06/06/2003
(Minghui.org)
J’ai été illégalement détenue dans la 3e division du Camp de Travaux Forcés pour Femmes de Beijing (anciennement connu sous le nom de Xinan), et je voudrais partager mon expérience et raconter au monde entier ce que je sais.
La police dans la 3e division du camp de travaux forcés tient les pratiquantes de Falun Gong nouvellement arrivées dans des chambres différentes - idem durant les sessions de lavage de cerveau. Les pratiquantes avec une croyance ferme continuent à recevoir des traitements inhumains.
1. Privées de sommeil
2. Interdites de s’occuper de leurs soins hygiéniques personnels de base et de changer de vêtements.
3. Les pratiquantes n'ont pas le droit d’aller aux toilettes. Plusieurs pratiquantes ne peuvent se soulager, et ceci a occasionné de la douleur et de l’inconfort à leurs vessies et à leurs reins.
4. Nous n'avions pas le droit de manger ou de boire pendant de longues périodes.
5. Nous étions forcées à endurer des abus physiques prolongés, y compris la position du soldat (debout avec le nez et les orteils touchant le mur), position semi-accroupie, l’avion (étendues face au sol, les deux bras sont étirés vers le haut) et la marche militaire.
6. La police de la prison attachait les pratiquantes. Pour éviter qu’elles crient de douleur, les policières enfonçaient dans leurs bouches des guenilles sales et des sous-vêtements souillés. La police de la prison et des collaboratrices (anciennes pratiquantes qui se sont retournées contre Dafa sous pression) ont entouré une pratiquante et l’ont frappée vicieusement avec un bâton électrique spécialement conçu pendant une période prolongée. La police attachait les mains des pratiquantes derrière leur dos et les suspendait avec la corde et les frappait violemment. La torture durait habituellement plusieurs jours et nuits. EIles ne relâchaient pas les pratiquantes même après qu’elles aient perdu connaissance. La police les réveillait pour continuer à les battre violemment.
Mme Kan, une pratiquante du district de Chaoyang de Beijing, a été suspendue et battue pendant une période prolongée. Ses poignets ont cassé et elle ne pouvait plus s’occuper d’elle-même. Depuis elle reçoit des soins médicaux.
En 2002, après avoir disparu pour un certain temps, Zhang Yijie, une pratiquante dévouée est réapparue. Cependant, une grande surface de son corps portait de sévères contusions. Une grande partie de sa figure était pourpre et gonflée. Ses yeux étaient fermés par l’enflement. La police de la prison et des collaboratrices ont crié de manière effrontée, « Elle s’est fait faire de la chirurgie plastique! »
À environ 1 heure du matin un jour d’avril 2002, la police de la prison a fermé toute les grilles métalliques du corridor. La policière Jiao Xuexian (chef d’équipe de la 3e Division), la policière Huo Xiuyun et cinq ou six collaboratrices et brutes ont vicieusement torturé la pratiquante de Dafa Lang Dongyue. Elles l’ont dévêtue et l’ont frappé avec leurs poings, leurs pieds et des bâtons de bois. Ces bêtes ont même vulgairement utilisé une brosse à dent pour agresser sexuellement Lang Dongyue. Elles ont inséré avec force la brosse à dent dans le vagin de Lang Dongyue et par un mouvement de va-et-vient ont violemment enfoncé la brosse puis ont râpé ses parois vaginales internes pour lui créer une douleur atroce. Les policières de la prison ont craché sur son corps de la nourriture mâchée, Jiao Xuexian a utilisé ses souliers à talons hauts pour piétiner Lang de toutes ses forces, et ce répétivement. Elles ont écrit des mots sales à l’égard de Dafa partout sur son corps.
Un matin très froid de 2002, la policière Jiao Xuexian a envoyé toutes les prisonnières de la 3e Division dans la cour d’exercices pour tricoter des gilets. Quatre heures plus tard, lorsque les prisonnières sont retournées à leurs cellules, elles ont découvert un désordre dans la pièce. Le plancher était couvert d’os de poulets et d’eau. Cinq collaboratrices entouraient et frappaient Tao Xueling. La chaufferette était brisée et la poitrine et l’estomac de Tao étaient blessés. Elle ne pouvait pas respirer normalement. Ses parties génitales étaient sérieusement endommagées, par conséquent, elle a eu des difficultés pendant longtemps pour aller aux toilettes. Cependant, ces brutes (Zhang Su, Zhang Cuifen, Han Jiwei, Yao Mingming et d’autres) ont été officiellement « reconnues » et récompensées avec des réductions de sentence au camp.
Le 15 juillet 2002, à environ 1 heure du matin, la policière Bo Jie, avec à ses côtés les droguées Ma Jun et Tian Jing, ont amené une pratiquante dévouée dans une pièce vide pour la torturer cruellement.
Le camp de travaux forcés pour femmes de Beijing met les pratiquantes qui ont involontairement cédé sous l’extrême pression au travail pour au moins 15 heures par jour tous les jours sans être payées. Elles travaillent même la nuit. En plus, le reste du temps est utilisé pour les torturer psychologiquement. Après le levé à 5h30, le camp annonce différents mensonges sur le système audiophonique public en même temps que le langage abusif des gardes pour commencer la journée.
Le camp ne laisse pas les pratiquantes de Dafa parler librement. Les autorités du camp ont peur que leurs crimes soient diffusés et exposés au monde extérieur. Ils enlèvent et vérifient toutes les semaines les vêtements des pratiquantes à la recherche de quelque chose de suspect.
Dans le camp de travaux forcés, toutes les pratiquantes de Falun Gong sont sérieusement torturées mentalement et physiquement. L’angoisse qu’elles endurent doit être au delà de toute description.
Nous espérons que les bonnes gens de ce monde condamneront et arrêteront la persécution.
Policières de prison : Jiao Xuexian (chef de la 3e Division), Huo Xiuyun et Bo Jie.
Traduit au Canada le : 3 juillet 2003
Date originale de l’article : 23 juin 2003
Catégorie : Témoignages