06/08/2003
(Minghui.org)
A travers l'étude approfondie de la Loi, j'ai réalisé qu’en toutes circonstances lorsque nous faisons face à la perversité, tant que nous avons des pensées droites et un comportement droit, la perversité ne peut nous faire aucune chose. Ce qui suit est une discussion sur quelques faits que j’ai expérimentés.
Au mois de mars 2002, j'ai été en contact de nouveau avec les compagnons de pratique et je suis retourné à la rectification de la loi après ma libération du camp de travaux forcés. Un jour au début d'avril alors que je sortais de mon appartement pour distribuer plein de matériel de clarification de la vérité sur le Falun Gong, je me suis tombé face à face avec le Secrétaire- général du bureau résidentiel de cette rue. Cette personne habituellement collaborait avec le commissariat de police local pour harceler des pratiquants de Dafa.
En me voyant, il se précipita vers moi pour me dissuader de poursuivre la cultivation et d’y renoncer. Calmement, mais fermement je lui ai dit que: « Le Falun Gong est droit. Tôt ou tard, la situation va changer et le nom de Dafa sera rétabli. Tout ce que nous faisons doit être fait avec la conscience. Qu’en dites-vous ? » Son visage s’assombrit et tandis que sa bouche remuait, il ne disait guère mot.
À la mi-avril, le commissariat de police local apprit que j’étais retourné chez moi, à ma résidence. À plusieurs reprises, le comité du voisinage m’envoya un avis de me rapporter au commissariat de police. Entre-temps, j’appris par l’entremise de compagnons de pratique que le commissariat de police exigerait que nous signions une formule garantissant la renonciation à notre pratique, sans quoi nous étions détenus. J’essayai d’ignorer la sommation du commissariat de police. Un jour le Président du comité de voisinage vint encore pour me trouver. Soudainement il me vint à l’idée que je devrais aller au commissariat de police et profiter de l'occasion pour leur dire les faits sur le Falun Gong ; je suis un pratiquant de Dafa et je ne devrais craindre aucun mal, car le Maître est avec moi et la Loi est avec moi.
Sur le chemin conduisant au commissariat, je clarifiai au président du comité de voisinage les faits sur la tragédie du coup monté de l’auto-immolation à la Place Tiananmen et je lui ai fait connaître les atrocités de la persécution que les pratiquants de Falun Gong doivent endurer dans les camps de ré-éducation par travaux forcés. À notre arrivée, le directeur du commissariat nous accueillit avec une courtoisie peu usuelle et me demanda si je pratiquais toujours le Falun Gong. Je lui ai dit encore plus de faits de clarification sur le Dafa. Quoiqu’il prétendait essayer de me faire taire, il était évident qu’il écoutait avec grand intérêt. Après un certain temps de clarification des faits, le directeur du commissariat commenta : « Bien ! Je vous ai posé une simple question et vous m’avez presque converti ! Vous pouvez retourner chez vous et de plus, inutile de venir ici.» Je sortis la tête haute.
À la fin du mois d’août, j'ai été détenu pour avoir quitter la ville pour aller à une conférence de la Loi. J'ai été envoyé au commissariat de police, où je fis une grève de la faim en protestation de mon arrestation illégale. On m’interrogea la deuxième journée. Je refusai de répondre à toutes questions mais je leur ai dit qu’en tant que citoyen, je devais être libre de voyager sans la permission de qui que ce soit. Finalement, j’expliquai la loi céleste du bien récompensé par le bien et le mal qui provoque le châtiment. Le directeur du commissariat m’interrompit en disant, « Je ne sais quoi faire avec vous autres les pratiquants. C’est bien, arrêtons tout cela ici. » Et voilà comment finit l’interrogatoire.
Ci-haut seulement quelques-unes de mes expériences de cultivation. Si quelque chose d’inappropriée s’y est glissée, chers compagnons de pratique, veuillez me corriger avec bienveillance.
TRADUIT AU CANADA LE 6/24/2003