Quatre morts dues à la brutalité policière ont été confirmées cette dernière semaine dans la campagne de persécution de Jiang Zemin contre le Falun Gong

Londres le 23 août, 2002 (Centre d’Information Européen du Falun Dafa) – avec des cicatrices infectées sur le corps et un grave œdème de l’abdomen, Mme Lingxia Wu a été relâchée d’un centre de détention chinois où elle était détenue et gravement torturée l’année dernière. Elle est morte trois semaines plus tard de ses blessures. Mme Wu avait 37 ans.
Le cas de Mme Wu est un des quatre qui ont été confirmés par le Centre d’Information du Falun Gong cette dernière semaine, amenant le nombre de morts confirmées à 455.
Toutefois, le chiffre donné par les autorités chinoises dépasse le millier.

Une photo de Madame Wu avec son fils, maintenant adolescent, avant qu’elle ne soit arrêtée et persécutée

Mme Lingxia Wu, 37 ans avant qu’elle ne meurt des tortures qui lui ont été infligées dans la persécution de Jiang Zemin contre le Falun Gong

"Ce sont des hommes et des femmes ordinaires – des pères et des mères – qui sont persécutés et tués simplement parce qu’ils refusent de compromettre leur droit à la liberté de croyance," a commenté le porte parole du Centre d’Information du Falun Dafa Peter Jauhal.

Depuis l’interdiction du Falun Gong par Jiang Zemin en 1999, des dizaines de milliers de pratiquants de Falun Gong ont été détenus et torturés, souvent simplement pour avoir pratiqué la méditation chez eux ou parce qu’ils possédaient du matériel ou des documents d’enseignements du Falun Gong (Vérité-Compassion-Patience).

De nombreux spécialistes en Chine croient que la persécution du Falun Gong par Jiang est politiquement motivée dans le but de prolonger son pouvoir au sein du politburo. Selon un reportage du fameux analyste de la Chine de CNN, Willy Wo-Lap, « la plus sévère critique sur la façon dont Jiang traite le Falun Gong est qu’il semble utiliser le mouvement de masse pour encourager l’allégeance à sa personne. » L’article de Lam poursuit en citant un membre de longue date du Parti Communiste « En déclenchant un mouvement de style Mao[contre le Falun Gong], Jiang force des cadres à faire un serment d’allégeance à sa ligne. »

Le Centre d’Information du Falun Gong a récemment confirmé les morts suivantes :
Mme. Lingxia Wu, 37 ans , de la ville de Shuangyashan, province de Heilongjiang
Mme. Xiangyun Deng, 39, résidente de la ville de Hegang City, province de Heilongjiang.
M.Keshun Ou, 40 ans, un paysan de la ville de Changde , province de Hunan.

La mère d’un adolescent brutalement frappée et laissée sans assistance médicale meurt après une agonie prolongée
Lingxia Wu, 37ans, était de la ville de Shuangyashan , province de Heilongjiang. La police l’a arrêtée le 2 juillet 2001 et soumise à un programme cruel de torture physique et mentale. En l’espace d’un an, les jambes de Mme Wu ont enflé de deux fois la taille normale, et se sont couvertes de plaies vilainement infectées. Elle était devenue méconnaissable, et était gravement gonflée du au mauvais état du foi résultant des mauvais traitements. Après lui avoir refusé un traitement médical, laissant sa santé se détériorer graduellement et douloureusement pendant plus d’un an, la police l’a finalement relâchée pour se soustraire à la responsabilité de sa mort. Madame Wu est décédée le 27 juillet 2002, laissant son fils adolescent derrière elle.

La police frappe un homme à mort après plus de deux ans de détention illégale
Xiaochun Zhang était un ouvrier des chemins de fer de la ville de Suihua, dans la province de Heilongjiang. M. Zhang fut arrêté pour la première fois en janvier 2000 et envoyé au Camp de Travail de Fuyu. Après l’avoir détenu et physiquement maltraité pendant deux ans ne l’ayant formellement accusé d’aucun crime, le juge décida finalement de ne pas faire de procès en janvier 2002. Cependant, les autorités locales déclarèrent ouvertement qu’ils continueraient à le détenir, puisque le Falun Gong n’ "a plus nulle part où se tourner pour faire appel même dans le cas d’une détention illégale," selon des propos prêtés au directeur d’un camp de travail. M. Zhang commença alors une grève de la faim pour protester. Il fut alors soumis à une brutalité croissante. Dix jours plus tard, Xiochang décéda.

La police torture une femme deux fois jusqu’au seuil de la mort puis se soustrait à sa responsabilité
Xiangyun Deng, 39 ans, résidente de la ville de Hegang , dans la province de Heilongjiang, a été arrêtée et détenue pour la première fois en février 2001. Après plus de sept mois de mauvais traitements par la police, la santé de Mme Deng s’est détériorée au point qu’elle devienne temporairement aveugle et fasse des comas répétés. En octobre, la police l’a relâchée de peur qu’elle ne meurt en garde à vue. Six mois plus tard, ils ont repris leur persécution, l’arrêtant et la détenant encore une fois. Ils l’ont soumise au même type de torture cruelle qu’auparavant menant à un déclin précipité de sa santé. Le 1er août 2002, Mme Deng a été relâchée et rendue à sa famille une deuxième fois alors qu’elle était au seuil de la mort. Elle est décédée le jour qui a suivi auprès de son fils de 10 ans et son vieux père.

Autrefois atteint d’une leucémie, il est battu à mort par la police et par des toxicomanes
Keshun Ou, 40 ans, un paysan de la ville de Changde, dans la province de Hunan, racontait tout heureux à ses amis et voisins comment il avait guéri d’une leucémie en pratiquant le Falun Gong. Le 12 janvier 2001, la police locale l’arrêta et le força à entrer dans un centre de réhabilitation pour toxicomanes. On l’emmena là pour l’y soumettre à un lavage de cerveau forcé et le contraindre à abandonner sa pratique du Falun Gong. La police le soumit à une série de brutaux passages à tabac, après quoi ils l’enfermèrent avec des toxicomanes violents, qui continuèrent à le rouer de coups. Le 18 juillet, seulement six jours plus tard, Keshun Ou décéda de ses blessures.

Le centre d’information Européen a vérifié les détails de 458 morts depuis que la persécution du Falun Gong en Chine a commencé en 1999. Des officiels gouvernementaux chinois ont cependant rapporté que le chiffre actuel dépassait en fait les 1600. Plus de 100 000 ont été détenus, avec plus de 20 000 condamnés aux travaux forcés sans procés.

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