(Minghui.org)
Selon un rapport en date du 21 avril, une dépêche spéciale du journaliste Zhou Huiying de Central News Agency, à Pékin, indique que le Ministère de la Santé de la Chine a mis à jour le nombre de cas de SRAS aujourd’hui, augmentant le chiffre approximatif de 1 400 deux jours de cela à plus de 1 800. Le nombre de cas à Pékin a multiplié dix fois. Puisque les représentants du Parti en place ont précédemment caché la vérité à propos du virus, les médias étrangers à Pékin ne font plus confiance aux statistiques chinoises. Les reporters ont demandé au Ministère de la Santé : « Pourquoi devrait-on vous croire? »
Ce n’est qu’au début d’avril 2003 que le Ministère de la Santé a publié la situation sur le SRAS, malgré que la maladie ait fait son apparition la première fois dans la province Guangdong vers la fin de 2002. Le Gouvernement a allégué : « La situation est réellement sous contrôle. » Ce que les gens disent diffère des déclarations du Gouvernement. En sus des médias internationaux et des experts de l’OMS révélant les conditions dans les hôpitaux militaires en Chine qui cachaient les patients du SRAS, la communauté internationale ne croit pas les rapports officiels du Gouvernement chinois.
Sous la pression de la communauté internationale, le Ministère de la Santé a publié les mises à jour sur le virus aujourd’hui et a admis lors d’une conférence de presse que les statistiques, le système de surveillance et du suivi en Chine dans les départements concernés ne sont pas complets, justifiant ainsi leur position que cela a mené à des erreurs dans le nombre précis de cas rapportés.
En fait, outre les statistiques, l’attitude des représentants gouvernementaux est la principale raison derrière la non divulgation de la vérité. À titre d’exemple, le représentant responsable de la santé a menti plusieurs fois le mois dernier, malgré qu’il savait que Pekka Aro, un délégué principal de l’Organisation internationale du travail a été envoyé à l’hôpital de Ditan à Pékin parce qu’il a contracté le SRAS. Le Ministère a déclaré publiquement et d’une manière flagrante : « Il n’y a aucun danger. Les étrangers qui travaillent et voyagent en Chine sont en sécurité ici. », même s’il savait clairement que des cas de patients atteints du SRAS dans les hôpitaux militaires n’ont pas été rapportés. Il a dit que les statistiques incluent les hôpitaux militaires.
De plus, quand les représentants de l’OMS ont récemment visité les hôpitaux militaires en Chine, incluant l’hôpital no 309, les représentants de cet hôpital ont déménagé temporairement ailleurs les patients – dans d’autres hôpitaux ou hôtels – afin de tromper les inspecteurs de l’OMS. La révélation de cette duperie a scandalisé le monde.
Même si le Gouvernement déclare aujourd’hui que les données incluent les patients des hôpitaux militaires, un journaliste du Australian Broadcasting Corporation a blâmé Gao Qiang, l’adjoint au Ministre de la Santé, en disant qu’étant donné le nombre de mensonges émis, pour quelle raison le monde devrait-il croire les paroles du Ministre chinois de la Santé?
Après avoir dit tant de mensonges, le Gouvernement chinois a perdu la confiance de la communauté internationale. À partir de maintenant, si le Gouvernement veut convaincre les autres, il n’y a rien d’autre à faire que d’être honnête. Les porte-parole gouvernementaux ont dit qu’à partir de demain, la situation sur la maladie sera mise à jour et annoncée quotidiennement. Les médias internationaux essaient d’adopter l’attentisme, pour voir si les représentants gouvernementaux changeront leur mode d’opération, accepteront le bon conseil et diront la vérité.
Le 20 avril 2003
Traduit au Canada le 5 mai 2003