Le 2 avril 2002, la police a enlevé la pratiquante de Falun Dafa, Gu Xingzhi, une agricultrice de la ville de Huilong, province de Sichuan et l’a envoyée au centre de détention du comté de Miyi. Dans cet endroit sombre et mauvais, son seul recours pour s’élever contre cette détention illégale et injustifiée était d’entamer une grève de la faim. Quelle a été la réponse des autorités impitoyables ? Gu Xingzhi a été brutalement nourrie de force pendant un mois, lui causant des douleurs inimaginables et des hernies internes. Son état est devenu si critique qu'elle a été envoyée à l'hôpital le 4 octobre 2002. A ce moment-là, il était trop tard pour la sauver. Elle est décédée ce soir-là.
Ce jour-là, Gu Xingzhi postait des brochures dans la ville de Panzhihua pour clarifier la vérité du Falun Gong. La police l'a enlevée et l’a amenée au Bureau de Sécurité Politique. Ensuite, ils sont allés chez elle et ont eu l'audace de lui voler 8.000 yuans [l’équivalent de 16 mois de salaire pour un ouvrier urbain] appartenant à son fils ! Ils ont dit à la famille qu'ils devraient payer 2.000 yuans supplémentaires pour obtenir sa libération. Au Bureau de Sécurité Politique, ils l’ont battue sans pitié. Par la suite, la police l’a envoyée au centre de détention du comté de Miyi, où elle a enduré un mois de gavage horrible alors qu'elle faisait une grève de la faim. Le 4 octobre 2002, quand les fonctionnaires sans cœur ont remarqué que son état était devenu très critique, ils l’ont envoyée à l'hôpital pour essayer de lui sauver la vie. Cependant, c'était trop tard et elle est décédée ce soir-là.
Après sa mort, la police a informé les membres de sa famille qu'ils pourraient venir voir le corps. En plus de l'atrocité des faits, la police a menti à sa famille, disant que Mme Gu était morte d'une hémorragie cérébrale. Ils ont prétendu que leurs efforts pour la sauver ont été en vain. Sa famille a pensé que cette explication était très louche et que la police semblait cacher quelque chose. Les policiers ont eu peur que leurs crimes soient dévoilés, et ils ont donc vivement recommandé à la famille de faire incinérer le corps. La famille s'est fortement opposée à cette idée et a insisté pour ramener le corps à la maison. La police a alors pris les empreintes digitales des membres de la famille de Mme Gu et les a aussi forcés à écrire une déclaration selon laquelle ils ne causeraient pas d'ennui à la police, qu'ils ne diraient pas que Mme Gu avait été torturée à mort, qu'ils ne dévoileraient aucune information et qu'ils enterreraient le corps avant une certaine date. 6 policiers (3 du bureau de sécurité politique et 3 du commissariat de la ville) ont alors escorté la famille, avec le corps, jusqu’à la maison. Ils ont étroitement surveillé la maison jusqu’à la date des funérailles. Ils n’ont autorisé aucun pratiquant de Falun Dafa à assister aux funérailles. Après le 5 octobre, jour des funérailles, ils sont partis.
Toutes les personnes qui connaissaient Mme Gu savaient qu'elle était en très bonne santé. Dix jours avant sa mort, quand sa famille est allée lui rendre visite au centre de détention, elle ne pouvait marcher qu’avec l'aide de deux personnes. Elle était si affaiblie qu'elle ne pouvait pas dire un seul mot ! Elle n’avait plus aucune sensation dans les jambes et ne s’était même pas rendue compte qu’elle avait perdu une chaussure.
Les responsables principaux de la persécution sont :
Xiang Jinfa (Bureau de la sécurité politique du commissariat), Liu Taiming (chef du commissariat du comté), numéro de téléphone : 86-812-8171988.