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La brutalité au bureau de transfert de Tuanhe et au camp de travail de Xin'an de Beijing : La police cache la violence derrière des portes fermées

3 mai 2003

Écrit le 15 avril 2003

(Minghui.org)

J'ai été illégalement détenu et envoyé à un camp de travail forcé parce que je pratique résolument Falun Dafa (également connu sous le nom de Falun Gong ). J'ai personnellement éprouvé et ai été témoin comment les personnes mauvaises là persécutaient les pratiquants de Dafa.

Afin d'atteindre leur objectif de persécuter les pratiquants de Dafa, les autorités du département de police de Beijing et le bureau d'administration du camp de travail ont secrètement installé un bureau de transfert au camp de travail de Tuanhe spécifiquement pour persécuter les pratiquants de Falun Gong. Toutes les policières que j'ai vues au bureau de transfert étaient particulièrement entraînées à pratiquer des méthodes de torture et étaient habiles à employer les bâtons électriques. Dès que des pratiquants de Falun Gong étaient secrètement détenus ici, les criminels fouillaient les pratiquants tandis que les policières observaient avec des  bâtons électriques en main. Toutes les fois que vous ne leur plaisiez pas,  elles vous choquaient avec les bâtons électriques. Quand elles trouvaient les pratiquants avec des livres ou des articles de Falun Dafa, les policières les choquaient et les criminels les insultaient et les battaient, tous en même temps. Après avoir été fouillés, les pratiquants étaient forcés de se tenir debout sous  la chaleur brûlante  du soleil d'été ainsi elles attrapaient des  coups de soleil. Les pratiquants n'étaient pas autorisés à rentrer pas avant qu'il ne soit très tard dans la soirée  et même après qu'ils étaient entrés, ils ne leur était pas  permis de s'asseoir sur les chaises ou les lits, ils étaient encore forcés de se tenir debout. Quelques pratiquants ont été forcés de se tenir  debout pendant sept ou huit jours.

J'ai été forcé de me tenir debout pendant quatre jours et mes pieds sont devenus enflés. Par la suite, mes pieds sont demeurés enflés pendant plus de 3 semaines. Il y avait des criminels qui observait les pratiquants de Falun Gong 24 heures sur 24, à tour de rôle. Ils ne permettaient pas aux pratiquants de  parler, ni de communiquer de quelque façon que ce soit, ou ni même de bouger à l'occasion, ni de se sourire l'un à l'autre. Comme la police m'avait vu sourire à un autre pratiquant, j'ai été forcé de m'accroupir en position de torture pendant cinq heures. Il n'y avait  aucune liberté pour les pratiquants de Falun Gong. Cependant, ces vrais criminels qui avaient violé réellement la loi pouvaient librement parler et marcher autour. Il n'était pas permis aux pratiquants de Falun Gong de soulever leur tête pour regarder la police ou même d'autres pratiquants quand ils allaient acheter de la nourriture ou allaient à la toilette, ni de regarder dans d'autres salles. Si quelque pratiquant que ce soit soulevait sa tête et regardait dans une direction qu'il n'était pas supposé regarder, les policières criaient immédiatement violemment et alors les criminels frappaient la tête du pratiquant. Chaque jour, il était permis que deux minutes aux pratiquants pour  utiliser la toilette, se laver le visage et se brosser les dents et pendant ce temps les pratiquants étaient habituellement battus et insultés par les criminels. Les pratiquants devaient aller à la toilette et retourner à l'heure. Même s’ils n'avaient pas eu la chance d'utiliser la toilette, les pratiquants devaient s'en retourner et devaient attendre jusqu'à la prochaine fois pour utiliser la toilette.

Même durant les temps très chaud, les pratiquants de Dafa ne pouvaient avoir qu'un peu d'eau chaque jour. L'eau était fournie une fois le matin et une fois l'après-midi et à ces heures, il n'était permis que deux bassins d'eau pour  chaque pièce de huit personnes  On ne permettait pas aux pratiquants de prendre de douche. On ne leur permettait pas de se laver le corps quand ils s'étaient laver le visage et ils ne pouvaient pas laver leurs vêtements.  Quelques pratiquants ont secrètement lavé leurs sous-vêtements quand ils se sont lavés le visage. S'ils se faisaient attraper ainsi par des criminels ou des policières, « la punition légère» que ces pratiquants recevaient étaient de s'accroupir sur un morceau de brique carrée et ils étaient forcés de rester parfaitement immobiles, ou forcés de se tenir devant un mur avec leur nez touchant le mur. «La punition lourde» était que toutes les personnes dans la même chambre que ce pratiquant n'avaient pas le droit de se laver. Les criminels ici ont conspiré avec des policières et quelques criminels ont reçu des récompenses de la police parce qu'ils ont suivi leurs ordres pour persécuter les pratiquants de Falun Gong. Par exemple, la qualité de leur nourriture était améliorée ou ils étaient rapportés aux plus hautes autorités pour être libéré plus tôt du camp de travail forcé.

Une vieille pratiquante de Falun Gong d'une banlieue de Beijing a demandé pour pratiquer les exercices et a fait une grève de faim pour protester contre sa détention et la persécution illégale. Les policières ont demandé à des criminels de l'attacher à une chaise pour l'alimenter de force. Les cris de la vieille dame résistant à l'alimentation forcée étaient déchirants. Voyant  que les pratiquants étant persécutés, d'autres pratiquants ont également commencé à demander le droit de pratiquer les exercices et la police a répondu rapidement en les choquant avec des bâtons électriques. Afin de dissimuler leurs actes odieux, les policières conduisaient des pratiquants dans une salle avec une porte et des fenêtres étroitement fermées. Quand la porte était close,  elles demandaient si vous vouliez toujours pratiquer les exercices. Si vous disiez oui, quelques policières vous écrasaient par terre et commençaient à vous choquer avec des bâtons électriques. Comme j'ai déclaré que je voulais pratiquer les exercices, les policières ont violemment saisi mes cheveux, m’ont  maintenu par terre, puis elles m'ont choqué le cou et les aisselles avec trois bâtons électriques. Comme je voulais toujours pratiquer les exercices, ils ont augmenté la torture avec cinq bâtons électriques.

Les policières ont maintenu quelques pratiquantes à terre et puis inséré les bâtons électriques sous les bras des pratiquantes, entre leurs jambes ou leurs seins, électrocutant leurs parties génitales, etc. afin de masquer les blessures. Pendant le moment où j'ai été détenu dans le bureau de transfert, deux pratiquants ont été sévèrement torturés parce qu'ils ont demandé à pratiquer les exercices. Ils ont été électrocutés au point de perdre connaissance et quand ils se sont réveillés, ils ne pouvaient plus marcher. La police avait peur que leurs actions mauvaises soient exposées, ainsi, elles ont porté les pratiquants aux cellules des criminels et n'ont pas laissé ces pratiquants revenir jusqu'à ce qu'ils puissent à nouveau  marcher. Une fois, la police a tenu une réunion pour les pratiquants de Falun Gong. Après que la police eut donné un discours, elle a ordonné à chacun d'applaudir. Puisque les applaudissements n'étaient pas très forts, les policières ont forcé les pratiquants à s'accroupir en position de torture pendant longtemps après qu'ils aient été conduits à  nouveau dans leur salle. Comme le bureau de transfert de Tuanhe a détenu beaucoup de pratiquants de Falun Gong, une petite salle qui ne pouvait contenir que  huit personnes a été employée pour contenir plus d’une douzaine de personnes. Quelques pratiquants ont même dû dormir sous les lits. L'odeur dans la chambre était répugnant parce que le temps était chaud et il y avait trop de personnes serrées les unes contres les autres dans cette salle et qu'il n'était pas permis aux  pratiquants de prendre de douche ou de laver leurs vêtements.

L’hiver à Beijing, en  décembre, a été très  froid, mais la police n'a pas permis à aucune des chambres de fermer leur porte. Elle a forcé les pratiquants à travailler plus de douze heures par jour à envelopper des baguettes pour les restaurants. Les pieds de quelques pratiquants ont été gelés  noirs par le froid parce que la police ne les a pas laissés fermer les portes. L'existence du bureau de transfert elle-même est l’évidence de la persécution de Falun Gong, et les actions grotesques des policières au bureau de transfert sont innombrables.

L'envoi des pratiquants au bureau de transfert de Tuanhe est juste la première étape avant de les envoyer au camp de travail de Xin'an. Quelques pratiquants ont été conduits au camp de travail avec des dommages qu'ils avaient soutenus au bureau de transfert. Sur le chemin au camp de travail de Xin'an, les policières menottaient deux pratiquants ensemble et les forçaient à se mettre à genoux dans le fourgon faisant face au dos du fourgon. La police n'a pas permis aux pratiquants de soulever leur tête pour ne pas que les  personnes à l'extérieur ne les voient. Le fourgon semblait vide à l'extérieur et les personnes au cœur de bonté sur la rue ne pouvaient pas voir comment la police persécutait les pratiquants de Falun Gong. Les voitures de la police se tenaient à l'avant et  quelques voitures escortaient à l’arrière.

Le camp de travail de Xin'an est un autre endroit où ils persécutent les pratiquants de Falun Gong. Les policières ont organisé les personnes mauvaises pour cerner, attaquer et torturer les pratiquants. Si les pratiquants ne renonçaient pas la pratique de Falun Gong, il ne leur était pas permis de dormir et ils étaient forcés de lire les documents calomniant le Falun Gong. Les pratiquants ont dû se tenir debout en  faisant face à un mur et il ne leur était pas permis de dormir jusqu’à l'heure de se lever le matin, presque. Les pratiquants étaient alors forcés de se lever juste après s'être  couchés. Parfois, parce que les pratiquants ont refusé de cesser de pratiquer, les policières incitaient les toxicomanes à les battre, ou elles envoyaient les pratiquants à une «salle de formation» spéciale pour la surveillance de 24 heures par jour. Dans le sous-sol, les policières pouvaient employer toutes sortes de méthode qu'elles voulaient pour torturer les pratiquants à leur gré. Puisque les gens ne pouvaient pas entrer dans la salle de formation librement, aucun étranger ne pourrait découvrir ce qu’il s'y passait là. Si les pratiquants de Falun Gong étaient attrapés à pratiquer les exercices dans la salle de formation, le personnel de surveillance appelait les policières pour les punir avec méchanceté. Puisque personne ne pouvait les voir, la police choquait le visage et la bouche des pratiquants avec les bâtons électriques jusqu'à ce que leur visage deviennent enflé et déformé. Si les pratiquants étaient encore résolus, la police affectait quelqu'un pour les observer étroitement et elle prolongeait aussi la période de temps pour le travail forcé illégal.

Puisqu'ils ont fait tout leur  possible pour persécuter le Falun Gong, des officiers de la police ont été promus et puis ils ont vendus leur «expertise» de comment persécuter les pratiquants de Falun Gong à la police de Beijing. La police proclame au monde extérieur que les pratiquants de Falun Gong vivent une bonne vie dans les camps de travail et que « chacun a un pot de fleur et un poisson d'or comme animal familier.» En fait, ces poissons ont été apportés par les familles des pratiquants de Falun Gong parce que la police leur a ordonné de  faire cela quand les membres de leur famille sont  venus visiter les pratiquants. La police a voulu employer de telles choses pour camoufler le traitement brutal qu'elle fait subir aux pratiquants de Falun Gong.

Ce qui précède est juste la pointe de l'iceberg de la persécution brutale des pratiquants de Falun Gong dans le bureau de transfert de Tuanhe et le camp de travail de Xin'an.