Par un pratiquant de Falun Gong en Chine

26 octobre 2003

(Minghui.org)

J’ai été témoin de la mort de M. Li Rongxian dans le camp de travaux forcé de Jiutai. Ce qui lui est arrivé suffit pour prouver que les autorités du camp abusent cruellement les pratiquants de Falun Gong et agissent avec totale indifférence face à la vie humaine.

Àprès avoir été condamné à deux années de travaux forcés au mois de juillet 2002, parce qu’il pratique le Falun Gong, M. Li Rongxian, résident de la ville Huadian âgé de quarante-quatre ans, a été emprisonné dans la cellule du « groupe 4 » du camp de travaux forcés de Jiutai, province de Jilin. À cause des abus prolongés dans le camp de travaux forcés, il a souffert de tuberculose pulmonaire à un stade avancé. Sachant ceci, au mois de février ou mars 2003, il a demandé aux administrateurs du camp un examen médical. Escorté par la police, il a subi un examen médical dans un hôpital civil qui a confirmé sa sérieuse maladie, laquelle répondait aux critères nécessaires pour être libéré.

Un prisonnier dans cette condition serait, en temps normal, immédiatement relâché pour des traitements médicaux, mais à ce moment, le chef de la section administrative, M. Zheng, a dit à M. Li que sa libération serait entièrement dépendant de ce qu’il écrive ou non une déclaration de renonciation au Falun Gong. M. Li a cependant fermement refusé de l’écrire. Constatant ceci, le Dr. Liang a dit, « Nous allons te laisser partir si tu paies 3000 yuan. » Li a rejeté cette tentative de lui extorquer de l'argent, étant donné que toutes les détentions résultant de la persécution du Falun Gong sont illégales. Plusieurs jours plus tard, Dr. Liang l’a aperçu de nouveau et lui a dit, « 1 000 yuan concluraient le marché, » cependant Li a refusé de se soumettre à quelque forme de persécution que ce soit. Conséquemment, M. Li a été gardé dans la prison. Le matin du 26 mai 2003, il a été trouvé inconscient après qu’on lui ait administré une perfusion intraveineuse. Lorsque le docteur est arrivé, Li Rongxian était déjà mort depuis quelque temps.

Pour masquer leur crime, les autorités du camp ont envoyé le corps de Li à l’hôpital de Jiutai. Lorsque sa femme et ses proches sont venus pour organiser les funérailles, les autorités du camp ont menti publiquement, clamant que M. Li avait eu un arrêt cardiaque et était mort à l’hôpital de la ville de Jiutai. Encore aujourd’hui, Mme Li et ses proches ne connaissent pas la vraie cause de sa mort.

Traduit au Canada le 25 novembre 2003