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Des brutalités dans le camp de travail forcé de Gaoyang : Tordre la chair avec des pinces, bourrer la bouches de serviettes sanitaires souillées, nourrir de force avec des excréments humains

20 août 2003

7/21/2003

(Minghui.org)

Le camp de travail de Gaoyang, province de Hebei est un autre camp de concentration du régime de Jiang pour persécuter les pratiquants de Falun Gong. Il gagna la première place en 2002 à torturer et laver les cerveaux des pratiquants. La station de télévision de la province de Hebei et la télévision centrale de la Chine ont effectué des entrevues et diffusé des nouvelles du camp à plusieurs reprises.

Les gardes de ce camp de travail affichent la bannière de « Éducation, transformer à l’aide de persuasion et sauver les gens » pendant qu’ils trompent, torturent et détruisent pour atteindre leur but de forcer les pratiquants de Falun Gong à renoncer à leurs croyances. Pendant l’hiver, les gardes de la prison enlèvent les vêtements d’extérieurs des pratiquants résolus et les laissent geler à l’extérieur toute la nuit. Le matin, les gardes les ramènent dans une pièce vide, et plusieurs gardes, tous en même temps, les choquent avec des bâtons électriques. Les gardes ont tordu la chair des pratiquants avec des pinces, ont rempli leurs bouches, nez, yeux et oreilles de piment extra fort, ils ont mis leurs mains et leurs pieds dans des anneaux de métal et les ont suspendus pendant plus de trois jours et trois nuits; ils ont rempli leur bouche de serviettes sanitaires récemment utilisées; et ils les ont nourri de force avec des excréments humain dilués alors que les pratiquants avaient entrepris une grève de la faim.

Les gardes de la prison ont à tour de rôle attaqué les pratiquants qui restaient déterminés. Chaque pratiquant était assigné à un groupe nommé « Groupe d’aide et d’éducation » consistant à trois gardes, un homme et deux femmes, un « enseignant régulier, » et de deux à trois « enseignants assistants.» Tout d’abord, un collaborateur (ancien pratiquant de Falun Gong qui s’est égaré dû à des lavements de cerveau et à la torture) et la tête du groupe tentent de faire un lavage de cerveau au pratiquant. Si ce pratiquant ne renonce pas à ses croyances, des moyens plus durs sont alors adoptés. Une fois une pratiquante ayant comme nom de famille Xu a été amené dans une pièce qui devait bientôt être démolie. C’était au milieu de l’hiver. Elle a été menotté en position assise aux cercles de métal d’un lit, incapable de bouger ou de dormir. Le leader du groupe et les enseignants régulier l’ont à tour de rôle, jour et nuit, calomnié, battu de coups de poing et de coups de pied avec leurs bottes, ont choqué ses mains, ses pieds, sa poitrine, son dos et même l’intérieure de sa bouche avec des bâtons électriques. Sa langue était couverte d’ampoules et ses mains et ses pieds étaient enflés et blessés. Elle a été torturée de cette façon pendant 54 jours.

Une pratiquante du nom de famille Cui (62 ans) a été traînée du troisième étage chaque jour à l’extérieur ou dans une pièce froide et mouillée. Deux « enseignants réguliers » ont remplis sa bouche et ses narines de piments extrêmement forts et ont choqués sont corps à l’aide d’un bâton électrique jusqu’à ce qu’elle soit couverte de bleus et que l’odeur de chair brûlée remplisse l’air ambiant. Mme Cui est restée ferme dans sa croyance. Les gardes de prison ont alors tordus ses doigts, ses orteils et sa chair avec des pinces. Chaque jour Mme Cui a été torturée jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus se tenir debout. Les gardes ne l’ont pas laissée partir et l’ont torturée pendant plus de 10 jours avec toutes sortes de moyens. Ils l’ont traînée à l’extérieur chaque nuit et l’ont renvoyée dans sa chambre chaque matin. Ils l’ont forcée à se plier en deux jusqu’au sol pour sentir des excréments humains ayant tout juste été déterrés du trou de toilette.

Les cheveux de certaines pratiquantes ont été complètement rasés. Certaines pratiquantes ont été battues jusqu’à ce qu’elles perdent connaissance. Elle ont alors été éveillées avec de l’eau froide ou par quelqu’un leur pinçant le point d’acupuncture philtrum (entre le nez et la lèvre supérieure) pour ensuite être forcées à écrire les « quatre lettres » (déclaration promettant de ne plus pratiquer, venir en appel, distribuer du matériel de clarification de la vérité, ou de s’associer à des pratiquants de Falun Gong). Ceux qui ont refusé d’écrire ces lettres ont été torturés de nouveau. Une pratiquante du nom de famille de Li, dans la cinquième brigade, a été torturée pendant tellement longtemps qu’elle était au seuil de la mort. La police a alors averti sa famille de venir la chercher. Elle est morte peu de temps après. La pratiquante Zhang Xiuqin a été torturée jusqu’à ce que deux de ses côtes soient brisées.

Vers la fin de l’année dernière, onze pratiquantes de Chicheng ont été kidnappées dans leur maison et amenées au camp de travail forcé. Lorsqu’elles ont été amenées au quatrième étage, plusieurs gardes les ont battues simultanément jusqu’à ce que leurs visages soient enflés. Les gardes ont tentés de les forcer à délaisser leurs croyances, clamant que si elles ne se reformaient pas, elles seraient choquées avec des bâtons électriques, les unes après les autres. Ces pratiquantes étaient toutes des femmes de maison venant de la campagne. Les gardes les ont battus de 7 ou 8 heures le soir jusqu’à tôt le lendemain matin. Les pratiquantes au deuxième et au troisième étages pouvaient entendrent les gardes crier et les bruits des coups.

En 2002, dû au soi-disant « ratio élevé de réformes ,» le camp de travail forcé de Gaoyang a été interviewé à plusieurs reprises par les journalistes des stations de télévision de la province de Hebei et de la Chine centrale. Des gardes de prisons provenant de partout au pays sont venus au camp de travail forcé pour apprendre leurs techniques cruelles. Chaque fois que les gens venaient faire des interviews au camp, les gardes ont isolés les pratiquantes déterminées dans des chambres et les ont surveillées de près pour prévenir toutes autres personnes de les voir. Quand les journalistes ont demandé aux pratiquantes à propos de leur vie dans le camp de travail forcé, les gardes s’arrangeaient pour filmer ces pratiquantes alors qu’elles ramenaient de la nourriture de la cuisine des officiers du camp. Une fois, des autorités plus élevées ont demandés à ce qu’une étude des pratiquantes du camp soit réalisée. Le camp de travail forcé a alors sélectionné nombres de pratiquants pour répondre aux questions. Le directeur de l’éducation de l’escadron des femmes ont tout d’abord sélectionnées certaines pratiquantes pour leur donner le questionnaire d’inspection et leur ont dit comment répondre aux questions. Pendant l’inspection réelle, plusieurs gardes ont surveillé de près les pratiquantes et ont noté celles qui avaient répondu aux questions de façon authentique. Après que les groupes d’inspection soient partis, les pratiquantes qui avaient révélées la situation réelle du camp de travail forcé ont été envoyées au bureau une à une pour y être punie.

Le chef des gardes de prison a souvent utilisé différents moyens pour forcer les pratiquants à effectuer des tâches personnelles, tel que faire des édredons de coton ainsi que laver leur vêtements et leurs couvertures. Ils forçaient les pratiquantes à effectuer ces tâches chaque jour. De plus, les pratiquantes devaient acheter le savon et le détergent trop cher avec leur propre argent. Les pratiquantes étaient même forcées à laver les cheveux de certains des leaders. (Note : Les pratiquantes de Falun Dafa devraient résister à la persécution et aux insultes avec la pensée droite.)

Toute les fois qu’une délégation de hauts placés venait inspecter la camp de travail forcé de Gaoyang, le labeur exigé était annulé pour la journée et les pratiquantes étaient forcées de chanter, danser, performer des danses chinoises et jouer du tambour à la taille, prétendant qu’elles étaient très heureuses. Les pratiquantes déterminées étaient menottées à leur lit et torturées pendant plusieurs jours. Les pratiquantes détenues étaient forcées à faire plus de dix heures de dur labeur chaque jour. Même les pratiquantes de 50 et 60 ans ont été forcées à effectuer un travail dur et intensif.

Date originale de l’article : 8/12/2003

Traduit au Canada le 18/8/2003