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Ottawa Sun : Un conseiller intraitable embête la Chine

22 janvier 2002

Ottawa Sun : Un conseiller intraitable embête la Chine Par Nathalie Trépanier, Ottawa Sun

 Le jeudi 17 janvier 2002

Hier, le Conseiller Alex Munter a dit avec insistance que les règlements  municipaux ne seront pas manipulés par des intérêts spéciaux qui vont réprimer les libertés fondamentales des résidents d'Ottawa.

 Munter répondait à Albert Tang, un représentant de la Fédération des organisations chinoises de Ottawa-Carleton, qui s'est  présenté devant le comité de transport et de transit pour essayer d'empêcher le renouvellement d'une dérogation à un  règlement,  pour une activité  spéciale du groupe de Falun Gong.

Depuis deux ans, le groupe a bénéficié d'un dérogation pour afficher d'afficher des panneaux devant l'ambassade chinoise sur la rue St. Patrick pour protester contre la persécution du Falun Gong, en Chine.

 Les adeptes du Falun Gong, une discipline spirituelle et physique promouvant la Vérité, la Compassion et la Tolérance, disent  que des centaines de pratiquants ont été emprisonnés et tués en Chine depuis 1999.

 Tang a défié  cette dérogation, en argumentant que les protestataires créent un danger à la sécurité. Il a déclaré que les visiteurs de l'ambassade chinoise étaient gênés par les dépliants distribués par les protestataires et  que pour les éviter, ils  étaient obligés de traverser la rue à un autre endroit,  mettant en danger leur sécurité.

 « Il est clair que le vrai problème est là. » dit Munter à Tang : « Ce que vous voulez c'est l'interdiction du groupe à cet  endroit. » dit Munter.

 « Nos règlements  permettent aux gens de se tenir  devant les gouvernements et de s'exprimer d'une façon paisible aussi  longtemps qu'ils ont un permis pour une activité spéciale. »

 « Jamais, personne n'est jamais mort d'embarras. »  dit Munter, en mettant l'emphase sur la question de  liberté  de parole  et non sur la sécurité.

 La dérogation a été approuvée à l'unanimité, mais le débat a continué à l'extérieur, avec Tang qualifiant Munter de politicien de  «deuxième classe ».

 « J'ai été mis au courant des démonstrations » a rétorqué Munter « et je ne ferais jamais ce que vous avez fait aujourd'hui ... ce que  vous suggérez est une violation du principe de la liberté de parole. L'affaire est close. »

 http://www.canoe.ca/OttawaNews/os.os-01-17-0024.html