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SCMP : Falun Gong et les membres du Parlement font équipe pour demander une motion en faveur des droits de l'homme

28 février 2002

 Michael Chugani à Seattle

 Les membres du Falun Gong au Canada ont fait équipe avec les législateurs en vue de lancer une campagne nationale pour faire la pression sur le premier ministre Jean Chrétien afin qu'il soit le fer de lance d'une résolution condamnant la Chine,  lors de la réunion annuelle de la Commission sur les droits de la personne des Nations Unies à Genève, le mois  prochain.

 L'événement de jeudi est survenu au moment où la colère grandissait par rapport aux agressions et arrestations  commises par les policiers chinois sur des dizaines d'Occidentaux, incluant six Canadiens, qui ont fait une  manifestation sur la Place TianAnMen en faveur du Falun Gong, la semaine dernière.

 Chaque année Beijing a réussi à bloquer les motions de Genève attaquant son attitude à l'égard des droits de  l'homme malgré la lourde pression exercée sur les autres membres de la Commission d'appuyer Washington pour  réprimander la Chine.

 Les législateurs canadiens et les adeptes du Falun Gong ont dit que le mauvais traitement et l'expulsion en masse  des Occidentaux par Beijing la semaine dernière ont rendu vital pour Ottawa de proposer la résolution cette année  puisque les États-Unis ne pouvaient plus le faire, ayant perdu leur droit de vote en qualité de membre de la  Commission l'année dernière.

 Le membre du Parlement Rob Anders a exprimé la crainte que les agressions commises sur les étrangers signifiait  que le sort réservé aux pratiquants du Falun Gong en Chine soit pire.

 « Imaginez comment les citoyens chinois seraient traités », a-t-il dit.

 Monsieur Anders a écrit à monsieur Chrétien, lui demandant une condamnation publique des actions de Beijing et  exhortant le dirigeant canadien à appuyer une motion contre la persécution à Genève.

 Jason Loftus, 23 ans, un des Canadiens expulsés, a mentionné que la police chinoise lui a donné des coups et l'a  étranglé.

 Adrian Sturdza, 33 ans, a dit que la police a brisé ses lunettes et brisé ses côtes. « «J'ai été jeté au sol et 10  policiers avaient mis leurs pieds sur moi. » a-t-il ajouté.