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The Japan Times : le membre du Falun Gong emprisonné revient au Japon

11 décembre 2003

(Minghui.org)

29 novembre 2003

Une résidante du Japon qui avait été détenue en Chine pour ses activités dans le mouvement spirituel du Falun Gong a remercié ceux qui l’ont supportée, vendredi.

Yoko Kaneko, 39 ans, a exprimé sa gratitude au gouvernement japonais et un groupe de législateurs pour leurs efforts dans leur pression sur Beijing, pour la faire libérer.

Kaneko est mariée à un japonais et elle vit à la préfecture de Niigata. Elle est revenue au Japon jeudi après l'expiration d'une période de dix-huit mois de détention, dimanche.

Kaneko a été arrêtée le 24 mai 2002, pour [... ] avoir distribué des documents de Falun Gong avec des amis à Beijing. Ses amis japonais ont été expulsés, mais Kaneko, qui est chinoise, a été détenue.

« Je veux donner des mercis au gouvernement japonais pour sa coopération, à l'ambassade japonaise (à Beijing) et aux politiciens qui ont supporté le mouvement » a dit Kaneko par interprète, à la conférence de presse.

Son mari, Atsushi, qui était aussi présent à la conférence de presse et ses partisans avaient, à plusieurs reprises, demandé au ministère étranger d’exercer une pression sur la Chine pour qu'elle soit libérée au plus tôt.

Kaneko a indiqué que les disciples de Falun Gong détenus en Chine souffrent de « la pression psychologique » et de « traitements inhumains. » Elle a dit qu'ils sont torturés s'ils refusent de quitter l'organisation.

Une fille de 19 ans, a été toute dévêtue et a été attachée sur une planche et dopée pour son refus de quitter Falun Gong, a dit Kaneko. Plus tard, l'adolescente est devenue schizophrène, selon Kaneko.

Les japonais « n'auraient pas compris la gravité de la persécution (de la Chine) contre les disciples du Falun Gong sans « ma détention » a-t-elle dit.

Kaneko a indiqué que ses cheveux noirs sont devenu blancs pendant sa détention. Elle les a teint en brun avant de retourner au Japon. Elle a dit aussi que sa famille et ses amis en Chine ont été harcelés parce qu'elle était un membre du Falun Gong.

Seishu Makino, un politicien du parti démocratique du Japon qui dirige le groupe de support des législateurs, a dit qu’il continuera à soutenir les disciples de Falun Gong.

« La gravité de l'incident c'est que les vies des disciples de Falun Gong au Japon sont menacées s’ils retournent en Chine » a-t-il dit.

L'Amnisty Japon international, le chien de garde des droits humains, a indiqué que des disciples de Falun Gong sont souvent soumis à la torture et à d’autres harcèlements en Chine s’ils refusent de quitter l'organisation.

http://www.japantimes.co.jp/cgi-bin/getarticle.pl5?nn20031129a5.htm