Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

Presque trois ans d'emprisonnement illégal ne changent pas la foi d'un pratiquant de Falun Dafa

5 août 2002

Par un pratiquant de Dafa en Chine

18 juillet 2002

(Vraiesagesse.net)

Voici l'histoire d'un pratiquant de Falun Dafa de ma ville natale qui croit fermement en Dafa et au Maître. Alors qu'il était détenu en prison pendant deux ans et neuf mois, il a fait une grève de faim de deux mois pour protester contre la persécution. À la fin, il est sorti du camp de travail forcé, de manière toute à fait digne. Pendant presque trois ans de persécution, ce pratiquant a immuablement refusé de céder au mal ou d’écrire quelles que  "lettres de garantie" [renonçant au Falun Gong], que ce soit. Il a accompli ses promesses avec son dévouement et d’énormes souffrances.

Un discours qu'il a donné à la conférence de partage d'expériences en mars 1999, sous l'intitulé:  "Maître m'a sauvé - je remercierai Maître par une cultivation immuable" a ému tous les gens de  l'audience. Avant de pratiquer Dafa, à une occasion, il a écouté et visualisé les lectures en vidéo du Maître. Juste après qu'il ait fini d'écouter la première lecture, il a dit à son épouse : "J'apprendrai le Falun Gong et je serai une bonne personne. Le grand Bouddha est venu pour sauver les gens." Depuis, il a été immuable dans la pratique de Falun Dafa. Son épouse et leurs deux enfants ont également commencé à cultiver le Dafa, transformant leur famille qui était sur le point de la rupture, en une famille  paisible et heureuse.

Après que le régime de Jiang ait commencé sa campagne brutale de persécution, il est allé à Beijing pour sauvegarder Dafa, ainsi que son épouse et son fils. Comme tous les trois membres de cette famille étaient sur la liste des "recherchés" de son département local de la police, tous les hôtels à Beijing avaient reçu leurs photos, c'est ainsi qu'ils sont demeurés dans les montagnes près de Beijing. Le 28 octobre 1999, ils ont été arrêtés pour avoir pratiqué les exercices de Falun Gong sur la Place de TianAnMen.

Il a été détenu dans une petite cellule au centre de détention local pour avoir fait une grève de faim. [Le détenu est enfermé, dans une très petite  cellule d'emprisonnement solitaire. Les gardes menottent les mains des pratiquants dans leur  dos, en position fixe, et ainsi  les pratiquants ne peuvent pas bouger, ni se coucher. La petite cellule est très humide et ne reçoit  aucune lumière du soleil. Les détenus doivent uriner et déféquer dans la cellule. Seulement la moitié d'un repas régulier est servi aux détenus enfermés dans la petite cellule pendant la journée. Pendant la nuit les rats courent çà et là. La puanteur dans les petites cellules est si mauvaise qu'il est difficile de respirer.] Ses mains et ses pieds ont été menottés à un  lit pendant plus de 30 jours. Pendant ce temps  dans la cellule, il récita à voix haute "Lunyu” du Maître. Plus de 50 jours plus tard, il a été illégalement condamné à un camp de travail forcé.

Initialement envoyé au camp de travail pour avoir refusé d'écrire des lettres de garantie, les gardes l'ont forcé à travailler  20 heures par jour. Ils ont également incité les détenus criminels à le battre. Un détenu l'a battu avec une planche en bois, causant un enflure de ses hanches. Il a dit: "J'ai pratiqué des arts martiaux depuis mon enfance. Même un groupe de plus de dix personnes n'était d'aucun poids contre moi. Maintenant, un gars aussi mince me bat et je ne combat pas. Je sens incorrect." Comme il se guidait toujours sur Dafa et n'a  jamais céda  à la méchanceté et  les détenus  bientôt commencèrent à  l'admirer. Le type mince qui l'avait battu, s'est mis à  lui faire des excuses.

Pendant une "réunion" de fête, un chef d'équipe du camp de travail lui a demandé de chanter une chanson. Après qu'il ait fini sa chanson sur la scène, il a commencé à pratiquer le troisième exercice de Falun Gong. Il a dit: "Je veux dire à chacun que je suis un disciple de Dafa dans l'ère de la rectification de la loi et que je sauvegarde Dafa."

Les policiers ne lui ont pas permis de contacter d'autres pratiquants de Dafa. Il ne pouvait pas  non plus lire les écritures du Maître, ainsi, son esprit a parfois montré des signes d'oscillation. Pour ajuster son esprit, il a récité à plusieurs reprises "Lunyu," "La vraie cultivation," "Large et immense," les poésies de Hong Yin et d'autres. Parfois, Maître lui donnait des allusions dans ses rêves. Par exemple, il était très inquiet que son épouse puisse abandonner la cultivation. Dans son rêve, il a vu son épouse et lui conduisant chacun une jeep, et que son épouse allait beaucoup plus vite que lui. Après s'être réveillé, il a compris que Maître lui disait que son souci était inutile.

Une fois, quand un garde lui a demandé de lire les documents écrits par leurs collaborateurs [i.e les anciens pratiquants de Falun Gong qui se sont égarés suite au  lavage de cerveau et à la torture], il a dit : "Je ne lirai pas d’une telle sale substance." Le garde ne savait pas comment le traiter.

Un jour quand plusieurs collaborateurs essayaient de le soumettre à un lavage de cerveau, il a

dit:  "Simplement parce qu'il y a des gens comme vous qui ne peuvent pas supporter des souffrances au milieu des tribulations et qu'ils ont  trahi Dafa, le mal est devenu bien plus frénétique et la persécution bien plus méchante qu'avant. Je préfère plutôt mourir pour avoir été ferme dans la pratique de Dafa que de sortir pour endommager Dafa pour mon confort temporaire."

Plus tard, il a été envoyé au camp de travail forcé de Gaoyang. Il était forcé de travailler au moins 12 à 15 heures par jour dans l'usine de couverture du camp de travail et souvent il n'a pas eu assez à  manger. Afin de le forcer à céder, le garde l'a menotté deux fois et a attaché les menottes  aux anneaux fixés au plancher, pendant plus de dix jours la première fois et pendant plus d'un mois la deuxième fois. Pendant la journée, les mouches rampaient partout sur son corps et pendant la nuit, les moustiques et les insectes le piquaient. En outre, il a dû supporter la torture des électrochocs avec des bâtons électriques. Tous les  moyens ont  été utilisés pour le torturer, sa forte foi dans Dafa n'a jamais bougé.

Une fois, quand le garde a découvert qu'il avait fait  circuler des articles du Maître aux pratiquants, le garde lui  a demandé:  "Vous savez qu'il n'est pas permis de faire circuler des articles de Falun Gong ici ?" Il a dit:  "C’est parfaitement justifié que les disciples de Dafa lisent les articles du Maître,  qu’est ce qui n’est pas juste ?" Car il a un esprit juste, le garde n'est pas allé plus loin pour le maltraiter pour cet incident.

Sous son influence, quelques pratiquants qui avaient écrit des "lettres de garantie" ont retiré leurs déclarations.

A plusieurs reprise, il a écrit des lettres pour exposer les crimes dans le camp de travail. Dans une lettre à sa famille, il a écrit:  "Je suis un pratiquant et j’ai reçu du bien en pratiquant Dafa. Ainsi quand Dafa que j'ai pratiqué est diffamé et que mon Maître est calomnié, quel est le problème pour moi de sortir pour parler pour la justice ? La Chine a une tradition de respecter les Maîtres, comme il est dit dans un vieux proverbe :  ' Le Maître d'un jour est le père de toute la  vie.' Ainsi quand mon père est calomnié, comment puis-je me joindre aux autres pour le diffamer, juste pour mon propre confort ? J'ai été jeté en prison pendant trois années pour avoir confirmé  la vérité. Dans le camp de travail forcé, j'ai été battu, verbalement maltraité, privé de la nourriture, électrocuté avec les bâtons électriques et forcé à travailler 12 à 20 heures par jour. En dépit de ces douleurs, je ne trahirai jamais ma conscience et Vérité-Compassion-Tolérance."

Dans la protestation contre  la persécution brutale, il a commencé une grève de faim. Au début, les gardes l'ont alimenté de force une fois par jour et plus tard, deux fois par jour. Après deux mois,  voyant qu'il était trop faible pour être encore alimenté de force, les forces mauvaises ont dû le renvoyer à la maison.

Après sa libération du camp de travail, il a dit à sa famille à ses amis, aussi bien qu'aux  personnes dans les  autobus, ce qu'il avait souffert dans le camp de travail.

26/7/2002