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L’usine militaire 6410 utilise la dénonciation publique et la persécution du style de la Révolution Culturelle contre des pratiquants de Dafa dans la ville de Shijiazhuang, province de Hebei

18 août 2003

Par un pratiquant de Chine

(Minghui.org)

Les fonctionnaires de l’usine militaire 6410 de la région de Jinxing, ville de Shijiazhuang dans la province de Hebei, utilisent le personnel de toute l’usine pour persécuter les pratiquants locaux du Falun Dafa. Ces fonctionnaires ont mis les pratiquants sous surveillance, arrangé des ouvriers de les suivre, limité leur voyage et restreint leur liberté d’expression. Ils conspirent avec le « Bureau 610 » [une agence spécialement créée pour persécuter le Falun Gong, et qui possède le pouvoir absolu sur chaque niveau de l’administration dans le Parti et tous les autres systèmes politiques et judiciaires.] et la police locale pour arrêter et détenir illégalement des pratiquants. Ils les envoient également aux camps de travaux forcés et dans les centres de « lavage de cerveau ». Ainsi les droits humains fondamentaux des pratiquants, incluant la liberté d’expression, sont constamment violés. En outre, les antécédents personnels des pratiquants sont continuellement diffusés par haut-parleurs dans toute l’usine. Ces enregistrements contiennent le lieu de naissance, le statut social, le genre, l’âge, le travail ainsi que les relations sociales. Il n’y a, en réalité, aucune différence avec les dénonciations publiques qui se sont produites durant la « Grande Révolution Culturelle ». De telles dénonciations durent souvent plusieurs jours et cela est diffusé même à travers le réseau de télévision interne de l’usine et a causé beaucoup de mauvaises impressions dans le public.

Beaucoup de pratiquants qui avaient été à Pékin pour faire appel pour Falun Dafa ont perdu leur travail, certains ne sont plus autorisés à travailler à plein temps, et certains ont chuté de grade. Même les membres de leur famille et leurs enfants sont impliqués. Ces brutes punissent les pratiquants en interdisant à leurs enfants de travailler et en déduisant les salaires de leurs enfants. Ils utilisent toutes sortes de méthodes pour les persécuter. Les salaires et les allocations des pratiquants ont été enlevés illégalement. Certains n’ont que 90 Yuan [500 Yuan est le salaire mensuel moyen pour un ouvrier urbain en Chine] de salaire chaque mois depuis déjà plus d’un an. Durant les soi-disant « jours sensibles », tels que la Journée du Travail, le Jour National, ou quand le congrès national était en session, les membres de la famille des pratiquants ne sont pas autorisés à travailler et doivent rester à la maison pour qu'on garde un œil sur eux, ce qui provoque ainsi une grande pression. Quelques familles qui avaient l’habitude d’être très heureuses font face maintenant à des divorces. Les enfants de certains pratiquants cherchent d’autres pratiquants et les harcèlent. Ainsi, les brutes utilisent toutes sortes de méthodes pour provoquer des conflits entre les pratiquants et leurs familles.

Les personnes suivantes ont été illégalement expulsées de leur travail : Mme Cho Lihua, Mme Bai Yumei, M. Li Guangmin, et M. Wu Jianjun. Ces quatre pratiquants ont été envoyés dans des camps de travaux forcés pour avoir été à Pékin afin de faire appel pour Falun Gong.

Parmi eux, Mme Cho Lihua a été détenue dans le camp de travaux forcés de Shijiazhuang jusqu’à ce que son état physique en soit détérioré si gravement qu’elle a été relâchée pour suivre un traitement médical. Cependant, le personnel de l’usine 6410, a continué à la harceler après qu’elle soit de retour chez elle. Mme Cho a été forcée de quitter la maison pour éviter tout harcèlement. Elle a été arrêtée dans la ville de Taiyuan, province de Shanxi en octobre 2002. On ne sait pas si elle est encore vivante ou pas.

Publié le 12 août 2003