(Minghui.org)
En mars 2003, plusieurs chaînes de TV et des journalistes ont accompagné des inspecteurs provinciaux pour rendre visite à la brigade des femmes du camp de travail forcé à Dalian dans la province de Liaoning. Ce lieu est employé spécifiquement pour emprisonner les femmes pratiquant le Falun Dafa.
Les médias ont filmé et photographié les pratiquantes qui avaient été forcées de s'engager dans diverses activités afin d’impressionner, de tromper la presse et les autorités provinciales. Les chaînes de télévision et les journaux ont plus tard retransmis et publié des histoires au sujet du camp de travail, dépeignant l’enfer vivant de ce lieu comme si s'était en vérité un hôtel de luxe ou en quelque sorte un centre de soin pour les citoyens âgés.
Le jour de la visite, tôt le matin, la police a réveillé les pratiquantes pour confisquer toutes leurs affaires et leurs sacs, les rangeant dans une salle inconnue. Puis ils ont séparé les pratiquantes en plusieurs groupes.
Un groupe a été chargé de faire des exercices de gymnastique dans l’enceinte. Un autre groupe a été chargé de chanter dans l’auditoire, et le dernier a été consigné dans une «classe de rééducation.».
La police a dissimulé toutes les pratiquantes qui risquaient d’exposer la situation réelle devant les objectifs des appareils photos et des caméras. C’est pourquoi les pratiquantes battues et celles qui avaient une volonté inébranlable – dont la police avaient conscience qu’elles utiliseraient toute occasion pour faire entendre la vérité – furent cachées.
De cette manière la mise en scène était prête. Chaque groupe a commencé a exécuté ce qu'on lui a dit de faire pour la venue des chefs provinciaux et des reporters. Les inspecteurs sont arrivés tard. Pour cette raison, les pratiquantes qui faisaient de la gymnastique ont eu les jambes endolories et les pratiquantes qui chantaient ont eu la gorge qui faisait mal. Ce qui était d’autant plus drôle était que la personne qui enseignait la soi-disant « loi » dans la classe n’avait plus rien à dire, ainsi elle ordonna aux pratiquantes : « Asseyez-vous ici maintenant. J’enseignerai lorsque les inspecteurs seront ici. Continuez juste à prendre des notes.»
Qu’essaient-ils donc de dissimuler?
Les pratiquantes qui viennent d’entrer au camp de travail sont envoyées au surveillant. Le surveillant permet aux prisonnières de faire un choix. Renoncer au Falun Gong ou persister. Toute personne qui paraît louche à ses yeux, ou toute personne qu’il n’apprécie pas est menottée. Ils obligent les pratiquantes à travailler des journées entières sans les laisser dormir et le soir venu ils les menottent au lit du poste pour toute la nuit. Chaque fois que quelqu'un vient pour inspecter le camp de travail, ils cachent les pratiquantes qui ont été torturées et abusées ailleurs. Les inspecteurs ne voient pas la vérité. Tout ce qu'ils entendent est ce que les surveillants veulent bien leur dire et les surveillants ne disent jamais la vérité.
La nourriture au camp de travail contient à peine un tout petit peu d’huile. Il y a des carottes bouillies, de vieux concombres et du chou. Des fois on y trouve sur le dessus de l’herbe putréfiée et au fond de la boue sablonneuse. A chaque visite des inspecteurs, le déjeuner contiendra une bonne quantité d'huile, mais la plus grande partie de cette huile est déjà très ancienne. Il y aura aussi du poulet au goût répugnant. Beaucoup ne peuvent le manger et jettent ce qu’on leur donne.
Dans le camp il y a toute une infrastructure pour se laver. Cependant elle n’est là que pour être montrée aux inspecteurs, les pratiquantes n’ayant pas le droit de l’utiliser. Les pratiquantes doivent aller chez la brigade des hommes et partager leur infrastructure. On leur permet de prendre un bain une fois toutes les deux à trois semaines, parfois même seulement une fois par mois. Pendant la période du SRAS, on leur a permis de se baigner une fois chaque semaine. Le temps accordé pour se baigner n’est que très court.
Les pratiquantes sont réveillées à cinq du matin pour commencer le travail qui se terminera à neuf heure du soir. Il ne leur est accordé qu’une pause de 20 minutes à midi. En réalité cette pause est même souvent refusée. Parfois le travail ne s’arrête qu’à 23 heure lorsque les quotas ont été atteints.
La police est également inventive quand il s’agit de torturer et de perturber les pratiquantes. La nuit, après le travail, la police les force à réciter les « règles et règlements du camp de travail ». Une fois des pratiquantes leur ont répondu: « nous n'avons violé aucune loi et nous n’allons pas les réciter.» La police ne les laissa pas dormir et les a punies en les obligeant à rester en position debout de minuit à 2 heures du matin. Une pratiquant nommée Wan Jing dû rester ainsi toute la nuit. Pire encore, à cause de cette action les pratiquantes furent confinées dans des cellules d’emprisonnement solitaires. Sun Chuanhong était parmi celles qui ont été envoyées là-bas. Elles ont été obligées de travailler de la même manière que d’habitude le jour suivant. Dans le camp de travail on traite les pratiquantes du Falun Gong comme des esclaves.
Lors d’une séance de lavage de cerveau, la police n’a pas laissé dormir les pratiquantes et les a forcées à se tenir debout faisant face à un mur pendant des heures. Dans le cas ou cela ne suffisait pas pour obtenir le résultat escompté, la police les a envoyé alors dans des cellules d'emprisonnement ou les prisonniers criminels les ont torturées. Voici quelques unes des punitions qui ont été appliquées: 30 heures sans pouvoir aller aux toilettes, 5 jours sans sommeil, et se tenir debout jusqu'à ce que les jambes soient gonflées. Les pratiquantes ressentaient la fatigue au point de perdre leur lucidité. De plus la police a ordonné aux détenus d’écraser les pieds gonflés de ces pratiquantes. Pour avoir subi un tel traitement, Mme Han Shuhua en eut un pied cassé.
La police utilise également des draps pour attacher des pratiquantes sur un lit avec les jambes et les bras écarté. Puis ils attachent des cordes aux jambes et aux bras des pratiquantes et tirent aussi fort que possible. Les cris causé par cette forme de torturent sont effroyables, stridents à vous glacer le sang. Une autre forme de torture est d’attacher la personne dans la même position qu’auparavant et de suspendre le lit vers le plafond, plaçant juste au-dessous de la pratiquante un banc. Puis ils libèrent rapidement les liens retenant la personne de telle sorte que l'entrejambe de la pratiquante s’écrase sur le banc. Ils répètent l’opération plusieurs fois jusqu’à ce qu’il y ait du sang. Après une telle torture l'entrejambe est blessé à un point tel que les pratiquantes ne peuvent plus uriner.
La police utilise également du poivre fort en l’incérant dans les parties génitales des femmes. Ces différentes tortures ont été ordonnées par les surveillants Han, Wan, et Yuan Lingyu. Elles ont été appliquées sur les pratiquantes par les détenus Gao Binlin, Sun Po, Ge Hong, et Yu Ling.
Il y a encore un autre type de torture appliqué aux pratiquantes. Les gardes enlèvent quelques planches d’un lit, n’en laissant que quelques unes. Alors ils y attachent une pratiquante dessus écartant ses membres précédemment giflés dans les quatre directions. Après une séance de torture certaines pratiquantes ne peuvent plus bouger leurs mains, courber leur dos, marcher, ou s’asseoir pendant plusieurs mois. Mme Zhong Shujuan et Mme Zhang Jie ont été torturées une fois d’une telle manière.
Le camp de travail de Dalian cache la vérité au sujet de la persécution, et chaque jour il y a des pratiquantes torturées. Le prétendu « taux de transformation » (se rapportant au nombre de pratiquantes qui renoncent à leur croyance) est obtenu par la force, la pression, et la torture, à travers la persécution. La police ferait n'importe quoi pour atteindre un certain « taux de transformation.» Ils savent que, quoi qu’ils fassent, en Chine cela ne pose pas de problème parce qu'ils sont protégés par le chef diabolique de la Chine, Jiang lui-même.
Traduit en Europe le 10/16/2003
http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2003/10/7/41057.html
http://www.minghui.org/mh/articles/2003/9/23/57844.html