NEW YORK (CIFD) – Sur un côté de la terre la semaine passée, les nouvelles télévisées n’ont pas été disponibles pour des millions de citoyens pendant une panne électrique sans précédent. De l’autre côté, un autre événement, jamais vu, s’est déroulé : des émissions reportant les crimes de l’ancien chef chinois Jiang Zemin et d'autres nouvelles liées aux droits humains ont été télédiffusées, non bloquées par les censeurs habituels gouvernementaux, rejoignant des millions de chinois à travers dix provinces.

Selon des sources de l'intérieur de la Chine qui ont contacté des pratiquants de Falun Gong à l'étranger, durant ces trois soirs, la semaine passée, des téléspectateurs en Chine continentale ont été capables de visionner de courts métrages bannis par le gouvernement central.

Même si on ne sait pas qui est responsable pour les diffusions, ni comment elles ont été accomplies, le contenu fut rapporté au moyen de plusieurs lettres et appels téléphoniques.

Les programmes, qui ont joué dans un premier temps durant la soirée de Mardi, Mercredi et Vendredi de la semaine dernière, comprenait un documentaire détaillé sur la poursuite judiciaire aux Etats-Unis contre l’ancien chef Jiang Zemin pour son rôle de persécuteur du Falun Gong, L’ordre de Jiang Zemin pour cacher le nombre réel de victimes de SRAS et des autres crime contre la Chine, et un troisième reportage faisant la lumière sur la fausseté de la propagande anti-Falun Gong de l’ « auto-immolation » montée par l'Agence de Nouvelles Xinhua.

Radio Free Asia et Voice of America ont aussi reporté avoir été contacté à propos des récentes diffusions et Xinhua a aussi publié une déclaration à cet égard.

M. Epring Zhang, porte-parole pour le Centre des Informations de Falun Dafa, a commenté sur la télédiffusion récente: « [ceci] continue la tendance non-violente, entreprise pour exposer et mettre fin à la persécution de Falun Gong en Chine. Ces diffusions ne font aucun mal à des gens ni à des équipements, mais ils brisent les mensonges que la régime de Jiang Zemin a utilisés pour cacher ses crimes horribles. »

L’étendue de ces diffusions est énorme

Le 15 août, une porte-parole pour la compagnie Sino Satellite (comme rapporté pour le BBC Monitoring Service) a révélé que l’étendue des télédiffusions le 12 et 13 août a été énorme, avec les signaux de China Central TV, China Education TV, et dix postes provinciaux étant « sérieusement bloqués. » Des télédiffusions interruptrices en Chine continentale effectuées dans le passé ont pu surmonter les fréquences uniques et les signaux plus petits dans des endroits régionaux, mais les événements de la semaine passée ont eu la possibilité d’atteindre une audience encore plus grande.

La Chine classée deuxième avant dernier en terme d’ indice pour la liberté de la presse

De telles diffusions comme celles effectuées la semaine passée changent, de façon temporaire mais radicale, les conditions sur lesquelles le régime Jiang peut mener sa persécution à grande échelle.

La Chine est classée deuxième avant dernier (juste derrière la Corée du Nord) pour la liberté de presse dans une étude récente effectué par Reporters Sans Frontières. Le régime Jiang a employé différentes méthodes pour bloquer toutes sources de nouvelles non-commanditées par le gouvernement, notamment bloquer des signaux radios provenant de pays voisins, bannir des nouvelles imprimées de l'étranger qui reportent sur Jiang de manière non-favorables, du matériel Internet fabriqué sur commande qui peut bloquer un contenu sensible et surveiller les gens qui essaient d'y accéder etc.

Selon le Reportage Indice de Liberté de Reporters Sans Frontières: « Dans les pays classés comme les pires, la liberté de presse est un nom mort et des journaux indépendants n’existent pas. La seule voix qu’on entend est celle des médias étroitement contrôlés ou surveillés par le gouvernement. Les très peu journalistes indépendants sont constamment harcelés, emprisonnés, ou forcés en exile par les autorités. Le média étranger est banni ou permis à très petites doses, toujours surveillé de près. »

Monopole d’informations protège Jiang, fait du mal au peuple chinois

Ce monopole d’informations protège Jiang Zemin, mais aux dépens du peuple chinois.

Diffuser des nouvelles à l'intérieur de la Chine au sujet des procès légaux menés contre Jiang aux Etats-Unis et à travers le monde est dit d’avoir un impact particulièrement puissant sur les Chinois, qui sont souvent choqués de connaître les crimes qu'il a commis et de ses violations grossières de la Constitution de la Chine.

Dans la poursuite pendante devant la Cour du district américain pour le District du Nord d’Illinois, Jiang et le « Bureau 6-10 » sont accusés de génocide et de crimes contre l’humanité. Le « Bureau 6-10 » est une organisation extra-judiciaire formée par Jiang et ayant le mission unique d’éradiquer le Falun Gong.

Des poursuites semblables (site Internet) sont intentées en Australie, au Canada, de même que devant le Tribunal International Criminel, avec d’autres poursuites qui seront bientôt intentées en Europe.

« C’est difficile pour beaucoup de gens à l’extérieur de la Chine d’imaginer l’influence qu’un média contrôlé par l’état a sur ses gens, » a commenté M. Erping Zhang. « Nous devons nous mettre dans les souliers du citoyen moyen chinois. Jiang a caché ses crimes au peuple chinois pendant beaucoup d’années. Maintenant, à travers des efforts pour clarifier la vérité à l'intérieur des frontières chinoises de même qu’internationalement, les gens voient enfin la vérité de ce qu’il a fait. Ces nouvelles sont précieuses, à être connues pour les gens de la Chine. »

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actualités – 20 août 2003
Centre d’Information du Falun Dafa, www.faluninfo.net

Rappel

Le Falun Gong, ou Falun Dafa, est une méthode de méditation et d’exercices avec un enseignement basé sur le principe universel « Authenticité Bienveillance Patience ». C’est une méthode qui a été enseignée en privé pendant des milliers d’années avant d’être rendue publique en 1992 par Me. Li Hongzhi. Falun Gong prend ses racines dans la culture chinoise traditionnelle, mais il est différent du bouddhisme et du taoïsme. Depuis son introduction en 1992, la méthode s’est transmise rapidement de bouche à oreille à travers la Chine et on la pratique maintenant dans plus de 50 pays.

D’après les estimations du gouvernement, le nombre de pratiquants ayant atteint les 100 millions, le dirigeant chinois Jiang Zemin a interdit cette pratique pacifique en juillet 1999 (rapport), de peur qu’elle n’ait plus de succès auprès du peuple que le Parti Communiste lui-même. Mais, dans l’incapacité d’ébranler les convictions de millions de personnes qui avaient bénéficié de la pratique du Falun Gong dans leur vie quotidienne, le régime de Jiang a intensifié la propagande pour tourner l’opinion publique contre cette méthode et ainsi pouvoir tranquillement emprisonner, torturer et même tuer ceux qui la pratiquent.

Le Centre d’Information du Falun Dafa a pu documenter 765 cas de morts depuis le début de la persécution du Falun Gong en Chine en 1999. Cependant, les dirigeants chinois rapportent que le nombre de morts dépasserait les 1 600 et les experts estiment que le chiffre serait beaucoup plus élevé. Des centaines de milliers de personnes sont détenues, dont plus de 100 000 ont été condamnées au camp de travaux forcés, souvent de manière arbitraire.

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