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Clarifier la vérité à ceux qui ont pris un mauvais chemin

6 février 2002

  Clarifier la vérité à ceux qui ont pris un mauvais chemin

Par De Hui

(Vraiesagesse.net) Quand j’ai téléphoné au hasard en Chine et que j’ai dit que j’étais un pratiquant de Dafa vivant en Allemagne, une voix remplie d’une immense joie et de surprise s’est fait entendre à l’autre bout du fil : « C’est magnifique ! C’est super ! » Elle a poursuivi, disant : « Je me sens tellement triste en ce moment que je n’arrive quasiment pas à continuer ! » et elle n’a plus rien réussi à dire, parce qu’elle était submergée par les larmes.

Il n’y a pas longtemps, elle a été forcée à écrire une « lettre de garantie » contre sa volonté dans une classe de lavage de cerveau. Après avoir été relâchée de cette « classe », elle a énormément regretté son acte. Il n’y avait personne avec qui parler ou partager ses pensées, il n’y avait non plus aucun moyen de voir aucun des nouveaux articles du Maître. Elle n’arrivait pas à dormir, elle avait perdu l’appétit et elle se sentait tout le temps inquiète. Elle pensait qu’après avoir fait une aussi grosse erreur, elle n’arriverait pas à rassembler le courage de retourner sur le chemin de la cultivation, sa vie ne semblait plus valoir la peine d’être vécue. Elle me raconta son expérience longue d’un mois dans la classe de lavage de cerveau forcé, s’arrêtant quelques fois quand elle était submergée par les larmes. Nous avons discuté pendant plus de 90 minutes au téléphone. Elle a dit que son téléphone était peut-être sous écoute, mais qu’elle n’y faisait plus attention, parce que peu importe, elle dirait ouvertement et noblement aux autres qu’elle cultivait toujours. Elle m’a demandé également d’envoyer sa déclaration solennelle à Minghui.net, rendant non valide la « lettre de garantie » qu’elle avait été forcée d’écrire.

Quand nous avons parlé d’ « envoyer les pensées droites », elle était très pessimiste, ne sachant pas si elle comptait toujours comme disciple de Dafa ou si elle était digne « d’envoyer des pensées droites ». Je lui ai dit : « Maître n’abandonnera aucun disciple à la légère. Le Maître a dit : ‘Bien qu'ils aient des attachements, que la perversité ait momentanément profité de cette lacune, et [qu'ils] aient fait ce qu'un pratiquant n'aurait pas dû faire, il faut cependant considérer un pratiquant de façon globale. Je ne reconnais rien de cela. Lorsqu'ils auront repris conscience, ils feront tout de suite de nouveau ce qu'un élève de la Grande Loi doit faire à présent, et en même temps [ils] déclareront nul et non avenu tout ce qu'ils ont dit et écrit sous la pression intense et la persécution au moment où ils n’avaient pas toute leur raison, [et ils déclareront] se cultiver et pratiquer avec fermeté.’ (La contrainte ne peut changer le cœur de l’homme). Je pense qu’aussi longtemps que ton cœur désire encore cultiver, le Maître va t’aider. » Elle s’est exclamée fermement et à haute voix : « Mon cœur n’a jamais changé ! Il n’a jamais et jamais changé ! » Je lui ai dit : « Alors ne pense plus à quoique ce soit d’autre. Envoie tes pensées droites les plus pures ; elles seront assurément puissantes ! »

Quand nous nous sommes dit adieu, elle a dit qu’elle irait au « bureau 610 » pour réclamer sa « lettre de garantie ». Elle ne laissera pas un seul mot tomber entre les mains de la perversité. Elle m’a remercié pour mon appel et j’ai répondu que nous devrions tous remercier le Maître. C’est le Maître qui a arrangé pour nous de nous aider les uns les autres en faisant un bout de route de la cultivation ensemble.

Plus tard, j’ai appelé une autre personne. Il était allé à Beijing pour faire appel, il avait été arrêté et emprisonné. Il y a quelques mois, il a été forcé de « se transformer ». Pendant notre conversation, j’ai découvert qu’il semblait avoir perdu tout espoir. Il commençait à douter de tout ce qu’il avait fait dans le passé, bien qu’il savait dans son cœur que Zhen-Shan-Ren (Vérité-Bienveillance-Tolérance) est bon et qu’il fut réticent à aider la perversité à persécuter d’autres élèves de Dafa. Il restait simplement passif à ne rien faire. Je lui ai dit : « J’ai appelé une fois une pratiquante qui avait pris un mauvais chemin et je lui ai parlé. A l’origine, elle est sortie avec la mentalité de tenter sa chance, elle pensait qu’elle pourrait facilement réparer. Comme la persécution a été encore plus sévère et a duré plus longtemps qu’elle ne s’y attendait, elle s’est désespérée et est allée complètement de l’autre côté. » Il était silencieux pendant un moment à l’autre bout du fil, ensuite il a dit lentement : « Personne ne m’a jamais dit ces choses avant. »

Nous avons discuté pendant 40 minutes. A la fin, je lui ai suggéré de lire davantage le livre. Il a dit : « Peut-être que je suis un pratiquant, peut-être pas. Les mots ne sont pas importants. » Je lui ai dit : « Les mots sont importants. » Comme il ne répondait pas, je lui ai répété en appuyant : « Les mots sont très importants. » Finalement, il a dit : « Peut-être avez-vous raison. »

En raccrochant le téléphone, mes larmes ont coulé. « La plus grande tristesse est la mort de son propre cœur. » (vieux dicton chinois). J’avais été le témoin d’un être vivant totalement anéanti par les tourments et la persécution de la perversité. Dans chacune de ses paroles, je pouvais entendre de façon tangible le désespoir profondément caché et l’impuissance. Sous un certain angle, cette forme de tourment est même plus cruelle que la torture physique, parce qu’elle détruit directement la volonté d’un être vivant et l’amène devant la porte de la non-vie.

Bien que des pratiquants soient « transformés » à cause de leurs propres attachements, tels que la recherche du confort ou sortir avec l’attachement d’avoir de la chance ; néanmoins, l’usage par les forces perverses des attachements qui restent aux pratiquants de Dafa pour persécuter Dafa et les disciples de Dafa ne peut absolument pas continuer.

Je me sens désolé pour ceux qui prennent un mauvais chemin et s’égarent momentanément. J’ai le cœur qui souffre pour leur perte et leur douleur. Pour la toute première fois, j’ai passé en revue très sérieusement mes plus de trois ans de cultivation et mon parcours de rectification par la Loi, et en un éclair, j’ai vu qu’en de si nombreuses occasions j’aurais pu faire plus d’effort et faire mieux. J’ai réalisé que si j’avais pu faire mieux, si j’avais pu être plus strict avec moi-même, peut-être que les pratiquants en Chine auraient été sous une pression un peu moins forte. Mais nous devons laisser le passé au passé : Nous pouvons seulement nous demander dans notre cœur : « Comment pouvons-nous faire mieux dans le futur ? »