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Témoignages des atrocités de la police dans quatre camps de travaux forcés - Témoignages de la grandeur des pratiquants de Dafa pendant deux années d’emprisonnement.

6 octobre 2003

(écrit en avril 2003, édité le 28mai)

(Minghui.org)

J'ai été enlevé et emmené au commissariat de police local alors que je rendais visite à un ami pratiquant à son domicile en octobre 2000. Plus tard j'ai été illégalement condamné à deux ans de travaux forcés et successivement enfermé dans quatre camps de travaux forcés de la ville de Jilin, la ville de Liaoyuan, et les camps de travaux forcés de Fenjin et de Chaoyanggou dans la ville de Changchun. Je n'oublierai jamais les scènes de brutalité des policiers au poste, aux centres de détention, et aux camps de travaux forcés. Je n’oublierai jamais les pratiquants de Dafa persécutés brutalement et inhumainement, et protestant rationnellement en sauvegardant immuablement Falun Dafa. Ce qui suit sont plusieurs événements typiques.

Le chef du commissariat de police a dit : « Ce soir faisons les choses l’une après l’autre. Il n’y aura aucune preuve si vous mourrez. »

Trois d’entre-nous sommes allés chez un ami pratiquant le 24 octobre 2000 à 3.00h. l’après-midi. Dès que nous avons passé la porte, quatre ou cinq policiers ont fait irruption et sans nous donner d’explication, ils nous ont emmenés au commissariat de police local pour nous interroger pendant toute la nuit. Ils ont essayé de nous forcer à reconnaître que nous avions fait quelque chose de mal. A notre refus, ils utilisaient toutes leurs méthodes brutales de torture pour nous contraindre. Ce qui suit sont juste deux exemples.

Mme Li Shumei, une institutrice âgée de 53 ans, était aide volontaire pour s’occuper du lieu d'exercices dans la communauté de Longdong. La police l’a menottée sur le "banc du tigre ", pendant 24 heures dans le sous-sol, refusant de lui donner de l’eau potable et de lui laisser l’accès aux toilettes. M. Zhang Shousheng est un ouvrier de 48 ans. À 3:00 heure du matin le 26 octobre, le chef du commissariat de police a pris le contrôle de l’interrogatoire. La première phrase qu'il a dit était :« Ce soir faisons une chose après l’autre. Si vous refusez de reconnaître votre culpabilité, si vous mourrez ce sera en vain. Réfléchissez, admettez-vous votre culpabilité ou non! » Zhang Shousheng a répondu : « Ne me forcez pas à inventer des histoires! » Le policier a empoigné sa tête et l'a cognée contre le mur, lui faisant perdre conscience. Monsieur Zhang étant tombé au sol, il le martelait de coups de pied et lui marchait sur le corps avec ses bottes de cuir. Quand il s'est fatigué, le policier a demandé :« Voulez-vous avouer?" Zhang Shousheng a secoué la tête. Le policier est devenu enragé. Il a ouvert la fenêtre pour laisser entrer l'air froid. Ensuite il a déshabillé Monsieur Zhang et lui a versé de l'eau sur le corps, en disant : « vous voulez être têtu, je vous laisserai geler. » Zhang Shousheng s'est blotti en boule sur le sol de béton froid. C'était en novembre, et cette nuit la température dans la ville de Jilin est descendue au dessous de -20ºC [ - 4ºF ]. Le policier est allé au lit dans sa chambre après avoir versé l'eau sur M. Zhang. Quand il s’est réveillé environ vers cinq heures le matin, il s'est soudainement rendu compte que M. Zhang était nu et exposé sur le sol en béton. Vers six heures le matin,.Monsieur Zhang a été libéré Son visage presque bleu était déformé et ses mouvements presque robotiques.

Selon la loi, un commissariat de police a le droit de détenir une personne pendant seulement 48 heures. Mais ce commissariat de police a intimidé et a interrogé sept d’entre nous pendant au moins trois nuits et deux jours. Quand ils ne pouvaient plus nous garder, ils nous ont envoyés dans des centres de détention et en prison après avoir soigneusement fabriqué des preuves.

La mort de Wang Lixin

Un après-midi, pendant ma détention au centre numéro 3 de la ville de Jilin depuis plus de dix jours, la police a menotté un pratiquant de Dafa. Son nom était Wang Lixin. Ce pratiquant avait refusé de manger, boire et de répondre aux questions de la police depuis le moment de son arrestation. Le soir du troisième jour, il refusait toujours de manger. Le chef de groupe des prisonniers dit: « N'êtes-vous pas en train de nous créer des ennuis ? » L'aide du chef a ajouté : « Si vous étiez dans un autre groupe, à ce jour vous seriez déjà à moitié mort. Alors vous mangerez, c’est sûr! » Wang Lixin a indiqué avec un sourire : « Nous pratiquons le Falun Gong pour être de bonnes personnes, pourtant nous sommes arrêtés. Je ne comprends pas. Je me sens bloqué dans mon coeur, je ne peux pas manger. » Son expression compatissante et ses paroles ont gagné les regards d'approbation des autres pratiquants de Dafa. Un pratiquant lui a demandé en lui lavant le visage :« Avez-vous besoin d’aide? » Il a répondu : « Aussi longtemps que j'ai le Maître et la Loi, je n'ai pas besoin d’autre chose. »

Après 4 jours Wang Lixin a été envoyé au groupe 6, et il a alors été immédiatement gavé. Quelqu'un a entendu la conversation entre le gardien et le chef de groupe : « Battez le à mort s’il refuse toujours de manger. Je serai moi-même responsable si quelque chose se produit! » En conséquence cette nuit, suite au refus de manger de Wang Lixin, le chef du groupe 6 et ses deux aides l'ont battu violemment. Il a été battu tellement sévèrement qu'il roulait à terre étreignant sa tête entre ses mains. Le cinquième jour, deux prisonniers criminels l'ont porté pour être gavé. Tandis qu'ils passaient devant la porte du groupe 5, je pouvais voir les yeux de Wang Lixin bouffis, fermés. Il était chancelant, avait besoin d'aide pour marcher et il gémissait, Bien que sa voix était rauque et ses paroles peu distinctes à cause du gavage à l'eau trop salée ou d’un tube d'alimentation ayant été mal placé, il a crié : « Vous torturez les pratiquants de Dafa cruellement, en conséquence vous serez punis! » Toute la nuit, nous pouvions entendre la toux sèche de Wang Lixin s'affaiblissant A l'aube la toux s’est éteinte peu à peu et puis des pas nerveux et désorganisés ont résonné dans le couloir.

Plus tard, nous avons su que ce jeune pratiquant de Dafa avait été torturé à mort. Wang Lixin, 32 ans et célibataire, était un ouvrier au chômage d'une usine de la ville de Jilin. Il avait acheté un ordinateur pour recevoir et envoyer des articles du site Minghui et pour lire les principaux articles du Maître. Il a été arrêté tout en distribuant dans la rue de la documentation de clarification de la vérité. Afin de dissimuler la vérité, le département de justice de la ville de Jilin a transféré la direction du commissariat de police et de la garde du groupe 6 à d'autres unités de travail. Le chef du groupe numéro 6 et ses deux aides avaient été déjà transférés.

En janvier 2001, j'ai été prié d’emballer mes affaires et j’ai été emmené au camp de travaux forcés de Huanxiling. J'ai été détenu dans une équipe qui s'était spécialisée en torture des pratiquants de Falun Gong.

"314 Atrocités ": Plus de 50 pratiquants sévèrement blessés et 15 pratiquants évanouis sous la torture.

Afin de faciliter l’organisation de la persécution, le 7 mars 2001, les autorités du camp de travaux forcés de la ville de Jilin ont rassemblé 198 pratiquants de Dafa des différents groupes dans une division spécialisée en persécution contre le Falun Gong. Elles nous ont séparés en trois équipes: contrôle strict, contrôle moyen, et contrôle modéré. L'équipe de contrôle modéré était au rez-de-chaussée, l'équipe de contrôle strict au deuxième étage et l'équipe de contrôle moyen au troisième étage.

Le jour suivant, le pratiquant Pan Jingwen, de l'équipe 2 de contrôle strict a été battu et détenu en cachot solitaire parce qu'il n'avait pas allongé ses jambes en étant assis sur une planche. En raison de cette punition irraisonnable, le groupe 2 a fait une grève de la faim. Nous avons également entendu la nouvelle et avons décidé de faire aussi une grève de la faim, pour les soutenir dans leur demande de justice.

Le troisième jour de grève, Liang, le chef de division et le chef du bureau juridique sont venus. Ils ont désigné trois représentants de chacun des deux groupes pour se présenter au bureau de division. Liang est âgé d’environs 50 ans, c’était un militaire. Il est coléreux et a une voix forte. Il a d’abord admis que les policiers de l’équipe de contrôle strict avaient fait une erreur en battant le pratiquant. Il a alors demandé aux représentants :« Quelque soit votre opinion ou votre demande vous pouvez m’en faire part. » Nous avons d'abord demandé trois choses: « Arrêtez immédiatement les tortures irraisonnables de Pan Jingwen; en second lieu, dorénavant, plus de matraquage des pratiquants; troisièmement, changez le règlement concernant les jambes lorsque nous sommes assis sur une planche. »

Liang était d'accord sur les deux premières demandes; concernant la troisième il nous a dit que ce règlement a été édicté par le bureau juridique et il n’ose pas le changer avant de se renseigner. Nous avons vu que son point de vue n'était pas clair et nous nous sommes assis sur le sol pour lui expliquer: « Lorsque nous redressons nos jambes, le centre de gravité de notre corps se déplace vers l’arrière, notre corps se penche alors aussi en arrière, pourtant nous avons l’obligation de maintenir notre dos et notre taille droits. Personne ne peut tolérer ceci pendant longtemps. C'est une cruelle torture dissimulée. »

La question de redresser les jambes était la raison majeure de notre grève de la faim, ainsi les pratiquants de Falun Gong devaient le dire même si Liang ne voulait pas l'entendre. Après un moment de réflexion Liang a répondu: « Aussi longtemps que vous ne faites ni la méditation ni la pratique de Dafa, vous pouvez détendre vos jambes ou les redresser comme vous le souhaitez. C'est une décision provisoire. Nous prendrons d'autres décisions après consultation sur ce sujet.» Le chef du bureau juridique a dit :« qu’en pensez-vous? Le chef Liang est d’accord avec vous. Retirez-vous maintenant et demandez à tous de commencer à manger! » Cette première grève de faim avait duré trois jours.

Trois ou quatre jours plus tard, les pratiquants du troisième étage ont entendu parler de la grève de la faim tenue par l'équipe de contrôle strict, alors ils ont également fait une grève de la faim pour nous soutenir. Les gardes ont d’abord pensé que les pratiquants de l'équipe générale de contrôle "s'étaient bien comportés." Le chef Liang a retiré sa promesse de ne plus torturer sans plus de commentaire; il a envoyé les gardes matraquer brutalement les pratiquants. Une douzaine de gardes ont commencé à battre les pratiquants dans toute la division. Nous entendions les coups et les cris perçants depuis l’étage supérieur, et notre coeur sombrait. Nous avons crié : « Ne torturez pas les gens ! C'est contre la loi! » Nous avons crié et tapé de la semelle sur le sol pour faire connaître aux pratiquants du premier étage que quelque chose s’était produit. Nous avons demandé à voir le chef de division, mais ça nous a été refusé. Pendant les deux à trois jours suivants, personne n'est apparu. Nous avons décidé de faire une autre grève de la faim. Nous avons informé les pratiquants du premier étage, et avons commencé une grève générale. Le 13 mars, la division entière a commencé la grève de faim. Le bâtiment était complètement silencieux. Il s'est avéré que les fonctionnaires tenaient une réunion pour proposer une nouvelle tactique de persécution.

À 9:00 heure du matin le 14 mars, les coups à nouveau commencés au troisième étage étaient plus bruyants que pendant les jours précédents. Les cris des pratiquants étaient pitoyables. Nous avons vu ces pratiquants depuis notre fenêtre. Leur tête était en sang. Ils ont été emmenés à l’hôpital dans un fourgon par plusieurs personnes. Nous ne pouvions plus conserver notre calme et avons crié pour qu'ils arrêtent ces atrocités.

Juste après que le troisième étage soit à nouveau silencieux, la porte métallique de notre étage s’est brusquement ouverte. Zhen le chef de la section administrative, et Zhao Kezhuan, de la section éducative sont entrés. Ils étaient accompagnés des policiers des deux sections, avec une dizaine de gardiens, chaque personne tenait une matraque électrique ou une matraque en plomb caoutchoutée, hérissée de pointes. (Cette matraque endommage les organes internes et est sur la liste des outils de torture interdits, toutefois le camp de travail l'emploie toujours). Ils étaient suivis de Liang le chef de division. Il était accompagné de plus de vingt gardiens supplémentaires, chacun également avec une matraque électrique ou une matraque en plomb caoutchouté. Ils ont agi comme des fanatiques, frappant tout le monde en criant : « Je vous laisserai crier! Je vous laisserai frapper la canalisation! Je vous laisserai faire la grève de la faim!... »

Plus de 30 assassins ont brutalement battu les pratiquants de Dafa sans défense pendant presque une heure, bien qu'aucun de nous n'ait renvoyé les coups. Alors ils ont fait l’appel et chaque pratiquant appelé a été traîné au bureau par deux gardes qui l’ont mis à nu, l'ont maintenu au sol, et l'ont battu. Ils ont battu les pratiquants aussi longtemps qu'ils refusaient de renoncer à la grève de faim. Sept pratiquants sont restés sans connaissance sur place, et deux avaient la tête en sang, ils ont eu des fractures et se sont évanouis. Ils ont été emmenés à l’hôpital. Environ 90 pratiquants dans toute la division ont été battus, plus de 50 ont été sévèrement blessés et 15 sont restés sans connaissance. Cinq pratiquants ont été envoyés en clinique ou à l’hôpital pour un traitement d’urgence.

Ensuite, les fonctionnaires ont imposé la loi martiale à tous les détenus y compris les criminels, et ont interdit toute visite. La vérité ne peut pas être maintenue cachée. Plusieurs des 500 ouvriers du camp de travail étaient des parents ou des amis des pratiquants et bon nombre d'entre eux ont sympathisé avec le Falun Gong. Après plusieurs jours, toute la ville de Jilin a appris les nouvelles. Certains ont dit : « Les policiers du camp de travaux forcés ont battu et tué beaucoup de détenus... »

Le camp de travail est établi au pied d'une montagne, et les gens peuvent voir la cour du camp en se tenant sur la colline derrière le mur. Chaque jour, des centaines de personnes se tenaient à l’extérieur du mur et blâmaient les autorités du camp demandant : « Pourquoi ne pas permettre les visites? Avez-vous fait quelque chose d’inavouable? » Certains sont allés directement au bureau juridique de la ville et certains ont jeté des pierres dans la cour. Les fonctionnaires du camp de travaux forcés se sont cachés dans leurs bureaux et n’osaient pas faire face au peuple.

Ce n'est pas la première fois que les gardiens du camp de travaux forcés de la ville de Jilin ont persécuté des pratiquants de Dafa. Pendant l’année 2000, Li Zaiji pratiquant de Dafa a été torturé à mort. Son cas a été mentionné sur le site Minghui.net, ce qui a causé une grande réaction dans la communauté internationale. Un journaliste américain est venu à Jilin pour interviewer des personnes. Si les nouvelles sont révélées cette fois, les gardiens ne pourront pas les retenir. Alors ils ont divisé les cent pratiquants qui ont été battus en deux groupes de cinquante personnes, et le premier groupe de pratiquants de Dafa qui ont été sévèrement blessés a été envoyé à Liaoyuan, à Siping, et à Tonghua, alors que le deuxième groupe était envoyé dans la province de Heilongjiang. Ils ont fait ceci en secret et ne nous ont informés d'emballer nos affaires que dix minutes avant le départ. Ils ne nous ont rien dit au sujet de notre destination ou ce qu'ils allaient faire de nous. Plusieurs pratiquants ont dû être portés dans les voitures parce qu'ils étaient terriblement blessés. Le dos de Huo avait été frappé avec une matraque de plomb, il avait de la fièvre, et il toussait depuis qu’il était envoyé à Liaoyuan. Un examen radiologique a indiqué qu'il avait les poumons perforés et que sa vie était en danger. Au camp de travaux forcés de Liaoyuan on avait peur d’en prendre la responsabilité et ils ont immédiatement informé sa famille de venir le chercher le jour suivant.

Co-signatures deux fois pour faire appel

dans le camp de travaux forcés de la ville de Liaoyuan, quinze pratiquants de Dafa de la ville de Jilin ont été désignés en tant ‘’qu’individus têtus." Le camp de travail a employé différentes méthodes pour nous empêcher de contacter ceux qui avaient été soumis de force à un lavage de cerveau. Nous avions des occasions de communiquer .lors de nos repas à la cantine.

Nos quinze pratiquants de Dafa formaient un groupe à part, il y avait quatre personnes pour nous surveiller. L’un d'eux s’appelait Dong Zhe. Il avait par le passé été pratiquant de Falun Gong mais s'était égaré sous la haute pression de la persécution. Nous étions presque du même âge et avions une bonne communication. Bien qu'il ait eu temporairement l’esprit troublé, son coeur appartenait à Dafa, et il m'a secrètement aidé beaucoup. Ainsi, nous pouvions rapidement former un bon environnement pour valider Dafa.

Après avoir lu l'article principal ‘’la contrainte ne peut pas changer le coeur de l’homme," il a pleuré et nous a dit ouvertement son vif regret pour ses mauvaises actions passées. Afin de rendre son travail plus commode, les pratiquants et moi l'avons persuadé de ne pas faire l'annonce immédiatement, mais d’attendre jusqu'à ce que tous les autres pratiquants qui s'étaient égarés aient aussi su la vérité. Il a exprimé sa bonne volonté de porter ce fardeau pour le bien de Dafa. J’ai recopié quelques exemplaires du nouvel article du Maître et Dong Zhe m’a aidé pour les distribuer aux pratiquants dans d'autres divisions.

Après avoir lu le nouvel article du Maître, Zhang Youwen et cinq autres pratiquants de Dafa de la division 3 ont immédiatement écrit leur déclaration solennelle. Quelques autres pratiquants pensaient également faire de même. Han de la division 3 a employé un fouet de fil de câble pour fouetter Zhang Youwen. On croyait que même les pratiquants de Falun Gong les plus forts ne pourraient pas supporter trois coups de fouet. Han a voulu employer cette méthode de torture pour persécuter les pratiquants éveillés de Falun Gong. Plus tard Zhang Youwen a indiqué qu'il avait l'habitude par la pensée droite de faire face à la torture. Il avait senti seulement un peu la douleur pendant les trois premiers coups de fouets, mais ensuite il n'avait plus rien senti. Après 15 coups graves avec le fouet, la hanche arrière de Zhang était sérieusement blessée. L’implacable chef d'équipe avait peur d’avoir infligé quelque dommage ou incapacité sérieuse, ainsi il a fait arrêter la torture du fouet. Les gardiens de la division 3 avaient épuisé leurs fourberies et ils ont transféré Zhang Youwen à la section d'éducation. Le chef de section Kong, sous l’influence de l’alcool, battait violemment les pratiquants. Lorsqu'il était fatigué de frapper, il demandait aux gardiens de service d'essuyer le sang et de panser les blessures. Il a une fois menacé Zhang Youwen, Zhang a répondu : « Je suis déterminé; Je ne changerai pas même battu à mort. » A cette réponse le visage de Kong a pâli et, l'ayant déjà torturé pendant plus de deux heures sans arrêt, il a cruellement continué pendant plus d'une demi-heure. Zhang Youwen n'a pas cédé et comme punition il a été enfermé pendant 15 jours dans un cage-cellule.

J'ai trouvé l'occasion pendant la pause, la toilette et les moments en salle de bains de regarder les blessures de Zhang Youwen et de me renseigner sur ses expériences d'être torturé après l’annonce de sa déclaration solennelle. A cette époque, un pratiquant qui avait été transféré à la section d'éducation comme employé officiel, et qui, contre sa volonté, avait été compromis par la persécution cruelle, m'a remis un livret appelé "l'exécution civilisée des lois." Ce petit livret contient des informations sur des lois liées à la constitution, au droit pénal, à l'éducation des travaux forcés, et aux accords internationaux de droits de l'homme -- particulièrement les lois des droits de l'homme concernant la police. C'était extrêmement utile. Nous avons décidé de punir ces policiers barbares par la loi, puisque nous avions toutes les preuves pour les poursuivre. Nous avons rédigé "punissez les malfaiteurs et libérez Zhang Youwen". Tous les pratiquants ont activement signé leurs noms et Dong Zhe a porté la lettre au chef du camp de travail. Le chef a immédiatement vérifié l'accusation avec Kong et l'a critiqué. Depuis lors, les pratiquants ont sans interruption fait de la publicité à leurs déclarations solennelles et n'ont plus été torturés. En deux mois, presque tous les pratiquants égarés se sont réveillés et ont rejoint les pratiquants de Dafa. Dong Zhe était le dernier à remettre à Kong sa déclaration solennelle qui avait été écrite il y a longtemps. Kong s'est rendu compte qu’il n’avait plus de contrôle. Il n'a eu d’autre choix que de faire Dong Zhe le second chef de groupe.

La rectification de la loi avait progressé extrêmement rapidement; ces pratiquants de Falun Gong égarés s'étaient vite réveillés. C'était vraiment grâce à l'article du Maître.

La deuxième lettre d'appel a été écrite à la mi-juillet de la même année. Un prisonnier criminel avait découvert qu'un pratiquant avait le nouvel article du Maître dans sa poche. Sans permission, les prisonniers ont de force fouillé sa poche. Le pratiquant a sauvegardé l'article du Maître. Cependant, le policier de service l’a puni par l'emprisonnement, et les prisonniers qui avaient fouillé sa poche étaient à l'aise. Bien que cet incident n'était pas trop important et sans trop de conséquences, nous ne pouvions pas les laisser se servir de la conduite du criminel pour persécuter des pratiquants de Falun Gong. Par conséquent, les pratiquants ont rapidement rédigé une lettre d'appel intitulée "libération immédiate [ le nom retenu ]." Tous les pratiquants ont signé la lettre et l'ont donnée au chef du camp. Après que le chef ait compris les détails, et sous la pression des pratiquants de Dafa, il a libéré tous les pratiquants de l'emprisonnement. Les lettres d'appel co-signées nous ont montré que les pratiquants de Dafa sont un corps entier. En étant unis ensemble nous pouvons surmonter tout le mal et valider efficacement Dafa

Un meilleur environnement inespéré.

En août 2001, le camp de travaux forcés de la ville de Liaoyuan m'a envoyé au camp de travaux forcés de Fenjin dans la ville de Changchun. Le camp de travaux forcés de Fenjin est "un camp réputé" du département juridique de l'état. Là, la persécution des pratiquants de Falun Gong était plus cruelle que dans le camp de travail forcé de Liaoyuan, particulièrement en raison des "tondeurs." Quand j'ai entendu parler la première fois des "tondeurs," j’ai demandé que sont ces 'tondeurs’’ ? Gao a répondu : « Nous installerons quatre personnes pour vous observer jour et nuit. Vous devez écouter et suivre tous les ordres des ‘'tondeurs’’, » Fâché j'ai répondu: « Quel crime ai-je commis pour être surveillé jour et nuit? Vous ne traiteriez pas de cette façon même un prisonnier condamné à mort! » Gao dit : « c'est les ordres du bureau, nous suivons juste les règlements. »

Au début je n’avais pas l’habitude de ces méthodes, et je me suis servi à manger et l’eau à boire par moi-même. Les gardiens m'ont vu faire et n'ont rien dit, mais ils ont réprimandé les "tondeurs." Les ‘’tondeurs’’ m’ont parlé sincèrement : « Nous ne voulons pas vous faire la vie dure, cependant, si vous ne suivez pas nos ordres, les policiers nous critiqueront et aboliront nos privilèges. Peut-être pourriez-vous juste coopérer avec nous ? Lorsque vous aurez l’habitude, ce sera plus facile. » Le camp de travail sait que les pratiquants de Dafa pensent toujours aux autres et ils se servent de ceci pour avantager les "tondeurs." Si ils mettaient les "tondeurs sous pression," c’était comme si ils me mettaient moi-même sous pression. Comme pratiquants de Dafa, nous ne sélectionnons pas notre environnement. Cependant, il était de notre responsabilité de le faire le mieux possible. Nous avons employé notre sagesse face aux "tondeurs." Nous devions saisir chaque occasion de clarifier la vérité et défendre vigoureusement Dafa.

Tout d'abord j'ai œuvré pour un rapport étroit avec les "tondeurs," et je prenais en considération leurs inquiétudes et leurs besoins. Deuxièmement, sous une atmosphère harmonieuse, nous avons parlé davantage des principes de la vie et des histoires de cultivation. Nous les avons aidés à comprendre la vraie signification et le but de la vie, et nous avons expliqué les conséquences de la bonté et du mal comme initiative pour être une bonne personne. De cette façon, les "tondeurs" sont devenus mes alliés; ils défendaient le Falun Gong si quelqu’un lui manquait de respect; si quiconque essayait de tirer profit de moi, ils l’en empêchaient.

Quand je copiais ou étudiais le Fa, ils ne s’en mêlaient pas, ne m'interrogeaient pas. Quand je pratiquais les exercices, ils surveillaient dehors pour moi; la nuit quand je méditais, les tondeurs dormaient. Si quelqu'un venait les contrôler, je les réveillais. Fondamentalement, je n'ai pas cessé de pratiquer les exercices; J'ai même appris par cœur plus de 20 nouveaux articles du Maître.

À l'intérieur du camp de travail, dire la vérité était très difficile. La plupart des prisonniers dans le camp de travail avaient commis des cambriolages ou des vols; ils ne s’intéressaient à rien d’autre qu’à l'argent et aux femmes. Si vous leur parliez de Dafa sans qu’ils vous posent de question, ils disaient que vous essayez d’en faire de la publicité. Pour cette raison, j'ai employé différentes approches et j’ai laissé les choses se faire naturellement. Je trouvais le moment le plus approprié pour en parler ou je rentrais dans des conversations avec différents individus, pour leur dire la vérité ou parler de Dafa. Je prêtais également attention à tous les articles de journaux et de magazines que je pouvais mettre en rapport avec les principes de Dafa, et je les copiais ou les découpais afin de présenter les faits. J'ai non seulement présenté les faits aux gardiens mais également aux policiers de l'unité militaire, leur présentant sans difficulté les principes de Dafa. J'ai également saisi des occasions de rédiger des lettres à mon fils et ma fille pour propager Dafa. J'ai rédigé trois rapports d'environ 500 mots chacun, pour les montrer aux gardes et aux chefs d'équipe. J'ai également écrit 2 longues lettres à mes enfants. A la soumission de la première lettre à envoyer, parce qu'ils ont trouvé le mot "Falun Gong," elle a été confisquée. Dans la deuxième lettre j’ai inclus tous les principes de Dafa que je comprends. Pas une fois j'ai directement mentionné le "Falun Gong," mais l'article entier a été écrit au sujet des principes de Dafa. J’ai d'abord laissé lire les "tondeurs", et également les personnes intéressées. Puisque ce sont les lettres à mes enfants, ils étaient tous intéressés de les lire. Ces prisonniers ayant appris la vérité, nos rapports se sont améliorés. Après avoir fait circuler la lettre, je l'ai donnée à mon épouse lors de sa visite pour l’expédier à mon fils et ma fille. Cette lettre sera le trésor spirituel le plus cher que je leur laisse.

De cette façon j'ai passé une année à dire la vérité dans le camp de travaux forcés de Fenjin, en vivant avec les "tondeurs." J’ai constaté que j'avais plus de liberté avec les "tondeurs" que sans eux. C’était une aide pour répandre le Fa, dire la vérité, étudier le Fa, et pratiquer les exercices.

"La troisième bataille pour la réforme des pratiquants déterminés’’ fait fiasco.

En octobre 2002, j'ai été à nouveau transféré au camp de travail de Chaoyanggou dans la ville de Changchun. La "nouvelle classe de la vie" a trouvé les nouveaux articles du Maître en ma possession, plus de vingt d'entre eux, ce qui a causé une importante turbulence dans le camp de travail. J’ai été tellement battu que mes yeux étaient gonflés et j'avais complètement perdu l’audition. Ils ont également prolongé mon emprisonnement d’un mois supplémentaire. Pendant 20 jours j'ai été assigné à la classe 2 de la Division 2. Le camp de travail avait un total de 7 divisions. Les Divisions 1 et 2 étaient les plus cruelles envers les pratiquants de Falun Gong. J'avais pris ma décision : "je mourrai plutôt que de trahir Dafa ou dire de mauvaises choses au sujet de Maître; Je ne le ferai absolument pas, sous aucun prétexte.’’

Dans l'entrée du premier étage, sur une enseigne électronique rouge clignotait constamment le slogan, "Livrez convenablement la bataille de transformation de rééducation." C'était la guerre psychologique de l'autorité. Bientôt, tous les pratiquants de Falun Gong qui étaient résolus ont été rassemblés à la Division 4 pour une classe. Le premier jour, le chef du camp de travail Wang a fait un discours. Ses paroles avertissaient d’un carnage et débordaient de venin et de boucherie. Il annonçait le début "de la troisième bataille pour la réforme des obstinés."

Les deux premières séries de la persécution à grande échelle ont eu lieu à la fin de 2001 et pendant le premier semestre de 2002. Dans notre classe 2, il y avait un étudiant d'université qui était passé par les deux séries de cruelle torture. Il a été battu jusqu'à la perte de conscience et a été emmené à la clinique pour reprendre conscience. Ils lui ont immédiatement demandé : « Allez-vous vous reformer ? » Il a secoué sa tête et articulé: « non. » et a perdu à nouveau conscience. Pendant la deuxième persécution à grande échelle, un pratiquant de Dafa très déterminé est venu à la division 1. Toutes les méthodes de torture, y compris la matraque électrique, le fouet en cuir et le banc du tigre, ont été utilisées en vain. Finalement des aiguilles en acier ont été insérées sous chacun de ses dix ongles; il a perdu conscience un certain nombre de fois sous la douleur mais a refusé de dire ce qu’on lui demandait. La cruelle et infâme division avait épuisé son sac de fourberies.

La persécution a commencé par le lavage de cerveau en nous forçant à regarder les documents diffamatoires. Le soir en sortant de la classe, les pratiquants visés devaient s'asseoir sur le sol en ciment et étaient surveillés par les gardiens de service. Personne ne devait fermer les yeux, et si n'importe qui était attrapé à sommeiller ou les yeux fermés, il était insulté, ou pire, il recevait des coups de poing ou des coups de pied. Pendant le jour, comme d'habitude ils devaient suivre la classe de lavage de cerveau. Dans la classe de lavage de cerveau, la police patrouillait dans les deux sens. N'importe qui s’endormait était traîné dehors et traité par leur division. Plus tard, en raison de l'opposition forte des pratiquants, ils ont dû arrêter la torture de privation de sommeil.

La classe de lavage de cerveau a continué pendant six jours; la plus grande partie des pratiquants de Dafa ne s'est pas pliée face au mal. La classe de lavage de cerveau n'a pas conclu par une cérémonie ou une annonce formelle de fermeture, elle a fait fiasco, tout simplement. Ils avaient épuisé leur sac de perfidies.

Depuis que j'ai été placé dans le camp de travaux forcés de Chaoyanggou, tout ce que j'ai entendu de la police cruelle est : « Si vous ne changez pas, vous ne pourrez pas sortir d'ici. » - « Si vous ne vous réformez pas, ce sera pour vous une condamnation à vie. » « Ainsi son terme à été dépassé de plus de sept mois sans qu’il soit libéré. »

Pour ceci, j' étais bien préparé mentalement afin que mon cœur ne flanche pas; Je n’ai pas agonisé sous le lent passage du temps. En janvier 2003, inopinément, mon épouse est venue me rendre visite et a reçu la "notification de libération" dans la salle de visite. Elle s’est occupée de tout le travail de formalité et m'a emmené à la maison. Le gardien de la Division 2 a remarqué : « Personne n’a jamais été libéré d'ici sans être reformé ou sélectionné par le bureau '610 local’. Vous êtes le premier. » J'ai su pourquoi sans le plus léger doute: c’était grâce à l’aide de Dafa et la protection compatissante du Maître !

(*)‘’ Banc du Tigre" :Une des méthodes de torture employées sur les pratiquants où leurs genoux sont étroitement attachés sur un petit banc en métal, habituellement avec un objet dur inséré sous les jambes ou les chevilles pour rendre plus pénible le maintient de la position du corps verticale.

Traduit en Europe le 24 septembre 2003

date originale d'article: 26 juin 2003

Date de parution: 27 juin 2003

traduit du Chinois le 18 juin 2003

catégorie: témoignages.