, l’acte de censureétait instructif. Si Powell avait été Chinois et qu’il avait exprimé de telspoints de vue, il aurait très probablement été arrêté et incarcéré pour quisait quelle durée. Considérez comment sont traités les démonstrateurs du FalunGong protestant contre la répression de leur mouvement de méditation .Lesétudiants qui ont été tués Place Tiananmen, eux aussi faisaient preuve de libreexpression. Comme Powell, ils disaient: Le changement doit venir. Et, un jour Il viendra.