Un policier affirme "Il est mort d’avoir posté des prospectus " – La famille observe de sévères blessures sur le corps du défunt.
(Centre d’Information sur le Falun Dafa 9 janvier 2002) —La nouvelle du décès de deux nouveaux pratiquants de Falun Gong, morts au cours du dernier mois des violences policières, a pu être confirmée par le Centre d’Information sur le Falun Dafa.
Tué pour avoir collé des prospectus sur les violations des droits de l’hommeA l’aube du 8 décembre 2001, M. He Xingzong, 55 ans, un habitant de la ville de Macheng, dans la Province de Hubei, avait quitté sa maison pour coller des prospectus sur les poteaux électriques du quartier. Ces documents révélaient les violations des droits de l’homme dont sont victimes les pratiquants de Falun Gong. D’après des informations de Chine, M. He avait été repéré par des policiers du commissariat de police Songbu, qui l’ont attaqué… et l’ont tué. Le corps de Monsieur He a été emmené par la police jusqu’à l’hôpital local où le rapport légiste officiel a conclu à une « mort accidentelle » « sans marques visibles ». Cependant, quand la famille de M. He est allée identifier le corps, ils ont vu des traces de main profondément imprimées sur sa nuque, des blessures importantes à l’arrière de sa tête, et que ses testicules étaient écrasés.
Dans un interview téléphonique avec un reporter, un officier de police de la ville de Macheng a affirmé, « Il est mort d’avoir posté des prospectus ». Interrogé sur la manière dont un homme pouvait mourir « d’avoir posté des prospectus », l’officier a commencé à crier et est devenu inintelligible. Il a ensuite raccroché et n’a plus pu être contacté.
Une femme relâchée d’un camp de travail forcé meurt quelques jours aprèsMme Guo Shuyan, une habitante de 38 ans de la ville autonome mandchoue de Jidongyu, comté de Liaoyang, dans la Province du Liaoning, est allée à Pékin le 17 décembre 2001. D’après un officier de police de la ville de Jidongyu, Mme Guo a déroulé une banderole sur le Place de Tiananmen, sur laquelle était inscrit "Falun Dafa est bon", et l’a tenue au-dessus de sa tête. Elle a été immédiatement arrêtée. La police de sa ville l’a raccompagnée depuis Pékin et l’a envoyée dans un centre de détention du Liaoning.
Dans ce centre, elle a été condamnée sans procès à 3 ans de travail forcé au camp de Masanjia. Pour protester de son arrestation illégale et des mauvais traitements, mme Guo a entamé une grève de la faim. Nos informations indiquent que sa condition physique s’est détériorée après qu’elle soit arrivée à Masanjia. Inquiets qu’elle puisse mourir dans le camp, le directeur de l’hôpital de Masanjia a refusé de l’accepter en soins. Elle a été relâchée le 20 décembre à 14h.
La santé de mme Guo a continué de se détériorer après sa libération, et elle a vomi de la nourriture, puis du sang. Elle est décédée le 31 décembre 2001. Son mari et son fils de 17 ans lui survivent. Ils sont fermiers et pratiquent eux aussi le Falun Gong.
Un officier de police de la ville de Jidongyu Town a indiqué que la famille de mme Guo avait demandé qu’on ouvre une enquête à propos de sa mort, mais a ajouté que son commissariat ne pourrait pas faire grand-chose. « Nous leur avons dit que l’Etat avait réglementé la façon de traiter le problème du Falun Gong » a-t-il dit , « que pouvons-nous faire ? »
Le Centre d’Information sur le Falun Dafa a confirmé 338 décès depuis que la répression du Falun Gong a commencé en juillet 1999. Des officiels chinois, cependant, ont indiqué que le nombre réel de victimes dépasse les 1600. Plus de 100 000 ont été détenus, et plus de 20 000 condamnés sans procès aux travaux forcés.