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Crimes à l'hôpital -- la persécution de la pratiquante de Dafa Chen Yinghua

1 novembre 2003

Par Chen Yinghua

(Minghui.org)

Je suis Chen Yinghua, une pratiquante de Falun Gong dans la province de Zhejiang. Je voudrais exposer les faits suivant au monde:

  1. J'ai été alimentée de force tandis que j'étais prisonnière au centre de détention. Sous la direction de la police, plusieurs co-détenus ont appuyé sur ma tête, mes mains, mes pieds, et mon corps, et puis, ils ont inséré un tube dans mon passage nasal et jusqu’à mon estomac. Mes mains et mes pieds ont été enchaînés, et j'ai été fortement attachée au lit chaque jour. Je ne pouvais pas redresser mes bras ou mes jambes ni prendre soin de moi même. On ne m'a pas même permis d'aller aux toilettes. J'ai été laissée attachée de cette manière pendant quelques jours, et puis interrogée. Mes jambes étaient très faibles, et j'ai dû marcher lentement en m'appuyant contre le mur. Le directeur m'a dit que dans des circonstances normales, seuls les prisonniers condamnés à mort sont obligés de porter des chaînes aux pieds. Cependant, le chef du bureau de sécurité publique a ordonné que mes mains et mes pieds soient enchaînés.
  1. Le 26 septembre, j'ai été transférée à l'hôpital de la prison de la province de Zhejiang pour être alimentée de force. Afin de m'empêcher de retirer le tube d'alimentation, j'ai été fortement attachée au lit à l'aide d'une camisole de force et d'une ceinture spéciale qui ont été conçus pour l'hôpital de prison. Je ne pouvais pas me déplacer, parler et même avaler la salive était extrêmement douloureux en raison du tube dans mon passage nasal et mon oesophage.

Chaque fois que j'ai lutté pour retirer le tube, le prisonnier qui me surveillait, a serré plus fort les ceintures de la camisole de force. Les prisonniers qui prenaient des tours pour me surveiller devaient "me convaincre de manger." S'ils échouaient ou si quelque chose m'arrivait, leurs peines de prison pourraient être prolongées. Par conséquent, une personne n'a rien mangé et bu pendant 4 repas pour me faire sentir coupable et elle m’a forcée à manger, après, elle était très fâchée et m’a alimentée de force. J'ai eu des convulsions et des douleurs de mon estomac jusqu’à mon larynx pour la nuit entière. Le jour suivant, j'ai vomi un liquide rouge foncé. J'ai rapporté ceci à l'infirmière, mais elle a dit "tout va bien." Quand ils ont essayé de m’alimenter de force encore, j'ai demandé au prisonnier d'extraire une partie de fluide hors de mon estomac avant d'ajouter plus. Le fluide extrait contenait du sang rouge foncé qui avait une très mauvaise odeur. Seulement quand l'infirmière est venue pour prendre un échantillon pour examen ils se sont rendus compte que le tube avait causé une hémorragie interne. C'était très douloureux quand le tube a été retiré, car il avait adhéré à l’estomac.

À ce moment là, le docteur a dit que ma tension artérielle était extrêmement basse, et que ma situation était critique. Ainsi, la tactique a changé de l'alimentation forcée à la perfusion forcée. Après la perfusion, j'ai été déliée pour la première fois, mais je ne pouvais pas m'asseoir tout seul. Je pouvais seulement marcher lentement avec l’aide des autres, mon visage était très pâle, et mes mains et mes pieds étaient glacés. J'ai senti que je ne pouvais pas contrôler mon corps.

3.     Après avoir reçu une perfusion intraveineuse plusieurs jours, j'ai voulu retirer l'aiguille et pratiquer les exercices, mais le personnel de l'hôpital m'en a empêché. Après, ils ont cessé de délier mes mains après les injections. Mes deux bras sont devenus bleus avec des contusions et enflés partout. Ils ne pouvaient trouver aucun endroit pour insérer l'aiguille. En outre, les vaisseaux sanguins dans mes jambes se sont effondrés, et le sang ne pourrait pas circuler correctement. Quoique j'étais couverte de contusions, l'infirmière disait toujours, "aucun problème." Une infirmière m’a dit: "Si vous tirez le tube encore, nous le remettrons immédiatement. Si vous retirez l'aiguille, nous la réinsérerons immédiatement." Toute la torture avait pour but de me forcer à arrêter ma grève de faim, dans laquelle je m'étais engagée pour résister à la persécution injuste.

Aujourd'hui, je veux exposer les crimes suivants:

  1. J'ai conduit une grève de faim au centre de détention, et pour ceci, le chef du bureau de sécurité publique de la ville de Jiaxing m'a punie par l'alimentation forcée, des menottes aux mains et des chaînes aux pieds.
  2. A l'hôpital, j'ai souffert de tortures bien plus brutales.
  3. D'autres prisonniers ont été dirigés pour me tourmenter physiquement et mentalement.
  4. Si je devenais handicapée ou mourait, le bureau de sécurité publique de la ville de Jiaxing avait prévu d’incinérer mon corps et puis, d'affirmer que ma mort était un exemple de suicide d’un pratiquant de Falun Gong, et d’utiliser cela pour leur fausse propagande.