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La police détient une parente enceinte comme otage, se cache dans le cimetière pour piéger et arrêter le pratiquant du Falun Gong

15 mai 2003

Par un pratiquant de Dafa en Chine

(Minghui.org)

Ma femme et moi avons commencé notre cultivation avant juillet 1997.  Avant d’obtenir la Loi, je souffrais de quelques graves maladies chroniques et j'avais souvent des conflits avec ma femme.  Depuis l’étude de Dafa, j’ai complètement récupéré de toutes ces maladies et la relation avec ma femme s’est aussi améliorée.  En étudiant Dafa, nous avons compris le principe de devenir une bonne personne, donc nous avons mené nos vies selon les principes de Dafa dans tout ce que nous faisons et nous avons établi de bonnes relations avec nos voisins.  Nous avons vraiment bénéficié de Dafa physiquement et mentalement.  Tôt après avoir obtenu Dafa, notre domicile est devenu un site de pratique.  Plus de trente personnes dans notre village ont obtenus Dafa et ont bénéficié physiquement et spirituellement.

Le 20 juillet 1999, le régime de Jiang a commencé la persécution de Dafa.  Ma femme et moi, ainsi que d’autres camarades pratiquants sommes allés faire appel à Beijing ce jour-là.  Nous avons été renvoyés dans nos régions le jour suivant.  Nous avons été remis en liberté après avoir été illégalement détenus pendant cinq jours. En octobre 1999, la police est venu à notre domicile pour nous harceler, nous menacer et nous malmener à plusieurs reprises.  Ils m’ont demandé de garantir de ne pas faire appel à Beijing à nouveau. J’ai refusé leur demande insensée.  Dans la soirée, un policier de  l’équipe du Département de la police d’enquêtes criminelles de la région est entré par effraction dans ma résidence et a amené ma femme, une autre fille (aussi pratiquante de Dafa) et moi-même au bureau de l’équipe des enquêtes criminelles et nous ont détenus jusqu'à minuit.

En février 2000, des gens du Gouvernement du village menés par les représentants du village ont confisqué les cartes d'identité de tous les pratiquants de Dafa et ils ne les leur ont toujours pas retournées.  Le 2 mars 2000, le chef de la section de sécurité politique (maintenant congédié) m’a trompé pour aller au département de la police et m’a détenu illégalement.  J’ai été brutalement battu par les criminels du centre de détention.  Mes jambes ont été blessées et un mois s’est écoulé pour me remettre de cette blessure.  Plus tard, j’ai été forcé d’écrire une lettre de garanti, que j’ai annulée.  Le 26 avril, j’ai été relâché mais avec une amende de 3000 Yuan.  Durant cette période, ma famille avait dépensé jusqu'à 8000 Yuan pour faire pression pour ma remise en liberté.  La persécution a causé d’énormes angoisses à mes parents  et à ma famille.  Durant cette période, ma femme a aussi été trompée pour aller au bureau du Gouvernement du village et a été illégalement détenue pendant plusieurs jours.

Le 20 juillet 2000, le secrétaire du comité de politique et de droit du village est venu à nouveau pour amener ma femme et la détenir pendant deux jours.  A la fin de septembre 2000, la police a confisqué la machine à photocopier d’un camarade pratiquant.  Parce que j’étais impliqué, j’ai été forcé de quitter mon domicile pour éviter la persécution.  Il y a deux mois et demi que j’ai quitté mon domicile.  Après mon départ, la police a harcelé ma parenté pour m’arrêter.  Le jour suivant, le secrétaire du comité politique et de droit du village a conduit quelques personnes pour amener ma femme en otage.  La station de la police du village ne l’a remis en liberté que vingt jours plus tard.  A ce moment, ma femme était enceinte de quatre mois.  Ma famille lui envoyait des repas  chaque jour.  Pour m’arrêter, la police harcelait souvent ma famille au milieu de la nuit.  Ils ont cuisinés mes parents pour qu'ils  leur fournissent de l’information à mon sujet et ont mis une pression mentale énorme sur eux.

En janvier 2000, après la naissance de mon fils, la police les a encore harcelé comme d’habitude.  Lorsque le bébé a eu deux mois, ils sont venus et ont essayé d’amener ma femme aux classes de lavage de cerveau.  Tenant le bébé, ma femme a fermement refusé de coopérer avec eux.  Alors ils ont dû partir.  Après, lorsqu’un jour « sensible »  approchait, pour éviter la persécution, ma femme devait allée dans les domiciles de la parenté avec le bébé.  Souvent elle revenait à la maison dix jours ou un demi mois plus tard.  Elle a vécue ainsi pendant plus d’un an, et le tourment sur son corps et son âme sont difficile à décrire.  Lors du 16e Congres National du Parti, la persécution est devenue encore plus sévère.  Ils ont arrêté les pratiquants de Dafa sans abri tout partout.  Ma femme a dû laisser notre bébé à  mes parents.  Elle est maintenant séparée du bébé depuis environ un an. 

Durant ces deux années, pour m’arrêter la police a engagé des gens pour surveiller mon domicile et les membres de ma famille et ils ont soudoyé les voisins pour surveiller ma famille.  Ils ont offert une récompense pour mon  arrestation, m’ont mis sur la liste des recherchés par la police.  Après avoir quitté mon domicile, tout le travail de la ferme a été mis sur le dos de mes parents.  Leur santé n’était pas bonne et sous la forte pression de la persécution, leur santé a souffert encore plus.  En octobre 2002, mon père a été diagnostiqué comme ayant  un cancer de l’œsophage.  Pour m’arrêter, la police a même suivi à la trace jusqu'à l’hôpital.  Durant le 16e Congrès National du Parti, ma grand-mère de 80 ans est soudainement décédée.  En espérant m’arrêter, la police s’est même cachée dans le cimetière.  Ils ont aussi envoyé des représentants au village pour malmener et menacer mes parents.  A chaque année, la veille du Jour de l’an, ils sont venus  harceler notre famille.  L’an passé, la veille du Jour de l’an, lorsque l’horloge a sonné minuit, ils ont grimpé  par-dessus le mur et ont essayé de m’arrêter.

Maintenant mes parents prennent soin de ma fille de 10 ans et de mon fils de 2 ans.  Ils comptent sur le soutien financier de mes sœurs et de mes amis.  Leur vie est très difficile.  Notre heureuse famille a été déchirée par le régime de Jiang et par sa persécution.

Le 25 avril 2003

Date d’affichage: 11/5/2003

Date originale de l’article : 10/5/2003

Catégorie : Témoignages

Traduit le 29/4/2003

Traduit au Canada le 12/5/2003