par un pratiquant en Chine
(Minghui.org)
Le 6 octobre 2000, la Place Tiananmen était pleine de monde. Beaucoup de pratiquants avaient le projet de faire appel à midi pour une justice pour le Falun Dafa. La police a été mise au courant et a placé beaucoup d'agents en civil sur la place avec des renforts à l'arrière venant de tout le pays et se tenant prêts pour se saisir des pratiquants de Falun Dafa de leurs régions respectives et les ramener chez eux.
Soudainement, on a ressenti une émotion dans la foule, provoquée probablement par quelques pratiquants de Falun Dafa qui manifestaient. Les véhicules de police ont pénétré sur la place l'un après l'autre. Un groupe de jeunes hommes d'environ 20 ans, tous avec des coupes de cheveux très courtes et des costumes identiques avec les pins ronds sur leurs revers est apparu sur la place. Il était évident que c'était des gangsters employés spécifiquement pour frapper les pratiquants. L'atmosphère s'était soudainement tendue. D'innombrables yeux observaient la scène, impatients de voir ce qui allait se produire.
Soudainement, il y a eu un mouvement de foule en avant puis en arrière. Il y avait 7 ou 8 femmes assises en cercle pas très loin, faisant face à l'extérieur avec leurs bras liés ensemble de manière très serrée. Quelques sacs se trouvaient près de leurs pieds. Elles semblaient toutes d'un certain âge et aimables, et elles avaient l'air de vouloir protéger les personnes au milieu du cercle qui tenaient une bannière. Avant que les gens aient pu voir clairement ce qui se produisait, plus d'une dizaine de bandits se sont précipités et les ont entourées. En même temps, la police chassait les gens loin du cercle.
Les bandits se penchaient en avant pour tirer les femmes assises à terre, mais ils ne parvenaient pas à les déplacer d'un pouce. A ce moment, on a pu voir l'un d'entre eux soulever une barre en l'air, la relevant en l'air et l'abaissant pour frapper encore. Ils n'arrivaient toujours pas à faire bouger personne. Avec un coup plus brutal de la barre, ils ont finalement rompu le cercle, tirant une femme vers l'extérieur.
Alors les barres pleuvaient de partout sur les femmes qui ont été traînées une à une vers l'extérieur. Deux ou trois gangsters ont saisi une femme et lui ont poussé le visage sur le sol. Ils ont traîné les femmes à bout de bras rapidement vers les véhicules de police qui se trouvaient tout près. Il semblait y avoir beaucoup de policiers à l'intérieur. Un policier tirait la femme de l'intérieur et 2 autres poussaient depuis l'extérieur. De cette façon ils ont fourré les femmes dans les véhicules unes à unes. Presque immédiatement, un véhicule de nettoyage et un camion d'eau sont arrivés pour enlever les traces de sang signes de la violence.
A ce moment, 4 ou 5 véhicules de police s'étaient amassés tout près, pour être chargé de pratiquants de Falun Dafa qui étaient venus de tout le pays pour faire appel pour Dafa. Tous les rideaux étaient baissés. Un autre véhicule de police s'est approché lentement. Les gens ont pu voir 3 ou 4 pratiquantes assises sur la dernière rangée par la fenêtre arrière où le rideau n'avait pas été tiré. Une d'entre elles a tourné son visage pour regarder dehors. C'était une jeune fille avec les yeux lumineux. Son visage était si calme, il rayonnait la bonté. Soudainement, les rideaux ont été tirés, enfermant les femmes à l'intérieur et les coupant du monde extérieur.
Avec un cri, "Hoo!" le rideau latéral d'un véhicule en attente s'est soulevé. "Falun Dafa est bon! Falun Dafa est bon!!" Tout le monde a été attiré par le bruit et l' attention a été tournée dans cette direction. Une dame, d'âge moyen, avec une peau foncée et des cheveux courts tenait le rideau d'une main. Elle était assise sur le côté criait avec une telle force qu'on l'entendait à travers la fenêtre. Le temps s'est arrêté à cet instant. Solide, courageuse, solennelle, et puissante, ces mots ne sont pas assez pour décrire son expression. Les gens ont été profondément émus par elle. Soudain le rideau a été tiré de force par quelqu'un. Plusieurs secondes plus tard, il a été levé puis tiré, levé puis tiré, plusieurs fois, comme si deux forces se résistaient. Le rideau ne s'est plus relevé entièrement. Il a été levé à mi-hauteur, rapidement baissé et alors levé d'un tiers, puis abaissé. Le rideau a été un peu secoué, puis n'a plus bougé du tout.
Plusieurs véhicules de police sont partis remplis de pratiquants de Dafa et des véhicules vides sont arrivés lentement. Le calme est revenu sur la place. Beaucoup de gens se sont assis au sol pour se reposer, mais un homme est resté debout. Il portait des vêtements noirs et avait 2 béquilles. Il s'est tenu sur une jambe, où aurait dû se placer l'autre jambe, il y avait une jambe de pantalon flottant dans le vent. Il s'est tenu là faisant face sans bouger pendant longtemps, comme une statue.
Soudainement plusieurs bandits ont couru vers un homme d'âge moyen qui tenait une bannière rouge qu'il avait juste tirée de sa poche. Il n'a pas même eu le temps de monter la bannière avant qu'il ait été jeté à terre par les policiers en civil qui lui ont tordu les bras pendant qu'ils le poussaient vers le sol.
Au même moment, on a vu l'homme avec les béquilles être aussi traîné vers le véhicule de police. On a pas vu ce qu'il avait fait mais ce devait aussi être un pratiquant de Falun Dafa.
La police à l'intérieur du véhicule était très fâchée, tirant sur ses bras essayant de l'entrer dans le véhicule. En même temps, la police qui était à l'extérieur du véhicule le poussait. Une de ses béquilles est tombée à terre. Il tenait le côté de la porte de véhicule avec une main serrée tandis que l'autre tenait sa béquille restante avec beaucoup de difficulté. La police ne parvenait pas à le soulever. La colère de ceux de l'intérieur du véhicule augmentait. Plus de bras de l'intérieur du véhicule sont sortis et l'ont tiré ensemble. Il ne pouvait plus tenir sa béquille. Son unique jambe ne touchait plus le sol. Poussé par la police de l'extérieur du véhicule, il a perdu l'équilibre et a été tiré de force à l'intérieur. Une deuxième série de véhicules de police s'est éloignée, à nouveau remplis de pratiquants de Falun Dafa.
Le silence est tombé sur la Place. Les cieux et la terre étaient plus foncés, tout était gris.
Traduction en Europe : 11/23/2003
Catégorie: Histoires de rectification de la loi