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AFP : Des poursuites judiciaires contre le maire de Beijing montrent que le Falun Gong n’est pas oublié

19 février 2002

  AFP : Des poursuites judiciaires contre le maire de Beijing montrent que le Falun Gong n’est pas oublié

Le 10 février 2002

Une poursuite judiciaire intentée aux Etats-Unis contre le maire de Beijing, Liu Qi, en visite, est un signe pour les pratiquants en Chine que le monde n’a pas oublié leur situation désespérée, a dit un avocat impliqué dans le cas.

« On ne peut rien faire en Chine pour les aider, alors ce doit être au reste du monde à faire quelque chose », a dit Terri Marsh, un avocat des Droits de l’Homme basé à Washington et impliqué dans l’affaire, à l’AFP.

Le gouvernement chinois a interdit le groupe en juillet 1999, le qualifiant de menace majeure pour un gouvernement de parti communiste depuis les protestations pour la démocratie à Tiananmen en 1989.

Des groupes s’occupant des Droits de l’Homme ont accusé Beijing de réprimer cruellement le Falun Gong avec des pratiques largement répandues de torture, morts dans les prisons et détention de dizaines de milliers de pratiquants sans jugement.

« La Chine ne fait rien de nouveau – les gens ont été persécutés pour leur croyance depuis le début de l’histoire – mais le temps est arrivé dans l’histoire où c’est le moment de dire ‘stop’ » a dit Marsh.

Liu a reçu la gifle d’une poursuite judiciaire civile jeudi par quatre membres occidentaux du mouvement spirituel, proclamant qu’ils avaient été attentés physiquement pendant une protestation à Beijing en novembre.

Deux Chinoises, toutes deux maintenant aux Etats-Unis, ont également pris part à l’affaire intentée dans une cour de district américaine par une organisation des Droits de l’Homme basée à San Francisco, le Centre pour la Justice et la Transparence (CJA).

Les papiers ont été remis à Liu – qui est aussi le président du Comité d’organisation des Jeux Olympiques de 2008 à Beijing (BOCOG) – à l’aéroport de San Francisco peu de temps avant qu’il embarque dans un vol pour Salt Lake City pour participer aux Jeux Olympiques d’Hiver.

Sandra Coliver, directrice exécutive de CJA, a dit que la poursuite judiciaire consistait en un message disant que les personnes responsables de sérieuses violations des Droits de l’Homme « peuvent et seront tenues responsables par la cour des Etats-Unis si elles choisissent de se rendre ici. »

« Ils peuvent avoir l’immunité à l’intérieur des frontières de leur propre pays, mais ils ne peuvent pas se rendre aux Etats-Unis sans courir le risque que leurs victimes les retrouvent et les mettent en poursuite. » a-t-elle dit dans une déclaration.

Les poursuites chargent Liu de « torture, traitement cruel, inhumain ou dégradant, détention arbitraire, crimes contre l’humanité et interférence avec la liberté de religion et de croyance. »

« Le maire, d’après la réglementation chinoise et la réglementation internationale, a le devoir d’empêcher la police de s’engager dans toute activité illégale contre les citoyens et les personnes visitant la ville. » a dit plus tard Marsh à une conférence de presse.

« Il a aussi le devoir constitutionnel d’enquêter et de punir toute violation… D’ailleurs, il n’a rien fait des choses citées ci-dessus. En fait, le maire de Beijing a appuyé la campagne de terreur et de violence à Beijing contre le Falun Gong. »

On ne peut atteindre ni Liu ni les officiels de l’ambassade de Chine à Washington pour des commentaires.

L’Acte pour la protection des victimes de la torture et l’Acte pour la proclamation de tort à autrui donnent à la cour américaine juridiction sur les actes de torture commis en dehors du pays. Mais une poursuite peut s’ensuivre seulement si l’accusé reçoit les papiers légaux quand il est aux Etats-Unis.

L’accusé a 20 jours pour répondre à une poursuite, sinon un jugement par défaut sera porté contre lui. Finalement, le plaignant pourra faire une réclamation de dommages et intérêts et les biens de l’accusé aux Etats-Unis saisis.

Les quatre plaignants occidentaux – un homme avec la citoyenneté américaine et israélienne, une Française et deux Suédois – étaient parmi le groupe de 36 militants étrangers du Falun Gong expulsés de Chine le 21 novembre, un jour après qu’ils aient été arrêtés parce qu’ils protestaient sur la place Tiananmen à Beijing.

[…]

Liu n’est pas le premier officiel chinois à avoir une action légale contre lui pendant qu’il visite les Etats-Unis.

http://sg.news.yahoo.com/020210/1/2gggy.html