1er mai 2003
(Minghui.org)
HONG KONG, Chine (CNN) -- Le taux de mortalité du SRAS est en hausse, selon un fonctionnaire supérieur de l’OMS, avec le continent de la Chine qui compte plus de cas que le reste du monde.
Il y a maintenant plus de 5.600 cas du Syndrome Respiratoire Aigu Sévère dans le monde entier, dont 3.647 en Chine.
Aussi des ouvriers ont bientôt achevé près de Beijing un nouveau service de 1,000 lits pour le SRAS, le continent de la Chine a compté jeudi 187 nouveaux cas du SRAS et 11 décès supplémentaires, a indiqué le ministère de la santé du pays. La Chine a maintenant rapporté 170 décès.
Le chef de l’OMS du réseau clinique, Mark Salter, dit que les taux de mortalité courants sont de 6 %, mais pourraient probablement atteindre 10 %.
La maladie en est toujours à ses premières phases, dit Salter, et il était normal que les taux de mortalité augmentent dans de telles circonstances.
A Beijing le maire temporaire de la ville, Wang Qishan, a dit mercredi que la nation n'a pas été entièrement préparée pour faire face à l’épidémie, et qu’aucun des hôpitaux de la capitale n’est spécialisé dans des maux respiratoires.
Wang dit que les autorités centrales ont fait venir des experts médicaux d'autres provinces et l'Armée de Libération des Personnes pour aider au combat contre le SRAS à Beijing.
Beijing ressemble à une ville fantôme avec les rues abandonnées, les magasins fermés et les restaurants au bord de la faillite.
Environ 25 kilomètres (15 milles) au nord de la capital dans le Xiaotangsha, 7.000 personnes travaillent vingt- quatre heures sur vingt-quatre pour finir en moins de deux semaines le nouvel hôpital de 1,000 lits.
Après que les journalistes aient demandé si les fonctionnaires chinois qui ont essayé de dissimuler l'épidémie feraient face à des poursuites criminelles, le maire temporaire a laissé entendre que plus de têtes tomberaient.
Le prédécesseur de Wang a perdu son travail en dissimulant le SRAS, de même que d'autres fonctionnaires chinois.
«Les causes et les implications politiques de l'épidémie sont au delà de ma responsabilité, mais vous devriez être confiant que les autorités centrales leur donneront suite fermement,» dit Wang.
La maladie semblable à la grippe est censé avoir commencé en Chine du sud tard l'année dernière.
Dans le reste de l'Asie les fonctionnaires de la santé combattent une variété de problèmes relatifs au SRAS.
À Hong Kong, 12 patients ont souffert de rechute après qu'on ait pensé qu'ils avaient récupéré et ont été libérés de l'hôpital. Jeudi le territoire a annoncé cinq décès et 11 nouveaux cas.
Les investigateurs de l'OMS ont pris des échantillons provenant d'un complexe d'appartement gravement atteint connu sous le nom de Amoy Gardens. Plus de 300 personnes ont été diagnostiquées avec le SRAS dans le bloc.
Deux personnes supplémentaires sont mortes du virus à Taiwan et un autre mort a été rapporté à Singapour.
Les centres de contrôle de maladie et de prévention des Etats-Unis ont mercredi ajouté Taiwan à leur liste de pays avec voyages sous moratoire, qui inclut le continent de la Chine, Hong Kong, et Singapour.
Dans les écoles de Singapour, les professeurs distribuent l'équivalent de 2.8 million de dollars en thermomètres numériques. Les étudiants seront contrôlés deux fois par jour pour détecter la fièvre.
Dix nouveaux cas du SRAS ont été rapportés en Inde -- un conducteur de camion qui est revenu de Singapour la semaine dernière et neuf parmi le personnel d’hôpitaux. Personne n'est mort du SRAS en Inde.
Les dirigeants asiatiques ont adopté un plan sur six points pour essayer et contrôler l’épidémie du virus respiratoire mortel. Les points sont :
- Le dépistage avant départs et arrivée des voyageurs internationaux ;
- Établissement d'une ligne directe internationale de secours du SRAS ;
- Échange d'information ;
- Coopération sur la recherche et la formation ;
- Réunions pour concevoir d'autres contre-mesures pour combattre le SRAS ; et
.
- Franchise et transparence par rapport au virus.
Ailleurs, l'OMS a formellement levé mercredi son moratoire de voyage pour Toronto, qui durait depuis une longue semaine soulignant que la ville est toujours « un secteur affecté, » mais citant le nombre décroissant de nouveaux cas.
Aux Etats-Unis, aucune mort n'a été attribuée au SRAS, mais selon l'OMS et la CDC, 11 nouveaux cas probable du SRAS ont été dénombrés aux Etats-Unis de mardi à mercredi, amenant le total national de cas à 52.