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Éliminer la notion de soi-même pour mieux coopérer avec les autres pratiquants et pour cultiver une plus grande compassion

12 juin 2003

(Minghui.org)

Récemment, je n’ai pas fait un bon travail de coopération avec les compagnons de pratique pour le travail de rectification de la loi. Bien que les choses se soient très bien passées pour la validation de la Loi, nous n’arrivions pas à travailler en douceur les uns avec les autres pour arriver à une compréhension commune. Parfois nous trouvions même difficile de communiquer les uns avec les autres. On aurait dit que tous nous gardions des rancunes les uns envers les autres. Chaque fois que quelqu’un proposait une manière de faire, les autres y faisaient objection. Chaque fois que quelqu’un faisait quelque chose, les autres disaient que c’était faux de faire comme ça. Parce que nous ne coopérions pas les uns avec les autres, nous n’arrivions pas à avoir plus de force comme un seul corps. La perversité a alors tiré avantage de nous. Le problème était même plus fort parmi les anciens pratiquants. Chaque ancien pratiquant avait sa propre compréhension de la Loi. Alors c’était toujours plus difficile pour les anciens pratiquants de coopérer les uns avec les autres. Certains d’entre eux ont même arrêté de communiquer les uns avec les autres.

Dans les récentes conférences de la Loi, ma compréhension est que le Maître a exposé l’importance au sujet de la coopération entre les pratiquants de façon répétée. Le Maître a déclaré dans « Expliquer la Loi pendant la Fête des Lanternes 2003 à la Conférence de la Loi de l’Ouest des Etats-Unis »

« …comment pouvons-nous bien coopérer et bien nous coordonner entre nous, ce sont les demandes les plus nécessaires de la rectification de la loi envers les disciples de Dafa. »

En tant que disciples du Maître, comment pouvons-nous mieux coopérer comme un tout ? J’étais très inquiet à ce sujet et je me sentais très coupable de ne pas faire un bon travail avec les autres pratiquants. En même temps, j’étais anxieux et je me sentais seul parce que je ne savais pas comment traiter ce problème. J’ai vraiment essayé de regarder à l’intérieur pour dénicher mes attachements, afin de trouver les racines de ce problème. Nous cultivons depuis longtemps, comment se fait-il que nous agissions encore comme ça ? Quelle en est la racine ?

A travers l’étude de la Loi et l’aide venue des conseils du Maître, j’en suis venu à réaliser que nous devions cultiver « une compassion qui peut faire fondre l’acier » (de Expliquer la Loi pendant la Fête des Lanternes 2003 à la Conférence de la Loi de l’Ouest des Etats-Unis). Nous devons nous assimiler aux principes de la Loi de l’Univers, indestructible et englobant tout dans sa compassion.

Je suis devenu plus détendu, plus à l’aise, plus tolérant et plus paisible après m’être éveillé au principe de la Loi ci-dessus. J’ai commencé à communiquer activement avec les autres pratiquants. Un jour, une ancienne pratiquante et moi-même étions assis et nous avons eu une très belle conversation. D’abord, je me suis excusé envers elle sur les choses que je n’avais pas bien faites avec elle, spécialement mon problème de coordination avec les compagnons de pratique. J’ai aussi partagé la compréhension de ce problème. Elle a aussi parlé de ses erreurs. C’était un partage très ouvert. Nous avons senti tous les deux que nous apprenions beaucoup l’un de l’autre et que nous partagions le fond de notre cœur. Nous sommes parvenus à une compréhension commune, c’est que nous devions réfléchir comment mieux coopérer les uns avec les autres et comment bien faire le dernier pas sur notre chemin de cultivation.

En fait, quand nous ne faisons pas un bon travail de coopération et de coordination les uns avec les autres, cela crée une perte pour nous et une perte pour la Loi. C’est quelque chose qui rend la perversité heureuse et que le Maître ne veut pas.

1.     C’est l’exigence de la rectification de la loi que nous coopérions et soyions coordonnés les uns avec les autres. Pour arriver à cela, nous devons d’abord nous débarrasser de la notion de soi-même.

Avant, quand nous partagions une expérience ou que nous travaillions avec les autres, nous insistions trop sur notre compréhension personnelle, ce qui créait une barrière pour la coopération et la coordination. C’est parce que même si notre compréhension personnelle était correcte, il y avait trop d’éléments individuels à l’intérieur quand on regardait d’un point de vue global. Si nous mettons trop l’accent sur notre compréhension personnelle, nous ne nous assimilons pas à la Loi à différents niveaux. Nous ne comprenons pas réellement les exigences de la Loi pour nos compagnons de pratique à différents niveaux. Nous ne sommes pas tolérants envers nos compagnons de pratique. Parfois, nous sommes jaloux de ces pratiquants qui agissent bien. Parfois, nous allons critiquer de façon inapropriée les pratiquants qui n’ont pas très bien fait. Lorsque nous parlons de nos réalisations pendant notre propre cultivation, nous pouvons être agressifs, avoir l’esprit de compétition ou d’étalage de soi. Dans la situation complexe en Chine, il y a aussi l’attachement à « l’auto-protection » qui arrive quand des pratiquants ne sont pas éveillés à des principes de la Loi et qu’ils sont réticents à écouter les autres dans le même temps. Alors ils cessent de communiquer avec les autres pratiquants. De plus, les disparités parmi les pratiquants ont augmenté vers la fin. C’est pourquoi les pratiquants ont des compréhensions de la Loi toujours plus distantes. Ce sont les raisons pour lesquelles nous sommes incapables de coopérer et de nous coordonner les uns avec les autres.

En parlant de façon générale, des omissions peuvent arriver quand nous travaillons ensemble lorsque nous ne nous sommes pas débarrassés de la notion de soi-même. La perversité va tirer avantage de nous et causer des pertes. La perversité essaie aussi d’aiguillonner les conflits entre les pratiquants pour nous séparer. Par exemple, quand deux pratiquants ne parviennent pas à une compréhension commune, ils pensent à communiquer l’un avec l’autre pour résoudre le problème. Mais ils ne le font pas de bon cœur, basé sur la Loi. Alors quand ils appellent l’autre, ça ne passe pas. Ou ils n’arrivent pas à trouver l’autre. Alors ils peuvent penser que l’autre n’a pas envie de prendre le téléphone et qu’il a des rancunes envers lui. Ou il peut penser que c’est un conseil du Maître, qu’ils ne puissent pas se parler à ce moment-là. Tout ceci va empirer le conflit jusqu’à ce que finalement ils prennent des chemins différents et qu’ils soient réticents à coopérer encore avec l’autre.

Nous devons regarder ce problème directement du point de vue de la Loi, car c’est une exigence de la Loi et du Maître et ainsi nous pouvons être vraiment responsables pour la Loi, pour les compagnons de pratique et pour nous-mêmes. C’est ce que nous devons faire pendant notre cultivation. C’est une très haute exigence pour les pratiquants. Il est très important que nous coopérions les uns avec les autres et que nous soyons coordonnés afin de bien nous cultiver nous-mêmes.

J’ai réalisé que pour mieux nous coordonner les uns avec les autres, nous devons d’abord nous débarrasser de la notion de soi-même. Car c’est en rapport direct avec la fondation de notre point de vue quand nous considérons les choses. Pour mieux nous coordonner les uns avec les autres, nous devons considérer les choses de la perspective de la situation globale, du groupe et des autres personnes, plutôt que de la perspective de notre compréhension personnelle, même quand notre compréhension personnelle est correcte. Chacun de nous devrait volontiers rattraper les erreurs des autres pratiquants et de la situation globale. Pendant ce temps, lorsque nous nous débarrassons de la notion de soi-même, nous n’allons pas essayer de faire accepter aux autres notre opinion personnelle, ceci est la manifestation de notre compassion et fera que ce sera plus facile pour les autres de nous écouter. Alors nous pourrons sentir que nous sommes sincèrement en train de nous aider les uns les autres. Nous devons baser les choses sur la Loi pour déterrer nos défauts. Nous devons être débarrassé de la notion de soi-même et commencer à réfléchir à ce que nous pourrions faire pour mieux coopérer avec les compagnons de pratique et la situation globale. Nous devons chercher les choses que nous n’avons pas bien faites en ce qui concerne la question de la coopération et de la coordination entre nous plutôt qu’essayer intentionnellement ou sans intention que les autres nous respectent et nous écoutent afin de pouvoir coopérer avec nous. Nous ne devrions pas considérer les choses du point de vue de soi-même. Nous ne devons pas nous prendre pour le centre, essayant de changer les autres plutôt que nous-mêmes. Parce qu’être réticents à nous changer nous-mêmes est un élément qui ne s’accorde pas avec la Loi. C’est une notion qui vient de l’ancien univers dégénéré.

2.     Nous devons reconnaître que nous avons des compréhensions communes et nous devons être tolérants envers les compagnons de pratique, ainsi nous pouvons nous assimiler à la Loi à différents niveaux

Le Maître a dit :

« Le royaume de chacun est différent, je vous le dis, le Maître a vu que les écarts entre certains élèves et d’autres élèves se sont déjà accrus. Dans le passé cela n’était pas évident, maintenant cela s’est élargi, plus on s’approche de la fin, plus les écarts s’avèrent grands, donc dans la compréhension il y a certainement des différences. L’important est comment vous pouvez bien coopérer, comment bien vous coordonner. » (tiré de conférence et explication de la Loi à la Conférence de la Loi à New York)

Que devons-nous faire lorsque les disparités augmentent ? Ma compréhension personnelle est que nous devons reconnaître que nous avons une compréhension commune de la Loi. Si nous dévions de la Loi ou si nous ne considérons pas les choses du point de vue de la Loi, nous faisons fausse route. Mais si nous comprenons tous la Loi dans la Loi, alors nous devons être tolérants envers les autres, car les différences dans nos compréhensions sont simplement parce que nous sommes à différents niveaux. Nous devons nous assimiler à la Loi à différents niveaux. Lorsque nous avons des compréhensions différentes, nous ne devrions pas nous critiquer mutuellement et nous ne devrions pas tirer de conclusion si la compréhension de quelqu’un d’autre est juste ou fausse. Nous pouvons poser des questions pour découvrir pourquoi ils ont cette compréhension, pourquoi ils font telle chose et si c’est une compréhension du point de vue de la Loi. Nous devons avoir un jugement basé sur la Loi. Lorsque nous n’avons pas une opinion personnelle forte, nous avons un esprit ouvert, cela crée un champ positif de compréhension mutuelle. Bien sûr, si nous n’arrivons pas à comprendre tout de suite les autres, nous ne devons pas rester bloqués à essayer de comprendre la position de l’autre. Le but principal de la communication, c’est de se libérer, de se débarrasser de la notion de soi-même et de garder un cœur ouvert pour des compréhensions différentes. Nous devons être pleins de compassion envers les autres au cours de ce processus.

Des pratiquants poursuivent de soi-disant hauts niveaux. Ils pensent que plus le niveau est haut, mieux c’est. Cette compréhension de « niveaux » peut parfois poser problème pour notre coopération et notre coordination. La Loi a créé différents niveaux dans l’univers. Elle a créé différents environnements vivants pour différents êtres vivants. Il y a la question d’être à différents niveaux. Mais pour les pratiquants de Falun Dafa, même si nous sommes à différents niveaux, nous sommes tous des êtres vivants directement créés par la Loi dans le but de rectifier la loi. Nous serons la manifestation de la Loi à différents niveaux et dans différents mondes. Pour les pratiquants, nous sommes « en train de retourner chez nous ». Nous sommes en train de retourner là où le Maître a arrangé que nous soyons. Peu importe où nous allons, c’est la meilleure place pour chacun de nous.

Pour finir, rappelons-nous ce que le Maître nous a dit dans Expliquer la Loi pendant la Fête des Lanternes 2003 à la Conférence de la Loi de l’Ouest des Etats-Unis. Le Maître a dit :

« Les disciples de Dafa pendant la rectification de la loi en tant que corps entier s’ils peuvent se coordonner, la puissance de la loi sera très grande. Que vous fassiez quelque chose collectivement ou seul, vous faites la même chose, c’est cela le corps entier. Vous êtes tous en train de clarifier la vérité, émettre la pensée droite, étudier la Loi, ce que vous faites concrètement est différent, le partage du travail est bien ordonné, une fois rassemblé on voit la forme, une fois dispersé vous êtes tous des particules. »

Voici ma compréhension personnelle, corrigez-moi, s’il vous plaît, si j’ai dit quoique ce soit d’inaproprié.

Traduit en Europe le 7 juin 2003