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Des méthodes barbares de torture par gavage forcé ont causé la mort de deux pratiquantes au camp de travaux forcés de Baoding

29 juillet 2003

(Minghui.org)

Mme Zhang Yiqin et Mme Ma Zhangmei ont toutes deux été soumises à une torture inhumaine par gavage forcé, méthode qui a provoqué leur mort par suffocation.

Au camp de travaux forcés de Baoding, dans la Province du Hebei, chaque pratiquant de Falun Dafa qui a entamé une grève de la faim a été attaché par des menottes à une chaise. On lui a tiré la tête en arrière, étirant son cou par dessus le dossier de la chaise. Les policiers lui ont tiré la tête de force le plus en arrière et le plus bas possible. Le cou du pratiquant était immobile contre le haut de la chaise et sa tête était renversée en arrière au maximum. Dans une telle position, l'œsophage s'aplatit et se ferme. Ensuite les policiers pinçaient le nez du pratiquant avec leurs mains et utilisaient un couteau à grande lame pour lui ouvrir la bouche, ce qui le faisait saigner. Enfin ils fourraient de la nourriture dans sa bouche. Cette torture par gavage forcé peut facilement causer la mort par suffocation. En effet, les canaux du nez sont bloqués et la bouche est pleine de nourriture qui ne peut pas pénétrer dans l'œsophage bouché. Les pratiquants de Falun Dafa qui ont survécu à cette méthode de torture pensent que c'est un supplice plus grande que la mort.

Le docteur Du, père de famille et médecin de l'équipe de l'hôpital du camp de travaux forcés, a inventé cette méthode de torture par gavage forcé. Durant les sessions de gavage forcé, quand Du voyait que le pratiquant se débattait entre la vie et la mort, voyant que le cœur du pratiquant allait s'arrêter, il pressait d'un coup sec à l'endroit du cœur pour faire descendre la nourriture. La procédure était répétée six à sept fois à chaque session de gavage forcé. Parce que les pratiquants ne peuvent plus respirer, le sang et l'oxygène ne circule plus dans leur corps, ce qui provoque des séquelles graves à leur cœur déjà affaibli. Bien que sachant cela, Du ricanait en disant: « Et celle là, comment elle est ?»  «Tu te sens comment?»  «On va continuer demain.»

Mme Zhang Yiqin était une agricultrice de 50 ans originaire du Comté de Laiyuan, dans la Province du Hebei. Elle a été arrêtée arbitrairement et détenue parce qu'elle ne voulait pas abandonner la pratique. Elle avait souvent les larmes aux yeux quand elle parlait aux policiers du bien fondé de Falun Dafa et de Vérité-bonté-Patience. Même les policiers étaient sincèrement émus. Pourtant, même une vieille dame bienveillante comme était Mme Zhang n'a pas échappé à la torture perverse du camp de travaux forcés de Baoding. Suite aux persécutions qu'elle avait subies au camp, elle a entamé une grève de la faim. Le Camp de Baoding utilise encore cette méthode pour torturer les pratiquants, même si ces gavages forcés ont causé des infections pulmonaires à beaucoup de pratiquants et détruit leur santé. Zhang Yiqin n'a pas fait exception à la règle. Ainsi, comme beaucoup d'autres, cette femme de santé robuste a été torturée au point qu'elle ne pouvait plus se tenir sur ses jambes. La douleur, les difficultés à respirer et les quintes de toux la faisaient se rouler par terre de douleur.

Durant sa détention, elle voulait pratiquer les exercices du Falun Dafa, les policiers lui ont attaché les jambes dans la position du lotus avec une corde. Ils se moquaient cruellement d'elle: « C'est pas toi qui voulait pratiquer? Maintenant tu peux pratiquer autant que tu veux.» Les cordes étaient serrées si fort et pendant si longtemps qu'elle en avait la chair entaillée; elle ne pouvait plus marcher et devait ramper pour aller aux toilettes. Après un certain temps, les policiers lui ont même refusé ce qui lui restait de dignité. Refusant de lui enlever les cordes, ils l'ont forcée à uriner dans ses vêtements. Ils l'ont ridiculisée dans son humiliation. Elle a été attachée dans la position du lotus pendant trois jours et trois nuits.

Zhang Yiqin a vu son état de santé s'aggraver dangereusement, une personne du camp de l'Unité des Femmes l'a finalement emmenée à l'hôpital pour y être examinée. Ses poumons étaient largement infectés, elle avait perdu l'usage de tout un lobe de poumon. Les responsables de l'Unité des Femmes du Camp avaient peur d'être impliqués si elle mourait de ses blessures, donc ils l'ont renvoyée chez elle. Mme Zhang Yiqin y est morte un mois plus tard.

Mme Ma Zhangmei avait 50 ans, elle était médecin et vivait aussi dans le Compté de Laiyuan, dans la Province du Hebei.

Le 23 avril 2003, quand Ma Zhangmei en était à son huitième jour de grève de la faim, on l'a soumise au gavage forcé à 9h du matin. Sous cette torture barbare, le visage de Ma Zhangmei est devenu livide, elle se débattait en se roulant par terre de douleur. Le policier inhumain Wu Wen lui a demandé: «Ma Zhangmei, comment tu te sens?» Vers 10h, deux cris de douleur ont retenti dans les couloirs. Peu de temps après, une voiture de police a emmené Ma Zhangmei à l'Hôpital No. 252. A 10h30 elle était déjà morte avant même d'être arrivée à l'hôpital.

La famille de Ma Zhangmei s'est dépêchée d'aller à l'hôpital mais son cadavre avait déjà été envoyé à la morgue. Elle était rachitique, on voyait ses os et sa famille ne l'a pas reconnue. Ses vêtements étaient tâchés suite au gavage forcé. Mme Li Xiuqin et Mme Yan Qinfen ont déclaré que Ma Zhangmei était morte d'un « arrêt cardiaque ». Ma Zhangmei, étant médecin elle même, n'avait jamais eu de problème de cœur. Mme Liu Junge, une autre pratiquante qui avait été directement témoin de tout ce qu'avait subi Ma Zhangmei jusqu'à sa mort, est maintenant portée disparue.

Après que Ma Zhangmei soit morte, sa famille a porté plainte contre  le camp de travaux forcés de Baoding, mais quand ils ont demandé à un avocat de les représenter, il leur a répondu: « Les ordres d'en haut nous interdisent de plaider pour les cas de pratiquants de Falun Gong ».

7 juillet 2003

Traduit de l'anglais le 27 juillet 2003 :