Dimanche, septembre 15, 2002
Au nom du Ministre des Affaires Etrangères, M. Brian Cowen T.D., je tiens à vous remercier de votre lettre du 20 août.
M. Brian Cowen, Ministre des Affaires Etrangères, m’a demandé de vous informer que le gouvernement irlandais prend très au sérieux les inquiétudes des membres de Falun Gong au sujet des droits de l’homme. Le Premier Ministre de la République d’Irlande et le Ministre des Affaires Etrangères ont évoqué le sujet en de nombreuses occasions avec les autorités chinoises.
La question a aussi été évoquée par les voies de l’Union Européenne, notamment par le Dialogue sur les Droits de l’Homme Union Européenne-Chine, qui a tenu sa dernière réunion à Pékin en mai. Les discussions sur le Falun Gong avec les autorités chinoises étaient ouvertes et franches et l’Union Européenne a réitéré ses inquiétudes au sujet des droits de l’homme. L’Union Européenne continuera d’évoquer ces préoccupations dès que les opportunités se présenteront.
L’Irlande traite aussi cette question avec les Nations Unies. A la Commission des Nations Unies sur les Droits de l’Homme, les états européens, y compris l’Irlande, ont soutenu une résolution qui demandait à tous les états, entre autres, de s’assurer que leurs systèmes légaux apportent les garanties effectives de liberté lorsque de telles libertés sont violées. De plus, cette résolution demandait que personne ne soit privé du droit de liberté, ou sujet à la torture, à l’arrestation arbitraire ou à la détention à cause de sa religion ou de ses croyances. Cette résolution était co-sponsorisée par tous les membres de l’Union Européenne et adoptée sans un vote.
L’Irlande encourage aussi les efforts continuels du Rapporteur Spécial des Nations Unies sur la liberté de religion ou de croyance pour examiner les incidents et actions gouvernementales dans toutes les régions du monde qui sont incompatibles avec les dispositions de la Déclaration sur l’Elimination de toutes Formes d’Intolérance et de Discrimination reposant sur la Religion ou la Croyance, et de recommander les mesures correctives qui conviennent.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos sincères salutations.
[signature]
Joseph Hackett
Secrétaire Personnel