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Persécution cruelle à l'intérieur du Camp de Travail Masanjia ; Torture en utilisant des aiguilles de 5 cm et des périodes prolongées d'accroupissement forcé

29 mai 2003

(Minghui.org)

En octobre 2000, je suis allée à Beijing pour la 2e  fois pour faire appel pour le Falun Dafa et j’ai été enlevée à l'entrée du Bureau d’Appels 1. J'ai été détenue pendant 23 jours. Puisque j'ai refusé de signer mon nom, j'ai été illégalement condamnée à un terme de travail obligatoire de deux ans et j’ai été détenue dans le camp de travail de Masanjia.

Dès mon arrivée au camp de travail de Masanjia, les gardes ont fouillé mes affaires et mes vêtements. Alors un garde superviseur du camp de travail a sorti un livre qui diffamait Dafa et a voulu que je le lise. Je lui ai dit:  « Ce livre raconte des mensonges et je ne le lirai pas». Le garde superviseur a dit: « Nous ne serons pas faciles avec vous si vous ne le lisez pas.»

Il a alors ordonné à 4 ou 5 personnes de dire des mensonges ridicules autour de moi, essayant de me forcer à les écouter. J'ai refusé d'écouter et leur ai dit que les pratiquants de Dafa en dehors du camp validaient Dafa. Le garde superviseur Qiu a vu que j'avais une foi ferme. Il m’obligeait à m'accroupir dans un coin pendant 20 heures de temps par jour et me permettait de dormir que deux heures par jour. J'étais étourdie à force d’être accroupie si longtemps. Mon corps était engourdi et je ne pouvais pas avaler de nourriture, puisque j’étais même obligée de manger en position accroupie.

Les autorités du camp de travail ont forcé des pratiquants de Dafa à assister à des sessions de lavage de cerveau et à regarder des vidéos et à lire des livres et des journaux qui diffament Dafa. Ces pratiquants de Dafa étaient sous surveillance stricte 24 heures sur 24 et ne pouvaient pas parler entre eux. Les employés du camp de travail torturaient cruellement les pratiquants de Dafa, mentalement et physiquement. J'avais des douleurs aux jambes, à la poitrine et dans mon corps tout entier à force d’être accroupie pendant de si longues heures. Quand je me suis finalement assise par terre, le chef de police a incité plusieurs gardes policiers à me menacer. Certains d'entre eux ont tiré mes bras et les ont tenus vers le haut et d’autres ont abaissé mes jambes. Ils m'ont donné des coups de pied et m’ont battue.

Une pratiquante a été torturée cruellement parce qu'elle croit fermement au Dafa. Le garde superviseur a incité plusieurs gardes de police du camp à la battre brutalement. Ils l'ont choquée en forçant un long bâton électrique dans sa bouche. Ce traitement a complètement boursouflé sa bouche. Il lui fut extrêmement difficile de manger et de parler. Sa tête paraissait blessée et son visage était enflé. Elle ne pouvait même pas ouvrir ses yeux tellement ils étaient enflés. Son corps était couvert de sang. Les gardes l'ont battue tout en s’assoyant sur son corps. En tenant sa tête vers le bas ils ont forcé une longue aiguille de 5 cm. dans sa paume, ses pieds et différentes parties de son corps. Elle a crié misérablement. Puisque je n'avais pas étudié le Fa en profondeur et à cause de la torture physique et mentale extrême, la nuit du 7e jour après mon arrivée au camp,  j'ai écrit la « Déclaration de repentir»2  contre ma propre volonté.

A cause de la torture physique, qui durait aussi longtemps que 20 heures par jour, j'ai perdu plus de 30 livres en sept jours et mes jambes ont été blessées. J'avais de la difficulté à marcher et je ne pouvais pas soulever mes pieds. Je  tombais souvent en marchant. Mes jambes étaient engourdies. Quand mon mari est venu pour me voir, il a demandé que je retourne à la maison pour recevoir des traitements. Le garde superviseur ne lui a pas octroyé la permission. Sous la pression des membres de ma famille, la police m'a amenée à l’hôpital pour un examen. Le docteur a dit: « Son nerf de l'os du péroné a été sérieusement endommagé et la physiothérapie quotidienne est nécessaire. Il sera difficile que ses jambes récupèrent, même avec la thérapie ». Le garde superviseur m'a ramenée au camp de travail. Pendant les sept mois qui ont suivi, la police du camp m'a permis « de servir la sentence en dehors du camp ».

J'ai continué d'étudier le Fa et de faire les exercices après que je sois retournée à la maison, et j’ai retrouvé ma santé. Peu après j'ai écrit une déclaration solennelle, énonçant : «Tous les matériaux que j'ai écrits dans le camp de travail de Masanjia qui ne se conforment pas à Dafa sont nuls et je rattraperai le progrès de la Rectification de la Loi à nouveau.» J'ai envoyé la déclaration aux autorités du camp de travail de Masanjia.

Note:

1 : Le bureau d'appels -- bureau pour recevoir des Lettres, des Appels téléphoniques et des Visiteurs -- normalement un bureau conçu pour que les citoyens puissent présenter de l'information concernant des appels et des plaintes au Gouvernement, mais pendant la persécution, ce bureau est employée pour enregistrer les noms des pratiquants de Dafa faisant appel pour pouvoir les persécuter.

: La « Déclaration de Repentir » dans cette déclaration, le pratiquant est forcé d'avouer qu'il  éprouve des remords à pratiquer le Falun Gong, qu’il promet de renoncer au Falun Gong, et qu’il ne s'associera jamais plus à d'autres pratiquants, ni n' ira à Beijing faire appel pour le Falun Gong.