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Les tortionnaires d'une classe d'endoctrinement promettent de ne plus harceler les pratiquants

15 novembre 2002

(Vraiesagesse.net) En tant que pratiquants Falun Dafa, nous avons été détenus au 3e étage d’un certain centre de lavage de cerveau, en Chine. Pour résister au lavage de cerveau et réduire la persécution exercée sur nous, nous avons décidé de nous évader de cette détention illégale. Puis après une discussion nous avons convenu de rester mais de protester en faisant une grève de la faim.

A 16h00, le second jour de notre grève de la faim, les tortionnaires du centre de détention commencèrent à nous nourrir de force. Nous refusâmes d’avaler le liquide mais ils réussirent à ouvrir nos mâchoires à l’aide de baguettes. Quatre d’entre nous furent menottés et durement battus pendant l’ingestion de force qui dura plus de quatre heures. Suivant notre exemple, d’autres pratiquants dans le centre de détention entamèrent une grève de la faim. Ensuite les tortionnaires transférèrent dans notre classe 11 pratiquants vétérans. Une semaine plus tard, six autres nous rejoignaient.

Après quinze jours, avec des pensées droites un pratiquant réussit à s’échapper. Mais il fut repris quatre jours plus tard et dut réintégrer la classe d’endoctrinement. Après cela, nous décidâmes de nous enfuir tous ensembles. Avant d’avoir l’occasion de le faire, trois pratiquants supplémentaires réussirent à s’enfuir. Alors les tortionnaires renforcèrent la sécurité aux portes et aux fenêtres, mirent des gardes supplémentaires et coupèrent les branches des arbres pour mieux nous surveiller dans la cour. Il commencèrent également à faire l’appel toutes les trois heures.

Au début, quelques pratiquants étaient détenus au premier étage. Mais maintenant nous étions tous rassemblés au 3ième  étage. La deuxième nuit après l’appel de 9 h., nous avons commencé à envoyer des pensées droites. Grâce à l’aide du corps de la Loi du Maître, en l’espace d’une demie heure, dix-huit d’entre nous s’échappèrent à travers le petit espace entre les barreaux d’une fenêtre. Nous nous sommes alors divisés en trois groupes pour voyager sur les routes de montagne recouvertes de trente centimètres de neige. Mon groupe se perdit presque au milieu de nulle part, mais nous avons pu traverser un pont de glace et trouvé par la suite la maison d’un ami qui nous y hébergea.

Les tortionnaires étaient dans une colère terrible. Ils envoyèrent une quarantaine de camions, nous cherchant dans chaque maison. Ils ne fouillèrent pas le village où nous étions cachés, puisqu’il était sous la protection du corps de la Loi du Maître. Après plus de dix jours de vaines et frénétiques recherches, ils demandèrent l’aide d’un diseur de bonne aventure. Celui-ci leur dit de ne pas toucher à ces pratiquants spéciaux.

C’est de cette façon que les tortionnaires accédèrent à nos demandes. Ils envoyèrent nos affaires personnelles dans nos foyers, en écrivant la promesse qu’ils ne nous harcèleraient plus. Il ne nous enverraient pas dans un camp de travail, ni dans une classe d’endoctrinement, et ainsi, chacun d’entre nous put retourner chez lui sain et sauf.