Par un pratiquant au Canada
(Minghui.org)
Questionné par l'avocat des plaignants dans la Cour Supérieure du Québec, Zhou Jinxing, chef à la direction de l'agence de nouvelles Les Presses Chinoises, a essayé autant que possible de nier que le journal a une quelconque connexion avec la clique de Jiang, y compris les consulats chinois et plusieurs échelons du gouvernement chinois. Cependant, ses efforts n'étaient pas crédibles. Les articles diffamatoires attaquant le Falun Gong qui ont paru dans Les Presses Chinoises étaient presque identiques à ceux distribués par les consulats chinois au Canada, et les articles publiés dans Les Presses Chinoises ont été à leur tour publiés en Chine continentale. Le gouvernement chinois a alors déclaré : « Les Chinois au Canada condamnent le Falun Gong », ce qui leur permet de justifier l'intensification de la persécution du Falun Gong. C'est difficile à croire que les Presses Chinoises n'a vraiment rien à voir avec la bande de Jiang.
Lors de l'interrogatoire par l'avocat de la défense, Zhou Jinxing a déclaré en Cour que Les Presses Chinoises n'a aucune base politique et n'a aucune connexion avec n'importe quel consulat chinois au Canada. Zhou a même allégué que le site Internet du journal ne contient même pas un lien avec les consulats. Le journal était très ferme dans sa déclaration. Cependant, plus tard, au cours de l'interrogatoire par l'avocat des plaignants, les réponses de Zhou Jinxing ne concordaient. Au début il a dit qu'il n'y avait pas de lien avec le consulat sur le site Internet de Les Presses Chinoises, puis il a admis qu'il y avait un lien, mais ce lien apparaissait seulement dans la section des pages jaunes. L'avocat des plaignants a alors présenté la première page du site Internet de Les Presses Chinoises et a souligné que le lien avec le consulat chinois est sur la première page plutôt que dans les pages jaunes uniquement. Zhou n'était plus capable de nier la connexion avec le consulat chinois, et alors il pouvait dire seulement : « Je ne sais pas si le lien marche ».
Pourquoi Les Presses Chinoises s'efforcent de nier leur connexion avec la bande de Jiang? S'il n'y a aucune connexion, c'est pas nécessaire de couvrir un tel fait. Les consulats chinois opèrent comme des sièges sociaux d'outre-mer de Jiang afin de promouvoir la politique de Jiang visant à exterminer le Falun Gong. Les fonctionnaires dans ces consulats chinois ont profité de toutes les occasions pour diffamer le Falun Gong et fabriquer des mensonges afin de tromper la population chinoise. Ce n'est pas tous les Chinois d'outre-mer qui sont au courant de ce fait. Si un journal chinois n'est pas au courant de ce fait, c'est compréhensible s'il installe un lien avec le consulat chinois sur son site Internet. Cependant, Les Presses Chinoises ont maintes fois nié le fait qu'il y a une connexion, ce qui fait croire qu'ils sont très suspects. Puisqu'il nie intentionnellement toute connexion avec la bande de Jiang, Zhou Jinxing sait qu'une telle connexion implique des activités illégales. Tout le monde sait qu'en Chine continentale, aucun média ne peut parler librement en raison du contrôle exercé par le gouvernement. En ce qui a trait au Falun Gong, les médias à travers la Chine ont une voix. Dans de nombreux pays à l'extérieur de la Chine, les gens pensent généralement que les médias sont libres et non partiaux, cependant s'il était confirmé que n'importe quel média avait un lien avec la clique de Jiang, sa crédibilité décroîtrait, en particulier la question du Falun Gong. Dès que Les Presses Chinoises ont admis une association avec la clique de Jiang, son point de vue à propos de la « libre expression » qu'il veut nous faire accepter disparaîtra. Le fait que Les Presses Chinoises nie cette connexion démontre aussi que le groupe de Jiang « démolit le pont après l'avoir traversé » comme il l'a toujours fait. Même si Les Presses Chinoises diffamaient le Falun Gong en suivant les directives de la bande de Jiang, devant une Cour canadienne, Les Presses Chinoises n'ose pas l'admettre et sera obligé de prendre la responsabilité dans sa tentative d'absoudre le groupe de Jiang. Même si Les Presses Chinoises suit complètement les directives, endosse tout le blâme et accepte les responsabilités légales afin de protéger la réputation de la bande de Jiang, cette bande peut quand même abandonner Les Presses Chinoises parce que le journal n'a plus aucune valeur pour eux. Katrina Leung, une citoyenne américaine, a été accusée d'être une double agente chinoise. Le Parti l'a louangée comme une « leader patriotique dans les communautés chinoises d'outre-mer », mais Jiang et ses acolytes n'ont jamais mentionné son nom par la suite, après qu'elle ait été traduite en justice, ils ont fait comme si elle n'avait rien à voir avec eux.
Traduit de l'anglais au Canada