Par un(e) pratiquant(e) de Dafa en Chine
(Minghui.org)
En mai 2003, la police m’a enlevé et conduit au département de la police du comté. Je leur ai clarifié la vérité à propos du Falun Gong et la persécution. Le tout premier jour qu’on m’a envoyé au centre de détention, j’ai commencé un grève de faim, exigeant qu'on me relâche sans condition. Le lendemain, j'ai pensé que je donnerais l'occasion à tous les gens que je rencontrais de connaître les faits au sujet de la persécution. J’ai donc commencé à chanter un chanson qui expose la fausse « Auto- Immolation - Tiananmen ». J’ai chanté tout au long de la journée et les vagues d’applaudissements des détenus ont choqué le centre de détention en entier. Quelques-uns ont même crié: « Chante-la encore! » Durant l’interrogatoire, j’ai refusé de coopérer avec la police. Je leur ai aussi dit que je n’avais commis aucun crime.
Dans la cellule, j’ai utilisé ma pensée et mes actions droites pour démontrer la magnificence d’un pratiquant de Dafa. Tous les détenus dans la cellule ont témoigné de la grandeur d’un pratiquant du Dafa. Au début, ils n’osaient pas m’approcher, par après ils aimaient tous être près de moi. J’ai pris l’opportunité de leur clarifier la vérité au sujet de la persécution et ils m'indiquaient qu’ils comprenaient.
Durant ce temps, le « Bureau 6/10 » du comté et le directeur du département de police ont essayé de me persuader d'écrire une lettre de repentir. À la place, j’ai écrit un article de clarification de la vérité et je leur ai donné. Après trois semaines, mon frère et ma sœur, qui sont aussi des pratiquants de Dafa, sont venus me visiter. Ils m’ont encouragé à abandonner davantage mes notions humaines et à bien marcher sur mon propre chemin. Après être retourné de la salle de réception à la cellule, j’ai commencé à réciter la Loi du Maître. Dans l’après-midi de ce jour-là, j’ai montré de sévères symptômes de maladie. Je me sentais malade et je vomissais beaucoup. Cette nuit-là, les policiers ont eu très peur et ont rapporté mon état de santé à leurs supérieurs. Je savais que le centre de détention n’était pas la place où je devais rester.
« Autant de puissance de la pensée droite, autant de force majestueuse » (Aussi en deux mots )
J’ai ensuite ajouté une pensée pour moi-même: « Je dois sortir pour faire ce que je suis supposé faire. » J’ai continué à émettre la pensée droite. J’ai aussi demandé au Maître à m’aider à sortir de là. La deuxième nuit, j’ai encore vomi beaucoup de sang, je me sentais très affaibli. Tôt le matin, j’ai recommencé à vomir et cela a choqué tous les gens dans le centre de détention. Ils m’ont aidé à retourner dans mon lit et ils ont rapporté mon état aux fonctionnaires de plus haut niveau. Car ils avaient peur d’être tenus responsables pour ma mort. Ils n’avaient nul autre choix que de me relâcher.
Après être sorti du centre de détention, j’ai commencé à me déplacer d’un endroit à l'autre afin d’éviter les arrestations et plus de persécution. Une fois je suis sorti avec un compagnon de pratique pour distribuer des documents clarifiant la vérité. Alors que j’affichais des documents dans un lieu du gouvernement du comté, la police m’a trouvé. Les policiers sont venus sur deux motocyclettes pour m’arrêter. Ils me suivaient de près et à ce moment-là, j’ai gardé ma pensée droite et rien d’autre. J'ai continué tout simplement de marcher droit devant et les policiers semblaient ne pas me voir et m’ont permis à partir sans aucune intervention.
Il y a eu un autre moment ou je suis sorti avec un compagnon de pratique pour distribuer de la documentation clarifiant la vérité. Après avoir terminé notre distribution, nous nous sommes rendus compte que la police nous suivait. Pendant que les policiers nous pourchassaient, ils criaient: « Arrêtez! » Ils criaient et faisaient appels pour avoir du renfort. J’ai donc dit à l’autre pratiquant: « Tu pars d'abord. » et je me suis retourné et j’ai marché vers les policiers. Les policiers étaient stupéfaits et ils se sont retournés et sont partis en courant. J’ai dit: « Ne courez pas. Parlons un peu. » En courant, les policiers ont dit: « Ne viens pas ici. » Ils se sont sauvés, pressés.
Je réalise profondément que lorsque nous avons une foi, solide comme le roc, en Maître et en Dafa et faisons ce que des disciples de Dafa sont supposés faire, de manière digne, la perversité n’a aucun moyen pour nous empêcher.
Enfin, étudions encore les mots du Maître dans l’article de ( « Aussi en deux mots »),
« La pensée droite indestructible envers la vérité de l'Univers forme le corps de diamant solide comme le roc des bienveillants disciples de Dafa, qui effraie toute perversité, la lumière de la vérité qu'elle émane fait se désagréger tous les facteurs conduisant à une pensée déviée chez chaque être. Autant de puissance de la pensée droite, autant de force majestueuse. Les disciples de Dafa sont en train de sortir réellement de l'homme ordinaire. »
15 mai 2003
Traduit au Canada le 17 juin