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Le monde entier se centralise sur Hong Kong : La campagne contre l'adoption de l’Article 23 continue (Photos)

28 juillet 2003


La Maison Blanche émet une déclaration et le Ministre des Affaires Étrangères canadien signale que Hong Kong sera en état de crise à cause de la répression de Beijing

(Minghui.org)

(Site Clartés et Sagesse, 27 juin 2003) Le Premier Ministre Wen Jiabao visitera Hong Kong à la fin de ce mois-ci pendant trois jours. Ceci est son premier voyage à Hong Kong en tant que Premier Ministre. Il arrivera à Hong Kong dans l’après-midi du 30 juin et on s’attend à ce qu’il reste pendant trois jours pour quitter dans l’après-midi du 2 juillet 2003. Depuis les derniers mois, les organisations non-gouvernementales de Hong Kong ont fait appel auprès des résidents de Hong Kong pour participer à une grande marche publique contre l'adoption de  l’article 23. L’hôtel où le Premier Wen logera est sur la côté près de la procession de la marche du 1er juillet.

Les médias de Hong Kong rapportent que le Président chinois Hu Jintao avait l’intention d’assister à la cérémonie du retour de Hong Kong au règne chinois il y a six ans de cela maintenant, mais que le Premier Wen ira à sa place puisque le Président Hu donnera un discours à Beijing le 1er juillet.

Sous la pression de la Chine Continentale, le gouvernement de Hong Kong a l’intention de rapidement décréter la législation de l’Article 23,  le 9 juillet. En réponse, les citoyens de Hong Kong feront une grande marche le 1er juillet ayant pour thème:  « Contre l'adoption de l’Article 23, redonner le pouvoir politique au peuple ». Les commanditaires ont commenté:  « Nous ne croyons pas qu’une marche d’un million de gens de Hong Kong ne puisse pas empêcher la promulgation de l'adoption de l’Article 23. »

Il a été rapporté que la Chine tente de convaincre tous les employés dans les organisations pro-Chine de ne pas participer à la marche.

Plusieurs médecins ont motivé d’autres médecins et infirmières à participer à la grande marche et ont dit que le gouvernement était pressé de faire l'adoption de l’article 23. Leur porte-parole, Mai, a dit que plusieurs milliers de médecins et d’infirmières participeraient à la marche. Il espérait que les médecins porteraient des vestes de médecins pendant la marche. De plus, plusieurs travailleurs sociaux et un enseignant d’université ont aussi fait appel auprès des résidents et des travailleurs sociaux pour qu’ils participent à l’événement.

Le gouvernement fera une cérémonie de levée du drapeau à la Place du Bauhinia Doré à Wan Chai pour célébrer le 1er juillet tout comme il l'a fait les années passées. En même temps, le gouvernement fait aussi une série d’activités de célébration, incluant un banquet d’une centaine de tables et 10 000 billets pour le cinéma, etc, distribués gratuitement aux résidents. Le directeur du Département des Affaires des Résidents a souligné que les activités du gouvernement n’avaient pas pour but de  réduire le nombre de gens participant à la grande marche, mais que c'était pour fournir aux résidents des choix variés pour le 1er juillet.

Les médias internationaux croient que peu importe la nature de la démonstration, cela engendrera des préoccupations et des inquiétudes au niveau du commerce international et affectera même l’estime accordée à l’environnement de Hong Kong pour l’investissement, résultant en une hésitation à investir à Hong Kong.

M. Martin Lee Chu-ming, membre du comité du projet de la constitution, a signalé que le gouvernement de Hong Kong avait renversé l’ordre convenable en faisant la l'adoption de l’Article 23 avant même qu’un système démocratique ne soit établi. M. Lee a dit que le moment et le motif devraient être déterminés autant par le gouvernement que par le peuple. Margaret Ng, membre du comité de la législation de Hong Kong, a dit que l'adoption de l’Article 23 était contre la politique de « un pays deux systèmes », et introduirait le concept de sécurité nationale de la Chine Continentale à Hong Kong.

Pour supporter la grande marche des citoyens de Hong Kong du 1er juillet, la Coalition Globale Contre la l'adoption de l’Article 23 fera un rallie public samedi le 28 juin à Washington DC aux États-Unis. Pendant ce temps, des organisations filiales de la Coalition Globale Contre la l'adoption de l’Article 23 à travers le monde feront des activités pour supporter l’événement. Le président de la Coalition Globale Contre l'adoption de l’Article 23 M. Wang Tao a révélé: « Récemment le nombre de signatures sur le site Internet de la Coalition Globale Contre la l'adoption de l’Article 23 a rapidement augmenté, durant les dernier jours, le nombre de signatures a atteint 10 000 et le nombre total de signatures en est présentement à 26 000 ».

La Maison Blanche a émis une déclaration le 19 juin signalant que le Conseil Législatif de Hong Kong est à l'étape finale pour considérer la  législation sur la sécurité interne mandatée par l’Article 23 de la constitution du territoire. L'adoption de l’Article 23, tel qu’il est écrit dans le présent projet, pourrait léser les libertés locales et l’autonomie avec le temps. Les États-Unis pressent le Conseil Législatif de Hong Kong d’adopter des amendements pour corriger ces déficiences.

L’Agence Centrale de Nouvelles a rapporté que la Maison Blanche a signalé que le Conseil Législatif de Hong Kong votera finalement sur l'adoption de projet de loi de  l’Article 23 aussi tôt qu’en début juillet [Note du traducteur:Le 7 juillet, face à la pression des 500 000 protestants ayant pris part à la grande marche, le gouvernement de Hong Kong a annoncéé qu’il remettrait cette affaire à plus tard]. Les États-Unis sont préoccupés par le fait que l'adoption de l’Article 23, tel que rédigé dans le projet, pourrait léser les libertés et l’autonomie. Les mesures mandatant la proscription de certaines organisations populaires et l’absence d’une défense de « l’intérêt public » pour protéger les libertés d’expression et de presse sont particulièrement inquiétantes. Les États-Unis pressent le Conseil Législatif de Hong Kong d’adopter des amendements pour corriger ces déficiences.

La déclaration de la Maison Blanche stipulait: « Le statut spécial de Hong Kong, approuvé par les États-Unis selon le Loi de Principe d'Hong Kong, dépend de la protection des droits humains et civils par les autorités locales et de la préservation de l’autonomie  territoriale. »

La déclaration mettait l’emphase sur le fait que les États-Unis s’opposent à toute loi qui menace l’identité unique du territoire, incluant la version actuelle du projet de loi de l’article 23.

La déclaration a aussi signalé: « La controverse entourant la légalisation souligne l’importance du mouvement de Hong Kong vers une démocratie à participation complète. Comme l’Article 23, le suffrage universel est endossé par la Constitution, et les dirigeants de Hong Kong devraient le rechercher avec une égale application. »

Selon le document de l’Article 23 que la Région Administrative Spéciale de Hong Kong a annoncé, si une organisation locale faisait parti d’une organisation bannie par le régime de la Chine Continentale pour des raisons de sécurité nationale, le Secrétaire de la Sécurité aurait le pouvoir d’interdire l’organisation locale d’avoir des activités. Les sentences ouvertement émises par le gouvernement central pour bannir une certaine organisation en Chine Continentale pour des raisons de sécurité seraient applicables à Hong Kong, qui n’aurait pas à rassembler davantage de preuves.

Selon le Star du Canada, le Canada s’est déjà joint aux discussions publiques internationales sur la législation de Hong Kong et a averti que l'adoption de ce projet ferait fondre Hong Kong et la  Chine Continentale en un seul système politique.

Le Ministre des Affaires Étrangères Bill Graham a visité la Chine le 23 juin et a spécifiquement exercé la pression. Il a dit que Hong Kong devrait garder son système de pouvoir législatif spécial.

M. Graham a pressé la Chine de maintenir Hong Kong comme une région complètement autonome qui n’accepte pas simplement les demandes de Beijing. L’intervention canadienne a été suivie de la forte critique de la Maison Blanche selon laquelle « La législation de l’Article 23, telle qu’écrite dans le présent projet, pourrait avec le temps, léser les libertés et l’autonomie. »

Traduit au Canada le 26 juillet 2003.

http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2003/6/28/37474.html