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La torture de Hong Haoyuan, un pratiquant de Falun Dafa, au camp de travail forcé de Sanshui, est exposée dans un document posthume

27 mars 2003

13 septembre 2002

Hong Haoyuan

(Minghui.org)

Hong Haoyuan, âgé de 20 ans, était un pratiquant de Falun Dafa de la ville de Chaozhou, province de Guangdong. Au printemps 2000, il se rendit à Beijing pour sauvegarder et valider Dafa. Dans les environs du mois d’avril de la même année, il fut illégalement condamné au camp de travail forcé de Sanshui pour une période de deux ans. Suite à son désir d’être authentique dans sa croyance à « Vérité- Compassion-Tolérance » il insista pour pratiquer le Falun Gong dans le camp de travail forcé et souffrit ainsi de torture inhumaine aux mains de la police. Avant d'être envoyé au camp de travail de Sanshui, Hong Haoyuan était jeune et fort ; mais lorsqu’il fut libéré, il était émacié et sévèrement affaibli. Sa famille, ses amis et ses voisins n’étaient plus capables de le reconnaître. Il est mort à 2h:00 du matin, le 5  février 2003, parce que son corps était devenu extrêmement faible.

Voici l'expérience de persécution dans le camp de travail de Sanshui que Hong Haoyan rédigea avant de mourir. Ceci a été écrit afin de réveiller le sentiment de justice et de conscience de tous les gens dans le monde et pour révéler le vrai visage de la perversité. L'espoir est que les gens puissent distinguer le bien du mal, que ceux détenant une relation prédestinée puissent marcher sur le chemin de la cultivation de Falun Dafa  et que toutes ces bonnes personnes soient  sauvées.

Mon expérience lorsque je fus persécuté dans le camp de travail forcé de Sanshui :

Lors du festival de l’automne 2000, je me suis rendu à Tiananmen pour pratiquer les exercices de Falun Dafa. J'ai été  alors arrêté et renvoyé à ma ville natale. Suite à plusieurs transferts, j'ai été  envoyé au camp de travail de Sanshui dans la province de Guangdong. Les deux années qui ont suivies, j'ai souffert   toutes sortes de traitements et d'assauts injustes sur mon corps et mon esprit.

Dès mon arrivé au camp de travail forcé de Sanshui, je fus assigné à une grande équipe.,  Nous avons dû faire du travail dans le jour, et ensuite la première nuit, j'ai pratiqué les exercices de Falun Dafa avant d’aller dormir. Les gardes de la police avaient donnés des ordres aux autres prisonniers de la cellule ; lorsque ces prisonniers me virent pratiquer les exercices de Falun Dafa, ils se sont précipités sur moi et m’ont battus à coups de pied. Je fus battu jusqu'à une heure avancée de cette nuit-là. Je me fis battre à répétition mais dans le processus, je clarifiais la vérité au sujet de Falun Gong aux gardes. La police soutenait tout de même qu'il était en leur devoir de m'empêcher de faire la pratique, en utilisant les 'ordres venant d'en     haut ' comme excuse. La même routine s'est reproduite les deux, trois jours qui suivirent. Je commençai un jeûner pour protester. Ils ont alors renoncer à me battre et je pus donc pratiquer les exercices avant d’aller me coucher chaque nuit. Après un certain temps, la police commençât à employer de nouvelles méthodes violentes pour m’empêcher de pratiquer. Une nuit, alors que je pratiquais, ils m’ont tordu les bras et m'ont menotté. Ensuite ils m'attachèrent entre deux arbres et suspendirent également mon pied droit avec une corde. Je fus forcé de me tenir sur un pied. Ils prirent deux bâtons électriques et me frappèrent à tour de rôle ; ils continuèrent à choquer mon corps après avoir rechargé les bâtons électriques encore et encore. Ils ne me libérèrent qu’à 4 heures du matin. Le matin suivant, je continuai à jeûner pour protester. À midi, la police essaya de me forcer à manger mais je refusai. Ils envoyèrent plusieurs personnes pour me forcer en pinçant mon nez et en essayant d’insérer une grosse bouteille remplie d’eau dans ma bouche. Pendant ce temps, les policier choquaient mon abdomen avec un bâton électrique. Ils furent incapables de verser de l'eau dans ma bouche même après avoir essayé pendant un long moment, mais mes gencives commencèrent à saigner. Ensuite ils m'ont immobilisé au sol de la cellule et ont empruntés deux bâtons électriques encore plus puissants pour me choquer à volonté. La peau de mon corps était infectée. Cette torture continua jusqu'à minuit. Ils m'ont ensuite traîné à un pré et me demandèrent d'écrire un « engagement » à  promettre de ne plus pratiquer les exercices de Falun Gong dans le camp de travail. Je refusai. Ils m’enlevèrent alors mon manteau et recommencèrent à me choquer aveuglément. Ils se concentraient aux endroits sensibles comme les aisselles et les mamelons etc., démontrant leur état d’esprit cruel. Par la suite, je fus incapable d’endurer la douleur plus longtemps et j'acceptai d'écrire un « engagement ». On me laissa partir pour aller dormir.

Plus tard, la police me demanda également d'écrire des « engagements » acceptant d'être transformé et de dénoncer le Falun Gong. Un policier me dit : « Vous devez écrire exactement ce que je vous dis , sinon nous vous battrons ». Je ne pouvais vraiment pas écrire quoi que ce soit de diffamatoire au sujet de Falun Gong, ainsi j'ai écrit la vérité au sujet des bénéfices de pratiquer le Falun Dafa. Ceci rendît la police furieuse. Plusieurs jours plus tard, un policier, utilisa l'excuse que je ne travaillais pas assez dur pour me fouetter avec sa ceinture de cuir jusqu'à ce que ma bouche soit en sang.

Un ou deux mois plus tard, j'ai commencé à pratiquer les exercices de Falun Gong le matin. Le garde en service devint fou lorsqu’il me vit et se jeta violemment sur moi. Coups de point et coups de pieds firent éruptions sur mon corps comme des gouttes de pluie. Ma tête se fendit contre le mur avec un bruit creux et je vis des étoiles en or devant mes yeux. Le policier partit lorsqu'il fut fatigué de me battre. Après le petit déjeuner, le même policier m’appela et m'écrasa soudainement au sol. Ensuite il me piétina violemment et me donna des coups de pied, s'arrêtant seulement après qu'il fut fatigué. Je continuai de me lever pour pratiquer le Falun Gong pendant les nombreux matins qui suivirent. Le quatrième matin, la police réalisant que je continuais à pratiquer me menotta les mains derrière le dos, m’accrocha à un arbre. Les menottes ont coupé un tendon de ma main et c'était  extrêmement douloureux. Plus tard, ils me restreignirent au plancher de la cellule et ne m’ont jamais permis de me brosser ni les dents ni de me laver le visage. Ils m’envoyèrent trois repas par jour et m'attachèrent également au bas d’un arbre la nuit sans me laisser dormir. Alors ils me dirent : « À moins que vous écriviez un engagement de transformation et de dénonciation, n'imaginez jamais que vous serez libéré du camps de travail,  avant la fin du terme de votre sentence».  À tout instant, ils revenaient pour me menacer. Après une semaine, je ne pouvais plus supporter cette torture physique et mentale et j'ai signé plusieurs engagements. Je fus délié et renvoyé à l'équipe. Plus tard, ils m’assignèrent à une autre grande équipe (l’équipe d'administration spéciale). Une semaine plus tard, la police voulu connaître mon état d’esprit. J’expliquai la vérité au sujet de la façon dont j'avais été maltraité dans mon ancienne équipe et la façon dont j'avais été forcé d'écrire ces engagements. Je leur ai dit que mon esprit n'avait jamais changé. Ils m'ont alors assigné à une autre grande équipe.

Dans la nouvelle équipe, je clarifiai souvent la vérité aux policiers concernant la cultivation et aussi au sujet des mensonges répandus par les médias des nouvelles chinoises. Un jour, plusieurs mois plus tard, je pensai à pratiquer les exercices de Falun Dafa pour sauvegarder Dafa. Je pratiquai le matin. Les gardes de police m'envoyèrent dans lieu d'emprisonnement solitaire et utilisèrent deux à trois bâtons électriques pour me choquer presque tous les jours. La dernière fois que ceci se produisit, je fus choqué très sévèrement. Partout où les bâtons électriques avaient touché, ma peau était devenue rouge, gonflée et infectée. Ma tête a semblé se fendre et je ne pouvais plus respirer. Je perdis presque connaissance. Par la suite, mes mains et mes pieds étaient extrêmement faibles et mon corps tout entier était extrêmement fatigué. Je ne pouvais plus manger , je pouvais à peine boire un peu d'eau. Après un certain temps la police me forçat à écrire un engagement de ne plus pratiquer dans le camp de travail et me renvoyèrent à la maison après m’avoir détenu pendant une semaine supplémentaire.

Pendant ces deux années, les menottes ont  endommagé les tendons de mes mains ; chaques fois que mes mains se fatiguaient, je les sentaient engourdies. Ma poitrine était constamment douloureuse et engourdie ; je ne pouvais plus respirer librement. Mon corps entier était ruiné. Pendant ces deux années, j’écrivis à plusieurs reprises les prétendus 'engagements '. Il ont tous été rédigés sous des menaces de terreur, violence et torture. Ils ne furent point fait de mon propre gré ; je proclame que ces rapports sont tous invalides. Avoir fait ceci causa beaucoup de douleur à mon esprit.

Ce qui précède décrit la persécution que j'ai souffert dans le camp de travail. Mon but est d'exposer les crimes de la perversité et permettre aux gens du monde entier de connaître le vrai visage du mal et de s’éveiller à la situation réelle.

Traduit au Canada le  23 mars 20o3